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84

237.

MUSIQUE

. Plus de 100 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. adressées à Joseph

D

i

G

irolamo

, rédacteur de la

revue

Salabert actuel

, années 1980-1990.

500/700

Gilbert

A

my

, Claude

B

allif

(notice autobiographique), Alain

B

ancquart

(notice sur sa

Sonate pour flûte seule

), Georges

B

œuf

, Jean-Yves

B

osseur

, André

B

oucourechliev

, Marius

C

onstant

, Hugues

D

ufourt

, Pascal

D

usapin

(signature musicale,

plus vœux en photocopie), Philippe

F

énelon

, Alain

F

éron

(ms musical,

Mordre en sa chair

), Graciane

F

inzi

, Harry

H

albreich

, Betsy

J

olas

, Milko

K

elemen

, Marcel

L

andowski

, Alain

L

ouvier

, François-Bernard

M

âche

, Ivo

M

alec

, Philippe

M

anoury

, Bruno

M

antovani

, Marc

M

onnet

, Luis de

P

ablo

(7), Michèle

R

everdy

, Jean-Claude

R

isset

(4), Frank

R

oyon

L

e

M

ée

, Patrice

S

ciortino

, Michel

T

abachnik

, Gilles

T

remblay

(sur Xenakis), Iannis

X

enakis

(et photocopie d’un hommage à

Maurice Fleuret), etc.

238.

MUSIQUE ET SPECTACLE

. 10 lettres ou pièces signées, la plupart autographes signées.

100/120

Gustave

C

harpentier

(2), Abel

D

eval

(sur le

Théâtre de l’Athénée

), Paul

D

erval

des

Folies-Bergère

(2), Georges

D

erval

du

Gymnase

(4), Camille

E

rlanger

.

239.

PANTOMIMES

. L.A.S. de

B

itthemer

, Paris [1805], au ministre des Affaires étrangères [Charles-Maurice de

T

alleyrand

] ; 3 pages in-fol.

100/150

Ancien élève et successeur d’Audinot à la direction de son théâtre [de l’Ambigu-Comique], le mime résume les aléas

de sa carrière à Rouen et au Havre ; revenu à Paris il conçut « le dessein de presenter à Sa Majesté l’empereur un plan

de spectacle pour son royaume d’Italie. Je soumets ce projet très concis à vos lumières, comme à l’homme de l’Empire

le plus capable d’apprécier les bonnes intentions, d’utiliser les talents et de favoriser les artistes »... Il propose de

rassembler des artistes de mérite pour porter en Italie « le genre français des mélodrames et des pantomimes et faire

revivre dans ce pays un spectacle si acrédité chez les Grecs et les Romains et qui doit plaire d’autant plus généralement

qu’il parle à tous les cœurs et se fait entendre à toutes les nations […], j’éleverais un théâtre école pour la pantomime

d’action »…

240.

Jean-Paulin Habans, dit PAULUS

(1845-1908) chanteur et comédien. 23 L.A.S., 1875-1899, à

sa

femme

R

osa

 ; 70 pages formats divers, 4 à en-tête (

Paulus , Propriétaire vinicole

,

Édition Paulus

,

Répertoire Paulus

,

Eldorado), 4 enveloppes, une adresse (défauts, fentes et mouillures).

1 500/1 800

I

ntéressante

correspondance

intime

sur

la

vie

de

couple

difficile

d

un

chanteur

à

succès

.

Après les lettres respectueuses et amoureuses du début (ils se marient en 1883), des dissensions apparaissent,

l’épouse se plaignant d’être délaissée par son mari trop pris par son métier.

Barcelone 24 avril 1896

 : « Ne sois donc

pas injuste – tu as en moi un mari modèle, un homme fougueux peut-être – ne t’en plains pas, il y en a tant qui sont

trop flegmatiques. […] Oh ! que tu te gobes de t’appeler Madame Paulus […] Allons voyons, réconcilions nous – j’en

ai besoin, moi – Je te gobe tant – Ma femme, Ma Rosa, c’est mon bien, j’en veux à corps perdu […] Et puis fiche moi

la paix avec mes autres attachements – Merde pour mes autres attachements, c’est toi qui est mon attachement »…

Une séparation de biens se fera en 1886, mais ils restent cependant en bons termes. Il est continuellement en tournée

et lui écrit de Lyon, Bruxelles, Bucarest (

5 novembre [1889]

) : « Quant aux pays que je traverse, c’est extraordinaire

d’impromptu […] Wien a son chic – Budapest son originalité et Bucarest son Rastaquouérisme […] Mon séjour ici est

une émotion. Toute l’aristocratie a loué pour les 5 jours les belles places » ; il en est de même à Saint-Pétersbourg

malgré la neige. De

Nice (janvier 1890)

, alors que sa femme est malade, il lui redit son amour : « Sitôt un mot, un geste,

je redeviens pour toi ce que j’étais, ce que je serai toujours », il veut la voir heureuse : « tu as tout pour l’être – tes

beaux enfants, la fortune, et ton homme anti-divorcique, sympathique et romantique » ; il évoque ses succès : « j’ai

chanté hier soir devant une salle encore archi-comble. Le succès a été plus puissant – l’acclamation est synonyme de

Paulusisme »…

Londres (octobre 1891)

 : « Ici, j’ai un succès inimaginable, j’en suis ébaubi » ; malgré sa méconnaissance

de la langue, il veut continuer : « il y a fortune – et je ne veux pas la manquer, puis je lache la France pendant quelque

temps, tu saisis »… Il se réjouit de ses bonnes recettes, et lui envoie de l’argent, demande des nouvelles de ses enfants,

évoque la fatigue des tournées.... En septembre 1896, il évoque Bataclan : « Je ne suis pas prêt à y chanter, et désire

même n’y pas chanter du tout », et il revient sur leur relation difficile : « Si tu fais la maline pour le divorce, j’invoquerai

les termes de ta lettre du 14 septembre 1896 –– Attrappe !!! et puis comme tu le dis je pleurnicherais tellement devant

le juge en ta présence, que tu seras la première à retirer ton instance de divorce »… [Ils divorceront en 1901].

O

n

joint

3 L.A.S. à son fils Jean et ses enfants (1908), un programme signé de l’Eldorado à Nice (1908) 2 cartes dont

une signée et une attestation pour une domestique (1906). Plus 2 L.A.S de

C

oquelin

C

adet

, une de Maurice

R

ostand

,

et

uns P.S. d’Eugénie

B

uffet

à Paulus ; ainsi qu’un ensemble de cartes de visite de condoléances après la mort de Paulus

(1

er

juin 1908) : Cassive, Harry Fragson, Félix Galipaux, Félix Mayol, l’épouse de Polin, et deux télégrammes d’Aristide

Bruand et Max Dearly.