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les collections aristophil

140

597

HUGO VICTOR (1802-1885)

Lettre autographe signée

Guernesey, 19 août 1878, 1 page in-8

à l’encre noire

1 800 / 2 000 €

Belle lettre écrite d’exil.

« Je suis ici en plein repos, et en plein travail ;

mais de ce repos sortira le combat pour la

justice, et de ce travail sortira la paix pour la

vérité. Justice et vérité, c’est là mon double

but. »

598

HUGO VICTOR (1802-1885)

Lettre autographe signée

adressée à ses enfants

S.l.n.d., 2 pages in-16 à l’encre sur

papier de deuil

600 / 800 €

Lettre autographe adressée à ses enfants

signée « Papapa ». « Merci pour la dépêche.

Merci pour la triple petite lettre. Celle-ci est

pour vous trois, mes bien-aimés. Car Alice

aussi est mon enfant, et à l’âge de vétusté

où je suis cyniquement parvenu, je distingue

à peine, à travers l’épaisseur de mon siècle,

la vague nuance qui sépare les vingt-cinq

ans d’Alice des cinq ans de Jeanne […] Il fait

beau, je suis triste, j’attends votre retour, je

travaille ».

599

HUGO VICTOR (1802-1885)

Lettre autographe signée

S.l.n.d., 1 page in-8 à l’encre sur

papier bleu

1 100 / 1 700 €

« Je ne peux intervenir un peu utilement que

dans les questions générales ou sociales. »

Il regrette que ce que son correspondant lui

demande ne relève pas de sa compétence.

Il est joint un assignat de cinq livres [1791]

dans un petit passepartout cartonné.

L’on joint

un ensemble de 14 lettres auto-

graphes signées du poète Gabriel Vicaire, la

plupart datées de 1890.

600

HUGO VICTOR (1802-1885)

Ô jeunes

gens !

poème

autographe

16 vers sur une page in-8 oblong.

2 000 / 3 000 €

L’un des poèmes du recueil

Océan

.

« Ô jeunes gens ! Élus ! Fleurs du monde

vivant,

Maîtres du mois d’avril et du soleil levant !

N’écoutez pas ces gens qui disent : soyez

sages !

La sagesse est de fuir tous ces mornes

visages.

Soyez jeunes, gais, vifs, amoureux. Soyez

fous.

Ô doux amis, vivez, aimez ! Défiez-vous

De tous ces conseillers douceâtres et

sinistres.

Vous avez l’air joyeux, ce qui déplaît aux

cuistres.

Vos cheveux en forêt, noirs, profonds, abon-

dants,

Le teint frais, le pied sûr, l’œil clair, toutes

vos dents.

Eux, repus [« ridés »], épuisés, flétris, édentés,

chauves,

Hideux ; l’envie en deuil clignote en leurs

yeux fauves.

Oh ! comme je les hais, ces solennels gri-

gous.

Ils composent avec leur fiel et leurs dégoûts

Une sagesse pleine et d’ennui et de jeûnes,

Et, faite pour les vieux, viennent [« osent »]

l’offrir aux jeunes ! »

Variante avec le texte imprimé, au neuvième

vers. Hugo a parfois noté, entre crochets,

plusieurs variantes.

601

HUGO VICTOR (1802-1885)

Lettre autographe signée

adressée à un inconnu

S.l.n.d., 1 page in-8 à l’encre

500 / 600 €

« Voilà huit jours que je n’ai pas couché

dans un lit ».

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