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beaux-arts
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MONET CLAUDE (1840 - 1926)
L.A.S., Fresselines (Creuse) 16 mai 1889, au collectionneur
Georges de BELLIO; 3 pages et quart in-8, enveloppe.
1 500 / 2 000 €
Préparation de son exposition avec RODIN à la galerie Georges
Petit
.
« Je rentre enfin dans 3 jours je serai à Giverny et quelques jours après
j’aurai le plaisir de vous voir. En attendant je viens vous demander
un grand service. […] Il s’agit d’une très importante exposition que
je vais faire à la galerie Petit moi et le sculpteur Rodin, exposition
s’adressant beaucoup au public étranger et qu’il faut faire aussi
complète que possible, vous me voyez venir n’est-ce pas. Il s’agit de
vous demander quelques-uns de vos tableaux et j’espère que vous
voudrez bien me rendre ce service. Vous seriez même on ne peut
plus aimable en m’envoyant un mot de réponse adressé à Giverny
par Vernon Eure. Puis quand je viendrai à Paris nous pourrons faire
le choix ensemble »…
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MONET CLAUDE (1840 - 1926)
L.A.S., Giverny 4 mars 1890, à Suzanne MANET;
2 pages in-8 à l’encre violette (légères fentes).
1 500 / 2 000 €
Au sujet de la souscription pour faire entrer au Louvre l’
Olympia
de MANET, et l’autorisation de reproduction du tableau
.
« Je suis désolé de ce contre-temps car c’est sur mon autorisation
qu’on est venu vous demander
Olympia
». MM. Boussod et Valadon lui
avaient écrit pour lui demander « l’autorisation de reproduire
Olympia
pour le journal
Le Figaro illustré
. Je les avais prévenu de se hâter
les prévenant que le tableau pouvait être réclamé d’un jour à l’autre
par l’administration des Musées, et le jour même je vous avais écrit
pour vous prévenir et vous prier de le remettre. Vous voudrez donc
bien le remettre cette fois, j’écris de suite à la maison Boussod. […] Le
tableau devra vous être remis dès que la photographie sera faite »…
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MONET CLAUDE (1840 - 1926)
L.A.S., Giverny 10 mars 1891, à Gustave GEFFROY;
1 page et demie in-8 à l’encre violette, enveloppe.
2 000 / 2 500 €
Il lui confirme sa venue à
la Justice
jeudi. « Mais je voudrais bien que
vous puissiez parler avant cela à CLEMENCEAU pour l’affaire de mon
fils, il n’est que temps d’agir. Et parlez dans le sens que je vous ai dit.
L’enfant, comme dit Clemenceau se trouve très bien de sa nouvelle
situation chez mon frère qui souhaite bien pouvoir le garder avec
lui. Dites bien, vous, à Clemenceau de faire tout son possible pour
cela »… [Il s’agit de son fils aîné Jean (1867-1914), qui travaillait comme
chimiste chez son oncle Léon Monet à Maromme.]
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MONET CLAUDE (1840 - 1926)
ENVELOPPE autographe, [Gare de Vernon 30 mars 1891],
adressée à Gustave GEFFROY; avec timbre et cachets
postaux.
200 / 300 €
À l’encre violette, Monet a inscrit l’adresse de son ami le grand
critique, au journal
La Justice
: « Monsieur G. Geffroy / à la Justice /
10 faubourg Montmartre / Paris ».
On joint
2 enveloppes autographes par Gustave MOREAU à Edmond
Cottinet.
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