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129

314. [

Joseph-Marie, comte PORTALIS

(1778-1858) magistrat et homme politique]. Environ 350 lettres à lui adressées, la

plupart L.A.S., plus une vingtaine de minutes ou notes autographes de Portalis, 1800-1855 ; dans un carton d’archive.

400/500

Correspondance politique, administrative, religieuse, familiale, amicale ou mondaine. Outre des lettres familiales (sa sœur, sa fille

Stéphanie baronne

S

aillard

, ses cousins Billot et Auguste Portalis), de personnalités provençales et aixoises, d’avocats et de magistrats,

ou de divers pétitionnaires, on relève, parmi les nombreux correspondants : le chevalier Artaud, Raymond Osmin Bénech, Michel Berr,

Benjamin et François Delessert, président Boscheron Desportes, comte de Bray, comte Cornudet, Antoine Del Prato, Ferdinand Denois,

Pierre-Vincent Dombidau de Crouseilhes évêque de Quimper, Jacques-André Émery, chevalier de Fonvielle, comtesse Fürstenstein

d’Hardenberg, Charles Giraud, comte de Grave, comtesse d’Hautpoul, comte de La Bourdonnaye, Félix Lajard, John Lewis Mallet,

général comte de La Marthonie, comte de Marcieu, Jean-Antoine Mévolhon, Meynard de Franc, comte Mollien, sœur Marie Régis de

Montjoye, Pauline de Noailles de Montagu, Henri Morice, comtesse de Nansouty, baron E. de Pappenheim, Eugène Planard, Mathias-

Joseph de Rayneval, comtesse Regnaud de Saint-Jean d’Angely, Antoine Roux-Laborie, Pierre baron Saillard, abbé Sambucy, marquise

de Semonville, Joseph-Marie de Souza, les Torlonia, Mathieu Villenave, J.H. de Villette, etc. Beaucoup de ces lettres portent des notes

autographes de Portalis attestant une réponse, et parfois sa teneur.

Lettres et minutes de Portalis à un président au Conseil d’État (à propos de la nomination d’évêques, comme ministre des Cultes sous

l’Empire), au comte Blacas d’Aulps (compliments sur son ambassade au Vatican, 1819), au président du Conseil Villèle et au ministre

Damas (1826), à Charles X (à propos du jugement sur les émeutes antigouvernementales à Paris des 19-20 novembre 1827, 1828), à Droz

(éloge de ses

Pensées

, 1843)... Brouillons de discours à la Chambre des Pairs (sur feu le marquis de Maleville, le maintien de l’anniversaire

du 21 janvier, la Religion et l’État, les lois sur l’éligibilité, les affaires d’Orient etc.). Notes sur sa propre succession, et sur la séparation

des corps... Etc.

315.

RHÔNE

.

M

anuscrit

signé par «

R

ival

concessionnaire des mines de plomb de Chasselay »,

Mémoire relatif aux Mines de

Plomb de Chasselay au Mont d’Or, Département du Rhône

, [vers 1795] ; cahier in-fol., titre et 12 pages et demie. 300/400

M

ines

de

plomb

de

C

hasselay

. La mine de plomb de Chasselay mérite que le gouvernement s’y intéresse : elle possède six filons ;

une fonderie a été construite à Neuville-sur-Saône, où sont installés deux laminoirs pour former des tuyaux de plomb et du plomb en

table, qui peuvent être acheminés par voie fluviale jusqu’aux ateliers ; les entrepreneurs peuvent s’approvisionner facilement en charbon

de terre et de bois ; le port de Marseille délivre les objets venant de l’étranger. La grande consommation en plomb en France justifie

la création d’une école pratique à Neuville-sur-Saône, dont le directeur dirigerait aussi les travaux d’exploitation de la mine, et dont

les élèves pourraient suivre les travaux de l’intérieur des mines. Il conviendrait aussi de réguler l’exploitation des mines de charbon

de terre de Rive-de-Gier, Saint-Chamond, Saint-Etienne qui est plutôt anarchique : « Une bonne extraction, l’exploitation d’une seule

mine entreprise en grand conduite avec intelligence et selon les règles de l’art, serait préférable à toutes ces exploitations partielles.

Son produit suffirait très certainement à alimenter la manufacture d’armes et toutes les autres manufactures à Saint-Etienne »… Rival,

« accablé sous le poids de l’anarchie robespierrenne », a été obligé de suspendre les travaux ; il sollicite la création de cette école et

demande le congé pour ses deux fils retenus à l’armée, qui pourraient suivre les travaux de la mine et de la fonderie…

316.

Jean-Charles de SÉGUR

(1695-1748) prélat français, évêque de Saint-Papoul, fervent janséniste. L.A.S. comme ancien

évêque de Saint-Papoul, 8 juillet 1740, à une dame ; 3 pages et quart in-4.

200/300

L

ongue

et

belle

lettre

, pleine de ferveur religieuse, après la mort d’un ami cher [Claude-Louis de

L

a

C

hâtre

(1698-22 mai 1740),

évêque d’Agde], faisant allusion à la lettre donnée par ce dernier en 1729 [mandement pour la publication de la bulle

Unigenitus

], « une

demarche si fausse, si contraire à la religion ». Il est maintenant près de Dieu… Un évêque ne peut se taire « quand la vérité est opprimée,

l’innocence persécutée, la foy en peril, les maximes et les plus solides principes de la morale attaquées, le dogme ébranlé et le schisme

presque établi en tous lieux. Tel est dans l’exacte vérité la situation de leglise de France ». Il reproche aux évêques de garder le silence,

sous prétexte de ne pas provoquer des troubles, et de ménager les jésuites, « non moins dangereux, et aussi antichretiens » que les païens.

Il fustige ces « incendiaires avec un flambeau de schisme et d’erreur » qui « mettent le feu aux quatre coins de leglise »… Il évoque

longuement les débats provoqués dès 1713 par la bulle

Unigenitus

, « cet infame decret », et l’opposition des vrais chrétiens, malgré les

persécutions… Il prie pour demander la conversion des jésuites… Etc.

317.

SUISSE

.

M

anuscrit

,

1516-1549 (copie d’époque) ; 35 pages in-fol., sous cartonnage moderne marron.

500/700

T

raités

entre

la

F

rance

et

les

cantons

suisses

.

T

raité de

F

ribourg

entre

F

rançois

I

er

et les 13 cantons suisses des Ligues (Zurich, Berne, Lucerne, Uri, Schwitz, « Undervalden dessus

et dessous les boys », Zoug, Bâle, Fribourg, Soleure, Schaffhouse, Appenzell, avec l’abbé et ville de Saint-Gall, les trois Ligues grises,

Valais, et la ville de Mulhouse), 29 novembre 1516 : paix perpétuelle, prévoyant 700 000 écus d’or et des pensions pour les cantons,

des privilèges commerciaux et des reconnaissances territoriales, en échange de l’engagement des Suisses de ne plus jamais combattre la

France et de permettre à la France de recruter des troupes en Suisse. –

T

raité

de

S

oleure

entre

H

enri

II et les 11 cantons suisses des

Ligues, 6 juin 1549 : alliance défensive entre la France et les cantons catholiques et leurs alliés (l’abbé de Saint-Gall, les trois ligues

des Grisons, le Valais et Mulhouse), étendue aux territoires sous domination française (Asti, Gênes, le Bolognais), avec conditions

financières avantageuses pour les soldats des cantons, et l’assurance de ne jamais servir sur mer.

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