Le manuscrit est parfaitement préservé dans un cartonnage de l’époque en papier rose.
Il a appartenu à l’historien Louis de Monmerqué (1780-1860), avec longue note autographe sur la
doublure : “
Mss. Autog. de M. de Sade. C’est l’extrait d’un roman infâme qui a été détruit par M. Delavau, préfet de police,
en présence et sur la demande de M. de Sade, le fils, aujourd’hui député. M. du Plessis secrétaire particulier de M. Delavau
retira divers papiers du Mis de Sade et il m’a donné celui-ci, comme une curiosité.
(…)
Un autre roman de de Sade était
disparu de la préfecture de police, on a attribué ce détournement du chef de bureau Boucheseiche.
”
À la fin, Monmerqué a recopié d’autres pièces et noté : “Une personne qui travaille au dépôt de
la Guerre et qui vient de temps à autre causer avec moi au Sévigné, me disait, en reconnaissant
ce cahier écrit de la main du marquis de Sade, que cette écriture était toute remplie de lancettes.
1
er
août 1847. M.”
Lely,
Vie du marquis de Sade,
pp. 643-645 : “Tout ce que l’on peut savoir des
Journées de Florbelle
est contenu dans la reproduction
photographique d’un mince cahier inédit de notes autographes du marquis de Sade dont l’original a disparu au cours de la dernière guerre.”
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