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ACADÉMIE FRANÇAISE
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BELLE-ISLE Charles-Louis-Auguste
Fouquet, duc de
(1684-1761) maréchal
de France, il fut ministre de la Guerre
[AF 1749, 10
e
f].
2 L.S. « Le m
al
duc de Belleisle », 1746-
1759, au marquis de TORCY ; 1 page et
demie in-4 et 2 pages et demie in-fol.
250 / 300 €
Bizy 1
er
janvier 1746
. Il est au courant de la
destination des troupes du camp d’Heil-
bron pour l’Italie, via le Tyrol ; il importe de
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BELLOY Pierre-Laurent Buirette
de
(1727-1775) acteur, puis auteur
dramatique [AF 1771, 34
e
f].
L.A.S. « De Belloy », Paris 23 juillet
1771, [à VOLTAIRE], avec note
autographe de Voltaire en tête ; 1 page
et demie in-4 (portrait gravé joint).
500 / 700 €
Il annonce à Voltaire sa candidature à
l’Académie française
.
« Je me crois à peine digne d’être votre dis-
ciple », mais il aspire à devenir son confrère :
il s’est mis sur la liste « de tous les prétendans
à l’Académie. Messieurs les Gens-de-lettres
me laissent entrevoir les dispositions les
plus favorables […] Votre suffrage, Monsieur
(cette vérité ne peut offenser personne) est
le premier que je doive ambitionner. […] je
le regarde comme le sceau de la gloire, et
je sens qu’il est nécessaire à mon cœur.
Vous connaisses la vénération profonde et
le zèle passionné que je vous ai voués dès
ma plus tendre jeunesse : sentimens purs et
solides, qu’aucun intérêt n’a jamais souillés,
que mes paroles et mes actions n’ont jamais
démentis »... Il espère son suffrage comme
une suite de l’indulgence de toujours, « et
qui sied si bien à un Grand Maître. Vous êtes
trop juste pour exiger que touts vos confrères
soient vos égaux : et vous m’aves écrit autre-
fois sur un sujet à-peu-près semblable,
multæ
sunt mansiones in domo patris mei
»…
Voltaire a noté en tête de la lettre :
« M. Dubelloi ».
On joint
une L.A.S., Paris 3 février, à
Jean-François DUCIS (1 page in-4, adresse),
le félicitant de son succès : « il faut espérer
que la haine irritée de voir deux Poëtes Tra-
giques intimement unis, n’aura pas dit, ou
aura dit en vain : Mais qu’ils ne soient unis,
s’il se peut, qu’un moment. Hélas ! elle n’a
rien à craindre ; notre exemple ne gâtera
personne, et nous ne lui enleverons pas de
sujets »… ; plus un billet autographe.
savoir ce qui se passe dans les environs
de Luxembourg…
Versailles 7 septembre
1759
. Longue lettre relative aux opérations
du maréchal de CONTADES, qui doit porter
des troupes dans la région de Coblentz et
de Cologne. Il faut « rassurer les esprits ; je
vois par ce qui me revient de touts côtés,
qu’il s’est répandû une terreur capable de
tout perdre ; je connois vôtre courage, […]
il faut redoubler de vivacité pour animer
le zele des autres, et arrester leur fraïeur
mal entendüe »… Munster semble menacé
par l’ennemi, mais ses forces ne seraient
importantes qu’aux dépens de l’armée du
Prince Ferdinand ; il espère que Gayon fera
une bonne défense et occupera l’ennemi
assez de temps pour donner à Contades
celui d’agir…
On joint
une L.S. en partie autographe,
Nice
2 septembre 1747
, au marquis de LANGERON
(3 pages et demie in-4).
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