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ACADÉMIE FRANÇAISE
1071
PASTEUR Louis
(1822-1895) [AF 1881,
17
e
f].
L.A.S. « L. Pasteur », Paris 22
décembre 1885, à un maire ; 1 page
in-8, cachet de réception.
1 200 / 1 500 €
« Je viens de vous télégraphier d’envoyer
sans retard l’enfant mordue. Si elle est indi-
gente, donnez-lui billet d’aller et billet de
retour. Je pourrai me charger des frais de
séjour. Quelques personnes déjà traitées
m’ont remis pour mes indigents quelques
centaines de francs et le Conseil municipal
du Hâvre m’a envoyé mille francs pour le
même objet »…
On joint
une L.A.S. de son gendre René
VALLERY-RADOT, à propos de sa
Vie de
Pasteur
, Évian 16 juin 1906.
l’œuvre d’art est avec d’autres œuvres d’art,
comment elle s’entretient avec elles, et si elle
les imite ou les contrarie. Par ce biais, on
peut pénétrer en elle assez loin.
Les toiles de Stefa me semblent exactement
placées à la rencontre de deux grandes tra-
ditions. Dont la première est bien connue :
c’est la tradition de la matière qui commence
à Tintoret et se poursuit jusqu’à nous par Diaz,
Monticelli, Dufresne, Soutine. […] La seconde
tradition est toute nouvelle. Pourtant elle
possède en violence ce qui lui manque en
durée : aussi fanatique qu’une jeune religion.
[…] Une peinture faite de riens. Mais libre aux
images, aux idées, aux noms de venir plus
tard. […] il s’agit d’une peinture d’effusion,
plutôt que de structure »…
On joint
le tapuscrit de la traduction anglaise
de ce texte, signé « Jean Paulhan » (3 p. in-4),
avec quelques lignes autogr. d’envoi à Léon
Brillouin. Plus 2 L.A.S. : –
31 mars 1951
, à Henri
THOMAS, sur le numéro d’hommage à Gide,
et les bruits de guerre : « si par extraordinaire
les Russes sont victorieux, ils commenceront
[…] par nous débarrasser de tous les com-
munistes-français »… ; –
3.X.1958
, à André
MAUROIS, au sujet d’un article.
1072
PAULHAN Jean
(1884-1968) [AF 1963,
6
e
f].
2 MANUSCRITS autographes,
Stefa
,
[1956] ; 1 feuillet grand in-fol. avec
2 pages in-4 et une in-12, et 7 pages
in-4.
700 / 800 €
Deux états d’une préface pour une expo-
sition
.
[Préface pour l’exposition des toiles de Stefa
BRILLOUIN (1890-1966) à la galerie parisienne
de Monique de Groote en juin 1956.]
Le premier état est tracé sur une grande
feuille cartonnée (38,5 x 27 cm), avec le titre en
grosses lettres à l’encre rouge, sur les côtés
de laquelle Paulhan a fixé au scotch 3 feuillets
qui s’ouvrent comme un polyptique.
Le manuscrit de travail est écrit au recto de
5 feuillets bleus (perforés et liés d’un cordon
vert, plus le titre sur papier vert), avec de
nombreuses corrections et des additions
appelées à l’encre rouge sur les pages en
regard.
« À quoi reconnaît-on un bon poème, une
belle sonate, un grand tableau ? À ceci qu’ils
sont irremplaçables. […] En tout cas, ce que
peut dire la critique, c’est en quels termes