114
271. [
FRANÇOIS I
er
].
M
anuscrit
, 1526-1529 (copie d’époque) ; 37 pages in-fol. , sous cartonnage moderne marron (légère
mouillure à un coin).
500/600
T
raité
de
M
adrid
entre
F
rançois
I
er
et
C
harles
Q
uint
, du 14 janvier 1526, précédé par la lettre circulaire de diffusion datée du 20
octobre 1529. Le traité « restitue » à l’Empereur la Bourgogne et ses dépendances. Le Roi de France renonce à ses droits sur Naples,
Milan, Asti et Gênes, s’engage à fournir une armée à l’Empereur pour le voyage du couronnement et la lutte contre les Turcs, et il
abandonne la Flandre, l’Artois et Tournai, rend ses biens au connétable de Bourbon et abandonne ses alliés. Il s’engage également à
épouser Éléonore de Habsbourg, sœur de Charles Quint. [Malgré les garanties – serment sur son honneur de roi et de chevalier, envoi
du Dauphin et son frère comme otages –, le traité ne sera pas exécuté, mais ses clauses seront reprises par le traité de Cambrai.]
272. [
FRANÇOIS I
er
].
M
anuscrit
, 1529 (copie d’époque) ; 15 pages in-fol., sous cartonnage moderne marron ; en français et
en latin.
300/400
T
raité
de
C
ambrai
(P
aix
des
D
ames
)
et
traité
de
B
ologne
.
« Extraict du traicté de
C
ambray
» du 5 août 1529, dit Paix des Dames parce que négocié par
L
ouise
de
S
avoie
, mère de François I
er
,
et
M
arguerite
d
’A
utriche
, tante de l’Empereur Charles Quint. Le Roi de France cède Hesdin, Lille, Douai et Tournai, et renonce à la
Flandre et l’Artois, au duché de Milan et au royaume de Naples ; il s’engage à verser deux millions d’écus pour la libération des fils de
France, à payer les dettes de l’Empereur envers Henry d’Angleterre et à réhabiliter le connétable de Bourbon ; il épousera la sœur de
l’Empereur.
T
raité
de
B
ologne
du 23 décembre 1529, entre le Pape
C
lément
VII, l’Empereur
C
harles
Q
uint
, son frère Ferdinand de Hongrie,
le duc de Milan (François II Sforza) et le doge de Venise (Gaspard Contarini). Complément (en latin) du précédent : Charles Quint
pardonne au duc de Milan son adhésion à la Ligue de Cognac, dirigée contre lui-même ; il remet les Medicis en possession de Florence
et se fait couronner à Bologne par le Pape Roi de Lombardie et Empereur du Saint-Empire romain germanique.
273. [
FRANÇOIS I
er
]. 3
manuscrits
, 1543-1544 (copies d’époque) ; 13 pages in-fol., 58 pages petit in-fol., et 12 pages in-fol.,
sous un cartonnage moderne marron (le premier en latin).
500/700
T
raité de
paix
perpétuelle
entre
C
harles
Q
uint
et
H
enry
VIII, signé à Londres le 11 février 1543 : les deux souverains veulent obliger
François I
er
à renoncer à l’amitié turque qui scandalise la Chrétienté et affaiblit l’Empereur ; ils se garantissent un appui mutuel dans
leurs revendications territoriales...
T
raité
de
C
répy
-
en
-L
aonnois
du 18 septembre 1544, entre
F
rançois
I
er
et
C
harles
Q
uint
, par lequel le Roi de France renonce à ses
prétentions sur Naples et à sa suzeraineté sur la Flandre et l’Artois, et abandonne le Piémont et la Savoie, l’Empereur renonçant au duché
de Bourgogne. Charles d’Orléans, l’un des fils de François I
er
, doit épouser soit l’infante Marie, fille de Charles Quint, qui apporterait
en dot la Franche-Comté, soit une fille de son frère Ferdinand, avec en dot le Milanais. Les deux contractants s’engagent à combattre les
Turcs et à rétablir l’unité religieuse. – Extrait du traité de « Crecy » [Crépy], avec rubriques marginales.
274.
Charles de GAULLE
(1890-1970). L.A.S., 21 novembre 1954, à Louis
H
erland
à Toulouse ; 4 pages in-8 à son
en-tête
Le général de Gaulle
, enveloppe autographe.
1 500/2 000
T
rès
intéressante
lettre
sur
la
situation
en
I
ndochine
.
Il remercie son ami de sa lettre : « vous me
dites, en somme : “Je ne vous ai pas suivi,
vous m’avez déçu. Mais soyez le guide !” Si
vous-même – et quelques autres – pouvez
un jour résoudre votre propre contradiction
sur ce point, mon problème, sans doute,
sera résolu »... Quant à l’Indochine, et
au projet d’un éventuel départ d’Herland
pour Hanoï : « Mon sentiment, qui est
aussi celui de [Jean]
S
ainteny
, du général
de
B
eaufort
(commission de contrôle)
et de [René]
C
apitant
(qui revient tout
justement d’Hanoï et m’en a parlé), est
qu’il faut et qu’il est possible de garder
une place à la France au Tonkin, aux points
de vue : culturel, économique et même
politique. Le Lycée français est accablé
de demandes d’inscription. Mais, bien
sûr, si nous continuons comme le régime
l’a toujours fait et continue de le faire,
à n’avoir pas de politique “française”,
(mais le régime en est-il capable ?), nous
… / …