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VERLAINE (Paul).
1844-1896. Ecrivain poète.
C.A.S. au concierge de l’Hôpital Broussais. Paris, 9 juin 1895.
1 pp.
in-12 oblong.
Demandant de lui renvoyer son courrier.
Des journaux annoncent
que je sui à l’hôpital Broussais où je n’ai pas mis les pieds depuis
deux ans. Au cas où de la correspondance m’arriverait là je vous suis
obligé de bien vouloir l’adresser à M. P. Verlaine 16 rue St-Victor (…).
300 / 400 €
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VERLAINE (Paul).
1844-1896. Ecrivain poète.
Poème aut. « XII ».
S.l.n.d.
1 pp. in-12 au dos d’un bon de
souscription.
Partie d’un poème (5 strophes) qui paraitra dans le recueil
Odes en son
honneur,
édité par Vanier en 1893. Ce recueil fut composé et inspiré
par la maitresse du poète, Philomène Boudin, évoquant ici sa relation
tumultueuse et la jalousie de son amie.
Mais Sa tête, Sa tête !
Folle, unique tempête
D’injustice indignée,
De mensonge en furie,
Visions de turie
Et de vengeance ignée ;
Puis exquise bonace,
Du soleil plein l’espace,
Colombe sur l’abîme,
Toute bonne pensée
Caressée et bercée
Pour un réveil sublime
(…)
Et Voyez qu’elle est belle
Cette tête rebelle
A la littérature
Comme à l’art de la brosse
Et du Ciseau féroce,
Voyez, race future !
(…).
1 200 / 1 500 €
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VERLAINE (Paul).
1844-1896. Ecrivain poète.
Brouillon de 2 poèmes dont signé. S.l.n.d.
2 ff. in-8, encre et crayon,
ratures et corrections, petit croquis d’un soldat en coin inf. ; pli et
petit trou restauré.
Poème signé « Paul Verlaine », «
Pour Mlle D… A…
»
publié dans la
seconde édition de
Dédicace
,
avec ici varia sur le premier quatrain et
dernier tercet.
Je vous aime trop, Andrée,
Au trot [tout] comme au galop.
Vous êtes mon adorée
Au galop [tout] comme au trot.
(…).
Et prouvons nous l’espérance
En la bonne [conférence]
Qu’on se voit, au nom de Dieu.
Joint le premier du brouillon d’un poème de Verlaine, avec
d’importantes corrections et variantes, et qui sera publié dans les
œuvres posthumes ; un certificat authentique du successeur de
Vanier figure en marge.
Le voici, le jour où tu meurs
[corrigé pour :
Et voici l’instant où tu meurs]
Nuit suprême en ma nuit extrême
Deuil de deuils, douleurs [malheur] de malheurs
Il me sembre mourir deux fois [encor moi-même].
(…).
Tout ce triomphe enseveli, démence !
Mensonge ! Le néant c’est (bon) pour moi,
Pour cet être absurde et fragile,
C’est ce qu’il faut, mais quant à la loi !
Nous ne sommes pas de la même argile.
Je rentre dans la destruction
Dans le silence et les ténèbres
Toi monte dans l’Assomption
Des femmes que l’amour rendit célèbre.
Car dans l’ombre où l’on s’en ira
Ta figure entre toutes celles
De celles que l’on adora
Passe les amantes et les pucelles
(…)
De ce chef divin et royal
La gloire de t’avoir
[Verlaine hésite
entre les deux mots
beaucoup
et
surtout]
aimée
3 000 / 4 000 €
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VIAN (Boris).
1920-1959. Ecrivain.
L.T.S.
S.l.
, 1er septembre 1956.
1 pp. in-4.
Certificat relatif à ses droits d’auteur.
J’ai l’honneur de vous confirmer
que j’ai donné le mandat exclusif à la Société des Auteurs et Compositeurs
dramatiques, de percevoir et de contrôler dans le monde entier mes
droits de reproduction graphique, concernant l’exploitation de mes
ouvrages dramatiques par une maison d’édition (…).
Ce mandat est
valable pendant deux ans.
400 / 500 €
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