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ACADÉMIE FRANÇAISE

495

BELLE-ISLE Charles-Louis-Auguste

Fouquet, duc de

(1684-1761) maréchal

de France, il fut ministre de la Guerre

[AF 1749, 10

e

 f].

2 L.S. « Le m

al

duc de Belleisle », 1746-

1759, au marquis de TORCY ; 1 page et

demie in-4 et 2 pages et demie in-fol.

250 / 300 €

Bizy 1

er

janvier 1746

. Il est au courant de la

destination des troupes du camp d’Heil-

bron pour l’Italie, via le Tyrol ; il importe de

496

BELLOY Pierre-Laurent Buirette

de

(1727-1775) acteur, puis auteur

dramatique [AF 1771, 34

e

 f].

L.A.S. « De Belloy », Paris 23 juillet

1771, [à VOLTAIRE], avec note

autographe de Voltaire en tête ; 1 page

et demie in-4 (portrait gravé joint).

500 / 700 €

Il annonce à Voltaire sa candidature à

l’Académie française

.

« Je me crois à peine digne d’être votre dis-

ciple », mais il aspire à devenir son confrère :

il s’est mis sur la liste « de tous les prétendans

à l’Académie. Messieurs les Gens-de-lettres

me laissent entrevoir les dispositions les

plus favorables […] Votre suffrage, Monsieur

(cette vérité ne peut offenser personne) est

le premier que je doive ambitionner. […] je

le regarde comme le sceau de la gloire, et

je sens qu’il est nécessaire à mon cœur.

Vous connaisses la vénération profonde et

le zèle passionné que je vous ai voués dès

ma plus tendre jeunesse : sentimens purs et

solides, qu’aucun intérêt n’a jamais souillés,

que mes paroles et mes actions n’ont jamais

démentis »... Il espère son suffrage comme

une suite de l’indulgence de toujours, « et

qui sied si bien à un Grand Maître. Vous êtes

trop juste pour exiger que touts vos confrères

soient vos égaux : et vous m’aves écrit autre-

fois sur un sujet à-peu-près semblable,

multæ

sunt mansiones in domo patris mei

 »…

Voltaire a noté en tête de la lettre :

« M. Dubelloi ».

On joint

une L.A.S., Paris 3 février, à

Jean-François DUCIS (1 page in-4, adresse),

le félicitant de son succès : « il faut espérer

que la haine irritée de voir deux Poëtes Tra-

giques intimement unis, n’aura pas dit, ou

aura dit en vain : Mais qu’ils ne soient unis,

s’il se peut, qu’un moment. Hélas ! elle n’a

rien à craindre ; notre exemple ne gâtera

personne, et nous ne lui enleverons pas de

sujets »… ; plus un billet autographe.

savoir ce qui se passe dans les environs

de Luxembourg…

Versailles 7 septembre

1759

. Longue lettre relative aux opérations

du maréchal de CONTADES, qui doit porter

des troupes dans la région de Coblentz et

de Cologne. Il faut « rassurer les esprits ; je

vois par ce qui me revient de touts côtés,

qu’il s’est répandû une terreur capable de

tout perdre ; je connois vôtre courage, […]

il faut redoubler de vivacité pour animer

le zele des autres, et arrester leur fraïeur

mal entendüe »… Munster semble menacé

par l’ennemi, mais ses forces ne seraient

importantes qu’aux dépens de l’armée du

Prince Ferdinand ; il espère que Gayon fera

une bonne défense et occupera l’ennemi

assez de temps pour donner à Contades

celui d’agir…

On joint

une L.S. en partie autographe,

Nice

2 septembre 1747

, au marquis de LANGERON

(3 pages et demie in-4).

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