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127

306.

LOUIS XVI

(1754-1793). P.S. (secrétaire), Versailles 28 décembre 1783 ; contresignée par le maréchal de

S

égur

 ;

vélin

in-plano en partie impr., fragment de sceau de cire brune pendant sur queue.

120/150

Commission de maître de camp lieutenant commandant du Régiment du Colonel général des hussards, pour François Esprit, marquis

de

C

hastellier

-D

umesnil

, pour commander « sous notre autorité et sous celle de notre très cher et très amé cousin le duc de Chartres

colonel général de nos hussards »... Est jointe une P.S. de Louis-Philippe-Joseph d’

O

rléans

, duc de

C

hartres

[le futur

P

hilippe

galité

],

pour faire reconnaître Chastellier-Dumesnil en ladite qualité (vélin oblong in-fol., sceau aux armes sous papier).

O

n

joint

un brevet de rente délivré au nom de J.-J.-R.

C

ambacérès

, Archichancelier de l’Empire, 1810 (vélin, taché).

307.

Hubert LYAUTEY

(1854-1934) maréchal. 3 L.A.S., [1892-1895 ?], au Dr Henri

C

azalis

(Jean

L

ahor

) ; 11 pages et demie

in-8 (plis fendus réparés à une lettre).

300/400

T

rès

belle

correspondance

.

St Germain 15 mai [1892 ?]

. Il émet des réserves à propos des idées défendues par Paul

D

esjardins

: « Je

suis pleinement de votre avis. Je souffre intimement de tout. [...] Il faudrait 3 hommes d’actions, mystérieux, résolus, imposant une

ferme volonté et une ferme formule et n’admettant aucune discussion »...

St Germain 11 octobre 1892

. Desjardins est « un théosophe

excellent, plein de bonnes intentions, mais l’antithèse de l’homme d’action, [...] quelle disproportion entre les rêves flous et la dureté

et l’urgence des problèmes actuels. [...] Nous serions plusieurs que le peuple goberait et suivrait – mais nous sommes enlisés dans cette

confiture de guimauve dont nous ne savons comment nous dépêtrer. [...] Mon rêve de la transformation de la vie intime de l’armée, de

l’urgence et de la possibilité d’y tuer le marasme, d’y jeter la vie, la lumière, la gaité, la cordialité entraînante, tout cela ce n’est qu’un

point particulier, un petit côté – et c’est le seul auquel j’ai le droit de me vouer et encore, je suis un serf, n’ayant le droit ni de parler, ni

d’écrire, ni de remuer – à supposer même que j’en eusse l’étoffe et je le nie nettement. Je suis, de par mes fonctions, le dernier à pouvoir

me mettre en avant et à organiser quoi que ce soit. Le chef de file manque »...

Hanoï le 26 janvier [1895 ?]

. Recommandation de M.

B

onhoure

, ancien chef de cabinet de Lanessan, doté du « don rare d’être au dessus des routines, des formules, [...] et de communiquer à

ce pays en élaboration une vie et une activité intenses »... Lyautey évoque sa vie à Hanoï et ses inquiétudes politiques : « Je suis encore

mal orienté. [...] Je vis au milieu de gens forts et simples qui ont tous payé un cher tribut de fatigues et de dangers et cela seul est

réconfortant déjà. [...] Les snobs sont très loin et d’ici, [...] la succession des ministres, des présidents, les maîtres chanteurs paraissent

un jeu de guignols dont un inconscient tiendrait les ficelles. Hélas cet inconscient, c’est le peuple français, et à ce régime notre chère,

notre belle, noble nation où nous avons vous et moi et d’autres senti si souvent les plus généreuses pulsations, subit de rudes assauts »...

O

n

joint

une carte de visite du général

P

étain

.

308.

Hugues MARET, duc de Bassano

(1763-1839) secrétaire d’État et confident de Napoléon. L.A.S., Saint-Cloud 7 floréal

XII (27 avril 1804), au citoyen Édouard

W

alckiers

, au Parc, à Bruxelles ; 3 pages in-fol., vignette de

Bonaparte 1

er

Consul

de la République

gravée par B. Roger, adresse avec marques postales (

Consuls de la République

et

S

t

Cloud Poste près le

Gouvernement

).

200/300

À

propos

du

château

de

L

aeken

à

B

ruxelles

[propriété de l’empereur d’Autriche, le domaine fut aliéné par le traité de Lunéville,

vendu à des spéculateurs puis racheté par le département de la Dyle]. Ce que Walckiers annonce vaut presque tout l’argent que le

château de Laeken pourra coûter. « Le premier Consul a pour le Département de la Dyle une affection particulière [...] Le château de

Laeken entre, à dater de ce moment dans l’administration de la maison du Premier Consul, et le g

al

D

uroc

, fesant les fonctions de grand-

maître, je lui ai remis toutes les pieces de l’acquisition que le premier consul a approuvée »... Sortant du « torrent des affaires », il Maret

remercie son ami de la voiture de Mme Maret, qui est « charmante  […] Le succès de la voiture est tel que tout le monde en veut » : le

ministre de la Marine demande « une berline semblable

en jaune à la mode

et sans autre changement qu’une glace etamée sur le devant

au lieu de la glace sans teint », et le citoyen

D

enon

« desire une diligence dans le même genre que la berline »...

309.

MARIE-ANTOINETTE

(1755-1793) Reine de France. P.S. avec un mot autographe « payez Marie Antoinette », Versailles,

31 décembre 1785 ; contresignée par son secrétaire des commandements

A

ugeard

(papier un peu bruni, qqs légères fentes,

infime manque marginal sans toucher le texte).

1 200/1 500

Ordre à Marc-Antoine-François-Marie

R

andon

de

L

a

T

our

, Trésorier général de la Maison de la Reine, de payer « pour

l’entretrennement et la nourriture de plusieurs officiers pour la présente année » à M. B

ERTIER

Surintendant de la Finance « la somme

de douze cents livres que nous lui avons accordée pour ses appointements pendant les six derniers mois de l’année »... La pièce porte

la signature du secrétaire de la main « Marie Antoinette », puis est

visée

de

la main

de

la

R

eine

 :

« payez Marie Antoinette », avec un

belle et grande signature.

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310.

MARINE

. 2

manuscrits

, 1800 ; 2 cahiers de 19 et 9 pages in-fol.

200/250

Extraits de comptes relatifs à l’U.S.S.

Delaware

, sloop construit à Philadelphie, racheté par la marine américaine en 1798 ; il participa à

la protection des navires marchands des attaques des corsaires français, au large des États-Unis et de Cuba. Le premier, étiqueté

Delaware.

Cargaison

, donne les comptes des ventes de poivre, sucre, café, indigo, tabac, etc., les frais engagés (équipement et main d’œuvre), et des

précisions sur des négociants américains, français et espagnols (8 mars 1799-23 mai 1800). Le second, étiqueté

Delaware

, correspond à

la période du 3 germinal au 12 fructidor VIII (24 mars-30 août 1800).