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les collections aristophil
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RÉGNIER Henri de
(1864-1936) [AF 1911, 39
e
f].
MANUSCRIT autographe signé « Henri de Régnier de
l’Académie Française »,
Le Tricentenaire de l’Académie
Française
, [1935] ; 6 pages et demie petit in-4.
400 / 500 €
À l’occasion de la célébration du Tricentenaire de l’Académie, Régnier
revient sur les circonstances de son établissement et sur son évolu-
tion : « les réunions privées furent le point de départ d’une institution
qui a tenu et tient un rang important dans l’histoire des lettres et qui
confère à ses élus un titre qui est, sinon une certitude, du moins
une présomption d’Immortalité ». Il rend hommage aux premiers
membres. Puis il suit les évolutions et les rôles de cette Académie
dans l’histoire, s’attardant sur certaines de ses innovations, telles que
la fondation du Grand Prix de Littérature, du Prix du Roman, la rédac-
tion du Dictionnaire. Il montre aussi l’élargissement de l’Académie à
d’autres disciplines que les lettres…
On joint
un manuscrit a.s. d’une chronique,
Ceux de jadis et d’au-
jourd’hui
(5 p. in-4), sur HITLER et « la profonde et haineuse rancune
que l’Allemagne a gardée de la défaite » ; plus 2 manuscrits autographes
incomplets d’articles de
La Vie littéraire
(10 p. in-4) sur Baudelaire,
Édouard Estaunié, André Thérive…
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RÉGNIER Henri de
(1864-1936) [AF 1911, 39
e
f].
ÉPREUVES avec corrections autographes de son
Discours
de réception
, 1911 ; [1]-25, 25 et 25 pages in-4, montées sur
onglets en un volume in-4, demi-maroquin fauve à coins
(
Pagnant
).
600 / 800 €
Trois jeux corrigés de son Discours de réception à l’Académie
française.
Henri de Régnier, élu le 9 février 1911 au fauteuil de Melchior de Vogüé,
fut reçu sous la coupole le 18 janvier 1912 par le comte Albert de Mun.
Une première épreuve, avec timbre à la date du 27 juillet 1911, porte
de nombreuses corrections et additions marginales. La seconde
épreuve est ici en deux exemplaires, tous deux présentant les mêmes
corrections, avec des additions et des passages biffés.
Henri de Régnier, après avoir adressé un « salut filial » à son beau-père
José-Maria de HEREDIA, fait l’éloge du vicomte Eugène-Melchior
de VOGÜÉ (1848-1910), et notamment de son rôle d’ambassadeur du
roman russe en France.
On a relié à la suite
une épreuve définitive ; un exemplaire du discours
imprimé (Firmin-Didot, 1912), avec envoi a.s. à Louis Loviot, couv. ;
un exemplaire des
Discours prononcés
… (Firmin-Didot, 1912), avec
la réponse d’Albert de Mun, portrait gravé d’E.M. de Vogüé, couv.