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littérature

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HUGO VICTOR (1802-1885)

Partie de manuscrit autographe inédit

S.d., 22 pages à l’encre dans un cahier cartonné in-8, sous

chemise titré, étui (les premières pages du cahier ont été

arrachées, le premier plat du cartonnage découpé).

12 000 / 15 000 €

Partie d’un manuscrit consacré en grande partie à Madame de Staël.

Le texte fourmille également de renseignements intimes sur l’écrivain,

ainsi que sur son père, le fameux banquier Necker.

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HUGO VICTOR (1802-1885), MICHELET JULES (1798-

1874), SAND GEORGE (1804-1876), ET SAINTE-BEUVE

CHARLES-AUGUSTIN (1804-1869)

15 lettres autographes signées à Armand GRANEL

et Flavie CABROL

1 500 / 2 000 €

-

2 lettres autographes signées de Victor Hugo

in-4 avec enveloppes,

ainsi qu’une petite brochure de 4 feuillets in-16 reprenant des extraits

des Châtiments, avec envoi signé du poète, datées de décembre

1862 à juin 1863.

-

6 lettres autographes signées de Sainte-Beuve,

dont 5 avec enve-

loppes in-12 et carte de visite de l’écrivain, lettres rédigées à l’encre

noire in-4 et datées de 1864 à 1866.

-

1 réponse autographe signée de George Sand

in-4 avec son enve-

loppe et la lettre de l’admirateur qui avait provoqué cette réponse,

toutes deux datées de février 1863.

-

5 lettres autographes signées de Jules Michelet

datées de 1863

à 1866 in-4 avec 2 enveloppes et la carte de visite de l’historien.

Dans ces belles lettres à Armand Granel, Sainte-Beuve livre son art

poétique sous forme de conseils d’écrivain, malgré ses réticences

à « donner des conseils à la jeunesse », certains traitent de points

précis de versification. Il va jusqu’à confier une partie de sa méthode

en enjoignant son correspondant à « tout comprendre, mais sans

se livrer ». Dans sa lettre à madame Cabrol, Sainte-Beuve se défend

d’avoir « fondé un dîner hebdomadaire », voire « un dîner de libres

penseurs », auquel voudrait se joindre sa correspondante, et attribue

cette rumeur aux « mensonges de je ne sais quels journaux ».

Armand Granel et Flavie Cabrol appartiennent à la même famille

languedocienne et s’adonnaient tous deux à la poésie. Ils ont corres-

pondu avec Sainte-Beuve, mais aussi avec Michelet, Sand, et surtout

Hugo, comme en témoignent ces lettres : deux aimables réponses

de Victor Hugo à Flavie Cabrol, qui lui avait envoyé des vers quasi

amoureux, ainsi qu’une petite plaquette dédicacée.

provenance

Sotheby’s France, 17/06/2009

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