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48 ERPENIUS (Thomas van Erpe, dit). Arabicæ linguæ tyrocinium, id est grammatica arabica, cum varia praxios

materia.

Leyde, Jean Maire, 1656.

2 parties en un volume in-4, vélin rigide ivoire (

Reliure de l’époque

)

.

500 / 600

Première édition publiée par Jacob Golius, avec son important commentaire.

La grammaire arabe d’Erpenius est suivie, dans la seconde partie, de nombreux textes d’étude imprimés en arabe et

accompagnés d’une traduction latine et de notes :

Fables

de Luqman,

Adages arabes

, etc., ainsi que les sourates XXXI,

XXXII et LXI du Coran.

La présence de ces trois sourates est importante car, si l’on excepte l’introuvable édition princeps de

1538

, il faudra

attendre l’édition d’Hinckleman, en

1694

, pour une publication complète du Coran en arabe.

Marque au titre gravée sur cuivre par

Cornelis van Dalen

.

Des bibliothèques

Benjamin Münchhausen

en

1671

et

Alexander Balfour

en

1835

, avec ex-libris manuscrits sur le

titre.

Petit manque angulaire à un feuillet.

Schnurrer, n°81.

49 ESPRIT DES COURS DE L’EUROPE (L’), où l’on voit tout ce qui s’y passe de plus important touchant la politique,

et en général ce qu’il y a de plus remarquable dans les nouvelles.

La Haye, Étienne Foulque, 1699-1701.

4 volumes

petit in-12, veau brun, triple filet à froid, dos orné d’un cœur transpercé d’une flèche répété dans les entrenerfs,

pièce de titre rouge, coupes décorées, tranches jaspées (

Reliure de l’époque

)

.

500 / 600

Tête de collection de cette revue politique publiée par Nicolas Gueudeville, réunissant les livraisons mensuelles

parues de juin

1699

à avril

1701

en première édition.

«

L’Esprit des cours

est une mine d’informations importantes sur le quotidien de la vie politique, diplomatique et

militaire en Europe. D’esprit très anti-français et peu respectueux de Rome, ce périodique bien écrit fut au cours de la

guerre de Succession d’Espagne le censeur impitoyable d’une monarchie versaillaise à son déclin. » (François Moureau).

Interrompue en avril

1701

, à cause de l’intervention du comte d’Avaux, ambassadeur de France, qui tâcha de la faire

interdire, la publication de la revue s’est poursuivie juqu’en décembre

1710

, sous le titre de

Nouvelles des cours de

l’Europe

, puis de nouveau

L’Esprit des cours de l’Europe

.

Charmantes reliures de l’époque aux dos ornés de cœurs transpercés.

Mors inférieurs du tome III fendillés.

Dictionnaire des journaux, n°393 – Bourgeois-André, XVII

e

s., IV, n°1965

.

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