25
62.
Julien GRACQ
(1910-2007). 3 L.A.S., Saint-Florent 1991, à Jean
S
uquet
chez
Actual
; 3 pages oblong in-12
(cartes), une enveloppe (photographie jointe).
300/400
9 décembre
: « Je ne sais si mes livres méritent ce commentaire lyrique et trop élogieux – mais je suis sensible à sa
chaleur et à sa sincérité »…
20 mars [1991]
. Remerciant pour l’envoi du livre
Le Grand Verre rêvé
, consacré à Marcel
D
uchamp
: « sachant combien vous vous êtes intéressé de près […] à cette œuvre pour moi profondément énigmatique
[…], je vais avoir plaisir à vous prendre pour guide »…
1
er
mai
: « Je suis de votre avis. L’œuvre de Duchamp est allée
“où va toute chose” qu’elle soit d’art ou d’anti-art. Nul n’y peut rien, mais son esprit s’en détache ; il reste, comme
vous faites, à le préserver »…
63.
Pierre GRIPARI
(1925-1990).
M
anuscrit
autographe,
La Maison aux sept pignons
, [1966] ; 18 pages in-4.
400/500
A
daptation
radiophonique
du
roman
de
N
athaniel
H
awthorne
,
La Maison aux sept pignons
(1851), diffusée sur France-
Culture le 29 décembre 1966, et recueillie dans les
Adaptations théâtrales
publiées en 1985 à L’Âge d’Homme à
Lausanne.
Le manuscrit, d’une petite écriture au stylo bille bleu sur papier jaune, de premier jet avec ratures et corrections,
avec des notes et additions en marge, semble correspondre à d’importants développements ajoutés à un premier
manuscrit, auquel il renvoie à plusieurs reprises. La Scène I (p. 1-3) est un dialogue parfois ironique entre les deux
récitants ; la Scène II (p. 4-9) met en scène au début Holgrave et le petit garçon, puis viennent d’autres personnages ;
la Scène III (p. 10-15), « le salon au portrait », commence par un dialogue entre Hepzibah et Phoebé ; la Scène IV
(p. 15-16), « L’atelier », termine la 1
ère
partie. Les deux dernières pages (17-18) donnent la Scène V, avec le début de la
2
e
partie, avec renvoi final au manuscrit.
64.
Sacha GUITRY
(1885-1957).
M
anuscrit
autographe,
Fursy
…, [mai 1929] ; 1 page in-4.
150/200
Début d’un hommage au chansonnier Henri
F
ursy
, décédé le 14 avril 1929, annonçant la tenue d’un gala pour récolter
des fonds pour sa jeune veuve et sa fille adoptive : «
Fursy laisse une femme et une petite fille
… mais c’est tout ce qu’il
laisse ! Et il n’a pas fallu le dire deux fois à ses camarades – et je suis bien sûr qu’il n’y aura pas besoin de le répéter
aux lecteurs du
Figaro
. Les chansonniers de Montmartre ont bien voulu me demander de les aider et d’organiser avec
eux une représentation au bénéfice de ces deux êtres pitoyables », au Théâtre de l’Empire… [avec la copie dactyl. de
la suite du texte, publié dans
Le Figaro
du 11 mai 1929].
On joint une page autographe de brouillon de poème, au crayon ; plus un croquis au crayon, probablement un plan
de jeu de scène.
renoncer à un plan de vie bien différent
qui occupe mon imagination depuis 14
ans, il faut pour me faire abandonner
l’idée de vivre sous un plus beau ciel et
dans un parfait repos, à l’abri de toute
tracasserie causée par l’envie, dans
l’indépendance, la paix inaltérable »,
que sa conduite soit nette aux yeux de
l’Empereur : « Si l’empereur dit qu’il le
desire, me voilà engagée pour le reste
de ma vie avec un dévouement sans
bornes »… – Sur ses scrupules quant à
ses démarches auprès de l’Empereur…
– Elle a reçu une lettre charmante de
la reine de Naples…– Elle est invitée à
déjeuner chez M. de
T
alleyrand
… Etc.
Jeudi 20 juin 2019 à 14 heures