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ces figures sont fines”. Il n’a cependant pas eu l’édition originale en main et décrit l’ouvrage d’après la

réimpression qui en fut faite en 1890 sous le titre de

Contes polissons

, ainsi annoncée par son éditeur :

“Cet ouvrage presqu’inconnu des amateurs donne une idée bien exacte des débordements de la haute

société du siècle dernier.”

Échos d’un siècle de libertinage emporté dans la tourmente révolutionnaire, ces six

Contes saugrenus

apparaissent comme le testament de l’écrivain des voluptés et de la douceur de vivre : le

roide

David avait

alors définitivement supplanté le sensuel Boucher, Watteau n’étant déjà plus qu’un souvenir. À la date

de 1799, depuis sa geôle romaine, le chevalier de Nerciat conviait le lecteur à un ultime embarquement

pour Cythère. Lui-même devait disparaître peu après, à Naples.

Très bel exemplaire, en reliure du temps.

Les estampes, conservées à belles marges et sans rousseurs, sont d’un très beau tirage.

Soultrait,

Six siècles de littérature française, XVIII

e

siècle

, [catalogue Jean A. Bonna], nº 34.- Mason in

Eros invaincu

, nº 57 : à propos

des

Bigarrures

.- Apollinaire,

L’Œuvre du chevalier de Nerciat

, 1927, p. 47.- Nordman, catalogue I, 2006, nº 12 : “D’une insigne rareté.”-

Pia,

Enfer

, 265 : “Cet ouvrage ne doit pas être confondu avec celui qu’on attribue à Sylvain Maréchal et qui porte le même titre. Il est

peut-être l’œuvre d’Andréa de Nerciat, car il y est question du docteur Cazzoné, dont Nerciat a fait figurer le nom dans le titre de son

Diable au corps

.”- Cohen,

Guide de l’amateur de livres à gravures du XVIII

e

siècle

, I, 253.- Dutel,

Bibliographie des ouvrages érotiques

publiés clandestinement en français entre 1650 et 1880

, nº A-235 : “Édition originale très rare.”- Gay,

Bibliographie des ouvrages relatifs

à l’amour, aux femmes et au mariage

, I, 717 : le bibliographe ignore l’ouvrage qu’il confond avec celui de Sylvain Maréchal.

20 000 / 30 000 €