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TZARA (Tristan).

1896-1963. Ecrivain dada.

Manuscrit aut. « Les intellectuels français pendant la Résistance ».

S.l.n.d.

13 pp. in-8.

Article politique écrit pour la Conférence de Skoje,Tzara énonce les

actes de résistance pendant l’occupation nazie avant de se porter

plein d’espoir pour la société d’après-guerre, rappelant les alliances

entre pays européens dans l’histoire.

Invité par Tito, il exprime sa joie

de trouver en Yougoslavie

un pays en pleine réforme démocratique, en

ébullition, un pays qui, sur la voie de la liberté, a trouvé ses principes

d’indépendance, indépendance nationale, sociale, économique, juste

récompense d’un peuple travailleur que l’esprit des classes dominantes

menaçaient de réduire en esclavage. Je salue ce réveil populaire (… !)

En France, nous suivons de près vos efforts. Nous sommes persuadés

que la paix ne sera assurée que par la volonté de tous les peuples (…)

.

Tzara poursuit en faisant plusieurs parallèle avec l’histoire de France

, la Révolution française, etc.

400 / 500 €

299

VALERY (Paul).

1871-1945. Ecrivain.

Poème aut. signé « Hélène, la reine triste… » S.l.n.d.

1 pp. grand

in-8, encre rouge ; 2 ratures et corrections.

Poème de 4 strophes, signé sous le pseudonyme de « M. Doris »

que Valéry publiera dans la revue

Chimère

en août 1891.

(…) Azur ! c’est moi… Je viens des grottes de la mort

Entendre l’onde se rompre aux degrés sonores,

Et je revois les galères dans les aurores

Ressuciter de l’ombre au fil de rames d’or.

(…)

Voici les conques profondes et le clairon

Sévères qui rhytmaient le vol des avirons !

Les chansons (le chant clair) enchainent (des rameurs enchaine) le

tumulte,

Et les Dieux, à la proue héroïque exaltés

Dans leur sourire antique et que l’écume insulte

Tendent vers moi leurs bras indulgents et sculptés.

400 / 500 €

300

VERLAINE (Paul).

1844-1896. Ecrivain poète.

L.A.S. à Catulle Mendès. (Paris), 3 octobre (1888).

1 pp. in-8.

Recommandation en faveur du dessinateur et graveur Ladislas

Loëvy,

jeune homme de beaucoup de talent qui désire faire mon

portrait pour La Vie populaire (…).

Verlaine indique son adresse 14

Rue Royer Collard.

400 / 500 €

302

VERLAINE (Paul).

1844-1896. Ecrivain poète.

Poème aut. signé. « Confiance, Ode en son honneur ».

1 pp. in-8 sur

papier de registre de l’hôpital Broussais.

6 strophes du poème «

Confiance

» que Verlaine publiera pour la

revue

La Plume

en octobre 1892, avec légère variante par rapport à

sa version définitive et corrections in-fine.

Ils me disent que tu me trompes.

D’abord qu’est-ce que ça leur fait

[Chère frivole] Un serment que tu n’as pas fait ?

(…)

Tu ne m’aimes pas et la grâce

Et la force de ta beauté,

Tu me les donnes, grandes et grasse

Et voluptueuse beauté.

Tu ne m’aimes pas. Et quand même

Ce serait vrai, qu’est-ce que fait ?

« Si tu ne m’aimes pas, je t’aime.

Mais tu m’aimes, dis, par le fait ? »

1 700 / 2 000 €

301

VERLAINE (Paul).

1844-1896. Ecrivain poète.

2 L.A.S. à son ami Edmond Pelletier. Paris, 2 août 1889 & vendredi

¾ (1890).

1 pp. in-4 sur papier en-tête de l’administration générale

de l’Assistance publique, service de M. Chauffard (petite déchirure

restaurée) ; 1 pp. in-8.

1889. Evoquant ses dernières publication,

L’Echo de Paris,

Parallèlement

et la réimpression de

Sagesse.

Verlaine lui demande

s’il a pu lui procurer « per fas et nefas » une passe de chemin de fer

pour un séjour à Aix-les-Bains, et s’il a bien reçu sa nouvelles

Extrêmes

Onctions. (…) laquelle nouvelle te fut mis à la poste en même temps

que la lettre avec prière si possible de faire passer [la nouvelle] L’Echos

de Paris. As-tu reçu de chez Vanier Parallèlement et la réimpression

de Sagesse ? Sinon, réclame versement (Je bats froid à Vanier et pour

cause). (…).

Verlaine demande de venir le visiter à l’Hôpital Broussais

dont il donne l’adresse.

Réponds, n’est-ce pas. Tibi (…). 1890. A

cours d’argent, Verlaine le supplie de lui faire une avance. Désolé que

tu m’aies point répondu et craignant que tu n’aies pas reçu ma lettre,

d’ailleurs assez enveloppée, parce que confiée à un tiers, je viens

t’encore supplier, sous peine de remboursement complet et presque

immédiat (car garanties et quasi hypothèques), de m’AVANCER, par la

poste, dès ceci reçu, une somme un peu ronde (…).

Il demande de le

retrouver au Café du Croissant ou de lui avancer un mandat, ajoutant

en p.s.

Car hôpital derechef demain, si nul secours. Et tout ça pour

avoir payé dettes.

1 000 / 1 500 €

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