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AURIC (Georges).

Ensemble de 3 lettres adressées à Colette Steinlen

.

1952

.

3 lettres autographes signées « Georges Auric ». 4 pp. petit in-4. Enveloppes

conservées.

Courriers rédigés à la suite de l’accident vasculaire cérébral de Roger

Désormière, survenu au printemps 1952, à Rome.

Émouvantes lettres rédigées par Georges Auric, accablé par

l’accident de son ami Désormière et désolé de son propre silence

et de sa maladresse.

« 

Je suis, hélas ! et j’ai toujours été, aux moments des plus graves, d’une extrême

maladresse. Et je ne sais jamais alors m’exprimer et agir comme je voudrais

savoir le aire… Ne m’en voulez pas trop du long silence dont je sors enfin…

Voici un petit chèque

[…]

vers le 5 juillet, je pourrai certainement vous en

adresser un second. Et je souhaite de tout mon cœur que ceci puisse pour un

temps alléger vos difficultés. En octobre nous réussirons certainement à trouver

et faire beaucoup mieux…

 » (Mercredi matin, 18 juin 1952).

« 

Je ne tenterai pas, ma chère amie, de vous dire maintenant ce que je n’ai pas

su vous dire

[…]

Mais je l’espère, vous ne doutez point – et vous n’avez jamais

douté – de la très grande affection qui me liera toujours à notre cher Déso.

[…]

Déso, pour moi, c’est toute une partie – et quelle partie ! – de ma jeunesse,

de ce que j’ai vécu de meilleur et de plus réconfortant pendant tant d’années

dont chacune me rappelle ce qu’a si merveilleusement fait, pour moi et pour mes

amis, ce grand artiste et ce grand cœur.

 » (Hyères, 17 juillet 1952).

« 

Je sais par Henri Sauguet et Jacques Dupont que vous êtes de retour à Paris

et j’ai été bien heureux des nouvelles que, grâce à eux, j’ai pu avoir du cher Déso.

Je crois vous avoir déjà dit ma grande maladresse dans les moments les plus

graves (ces moments où, au contraire, je souhaiterais qu’une « nature » moins

ingrate me permette de faire exactement sentir à mes amis le sens que je donne

–au fond de moi même- à ce mot d’amitié).

[…]

Je vous adresse avec ces lignes

assez sottes, je le crains, un modeste chèque

 ». (Paris, 13 octobre 1952).

On joint plusieurs lettres adressées à Colette Steinlen, relatives à l’accident

de Désormière.

- BAREL (Virginie). Carte autographe signée et lettre tapuscrite signée.

1952-1953.

- Lettre autographe signée non identifiée « 

Combien nous aimerions savoir

régulièrement comment va not’ malade, s’il reprend l’usage de ses jambes

et bras, s’il s’est remis à parler

 » (29 mars 1952. 2 pp. in-4).

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