texte
ff. 1-7v, Index alphabétique des incipit des poèmes du
Canzoniere
;
ff. 8-8v, feuillet blanc réglé ;
ff. 9-150v, Pétrarque,
Canzoniere (Rerum vulgarium fragmenta)
,
íncipit, « Voi ch’ascolati in rime… » ; numérotées I à CCCLXVI [nos 1,
3, 2, 4-79, 81-82, 80, 83-92, 94-96, 93, 97-120, 122, « Donna mi viene »,
123-242, 121, 243-339, 342, 340, 351-54, 350, 355, 359, 341, 343, 356,
344-49, 357-58, 360-66] ;
ff. 151-190,
Triomphes
, incipit, « Nel tempo de rinuova e miei sospiri… »,
avec f. 151, Triomphe de l’Amour I ; f. 153v, Triomphe de l’Amour II ;
f. 157, Triomphe de l’Amour III ; f. 160, Triomphe de l’Amour IV ; f.
163, Triomphe de la chasteté ; 166v, Triomphe de la mort I ; f. 170v,
Triomphe de la mort II ; f. 174, Triomphe de la renommée I, première
rédaction ; f. 176v, Triomphe de la renommée I ; f. 179, Triomphe de la
renommée II ; f. 182, Triomphe de la renommée III ; f. 184, Triomphe
du temps ; f. 188, Triomphe de l’éternité ;
f. 190v, feuillet réglé blanc ;
ff. 191-197, Leonardo Bruni,
Vita Petrarce
, rubrique, I
ncipit vita Fran-
cisci Petrarcae edita per Leonardum Arretinum virum clarissimum
;
íncipit, “Francisco Petrarca huomo di grande ingegnio…”;
ff. 197-197v, Pétrarque, Notes sur Laure, en latin, rubrique,
Infrascripta
epistola inventa fuit Rome in quodam studiolo Francisci Petrarce
propria manu scripta
; incipit, “Laura propriis virtutibus illustris &
meis longum celebrata…”
ff. 197v-198, Pétrarque, Notes sur Laure, en italien, rubrique,
El vul-
gare della detta epistola
; incipit, “Laura di proprie virtu illustre &
lungo tempo…”;
f. 198v, feuillet blanc réglé.
Inspiré par son amour pour Laure, aperçue pour la première fois à
Avignon en 1327, le
Canzoniere
(
Rerum vulgarium fragmenta
) comprend
366 poèmes écrits en toscan (317 sonnets, 29 chansons, 9 sextines,
4 madrigaux et 7 ballades) : l’ouvrage fixe la forme du sonnet et pose
les bases de la poésie lyrique européenne jusqu’à la Renaissance
et au-delà. L’œuvre se divise en deux parties, que sépare la mort de
Laure, en 1348. Le poète est partagé entre la représentation réaliste
de l’amour et la conception médiévale, entre le profane et le sacré,
les deux se mêlant pour culminer dans la célébration de la beauté.
Comme Béatrice pour Dante, Laure est celle qui conduira le poète au
salut. La première partie évoque la figure vivante de Laure et chante
les douceurs et les tourments de l’amour impossible ; la deuxième
est tout entière consacrée au souvenir et à l’idéalisation de Laure,
qui atteint une dimension mythologique.
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