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principe inflexible de ne jamais engager de dépense sans avoir de quoi

y faire face, « seul et dernier luxe d’homme du XIX

e

 s. ! »... Précisions

sur ses droits d’auteur, et sur l’immeuble de la rue du Dragon dont

il est nu-propriétaire en indivision avec son frère...

Rome 18 janvier

.

Dès que « quelque heureux hasard » lui garnira l’escarcelle, il donnera

l’ordre de commencer les travaux. « “Taper”, c’est emprunter »...

Nice 9

février

. « Grâce à votre vigilance, nous allons pouvoir attendre sans trop

de catastrophes l’heure H des travaux futurs »...

Bellême 16 juin 1938

. Il

n’appellera pas « honoraires » son chèque, mais épargnera sa susceptibilité

en le nommant « 

souvenir d’un prix Nobel

 » : « voyez le pouvoir des mots !

Si les hommes d’État responsables traitaient leurs divergences de points

de vue sans entêtement de prestige [...] et cherchaient la “formule” qui

concilie tout, – il y en a toujours une ! –, les nations vivraient en paix et

en amitié »...

Nice 26 avril 1947

, sur l’installation d’un central au gaz et

d’un téléphone à Paris, avant de faire soigner ses « guiboles » à Bagnoles.

« Et pendant que nous nous débattons dans nos petits tracas individuels,

le monde roule à vive allure vers de nouvelles catastrophes... Souhaitons

que cette course à l’abîme soit assez longue pour nous permettre de

mourir avant la culbute collective ! »...

O

n

joint

une gravure signée de Pierre

L

aprade

, annotée « 1

er

état ».

171. [

Guy de MAUPASSANT

(1850-1893)].

Jean de BONNEFON

(1867-1928). L.A.S., Calvinet (Cantal) 19 juin 1926, à

Georges

N

ormandy

 ; 6 pages oblong in-4, cachet encre

Mairie de Calvinet

, enveloppe.

200/250

M

ise

au

point

nobiliaire

sur

M

aupassant

, adressée à l’auteur de

Guy de Maupassant

. « Ne connaissant aucun Maupassant, n’ayant

jamais aperçu le romancier célèbre je suis fort à l’aise. 1° [...] aucun Maupassant n’a reçu entre

1540

et

1914

un titre autrichien ou de

simples lettres de noblesse. 2° Les

marquis

français sont connus

tous

 »... Il résume l’histoire des marquisats en France de 1505 à 1910,

et signale l’existence de titres étrangers de plusieurs espèces, et de courtoisie. « Disons donc qu’il y a 341 titres de marquis réguliers ou

justifiés : aucun Maupassant ! »... L’anoblissement de la famille par achat de charge serait possible, mais une noblesse héréditaire acquise

ainsi « serait sans intérêt car Maupassant n’était pas le fils de son père légal (il hurlait cette information quand il était le scribe de cet

imbécile de Xavier Charmes). Mais cela prend valeur pour le portrait moral d’un homme qui se dit descendant de marquis, par double

erreur

volontaire

. Quant à la mère, elle avait un orgueil de négresse et mentait comme le jet d’eau coulait dans la pitoyable demeure

des Ravenelles »...

172.

Octave MIRBEAU

(1848-1917). 8 L.A.S., 1884-1895 et s.d., à Paul

H

ervieu

; 12 pages in-8, qqs en-têtes et enveloppes.

700/800

[Audierne 2 mai 1884]

(en-tête

Les Grimaces

). Bilan de sa retraite pour se remettre de sa passion pour Judith

V

immer

 : « ma dernière

crise aura été bonne, je crois. Je n’éprouve plus au souvenir de Judith, que la tristesse que vous donnent les spectacles de la dégradation

humaine ; et je n’ai plus, pour la pauvre femme, ni colère ni haine »... Il a l’ambition et la certitude de revenir « avec un livre », et son ami

ne le reconnaîtra plus « sous le hâle de ma peau, et le bronze de mon âme »...

[Auray 15 novembre 1887]

. Il est « désespéré » de l’article

qu’il a envoyé à Magnard pour

Le Figaro

 : « Jamais je n’en fis un si mauvais, si obscur et si inutile. [...]. Je rate toujours un premier article,

comme autrefois, je ratais une femme désirée, au premier rendez-vous d’amour »... Il a mis trois jours à l’écrire, mais espère que Magnard

le refusera... « Que dites-vous de

Mensonges

[de Bourget, en cours de publication dans

Le Figaro

]

? Je trouve cela très bien. [...] Et j’ai eu

en le lisant, une grande mélancolie, car je pensais à mon pauvre

Calvaire

, et j’en avais un horrible dégout »...

[Vers le 25 juin 1888]

. Il est

plein de remords pour son article qui devait être une chose capitale pour Hervieu, mais qui a été contrarié par Magnard, en sorte qu’il

y parle aussi de Mendès... Raillerie sur le « petit Lavedan », puis sur

M

aupassant

(et ses ascensions à bord du

Horla

) : « Quand il monte

en ballon, on est sûr qu’il y a un livre au bout de la nacelle. Il me dégoûte vraiment ! Et Heredia qui va voir ça »...

Carrières [3 janvier

1895]

. Il félicite Hervieu sur la « triomphante marche, vers les hauteurs » de

L’Armature

[en cours de publication dans la

Revue des Deux

Mondes

]. « La conquête, à mains armées, de M

de

d’Exireuil par ce formidable baron Saffre, est d’un tragique sublime et poignant. Vous

avez fixé, en traits magistraux, le portrait moral de ce personnage [...] j’ai été pris aux entrailles, conquis dans mon esprit dans mon cœur,

… / …