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120

333.

CROISIÈRE NOIRE. Louis AUDOUIN-DUBREUIL

(1887-1960) explorateur et militaire. 8 L.A.S. et 1 L.A.,

et 8 photographies originales, 1924-1948.

400/500

E

nsemble

de

documents

du

chef

-

adjoint

de

l

expédition

C

itroën

en

C

entre

-A

frique

de

1924-1925,

dite

la

« C

roisière

N

oire

 »

.

Correspondance amicale à son voisin et ami P.

P

ietri

,

ou à d’autres, où il est question d’invitations à dîner ou à

consommer l’alcool et le tabac obtenus par le bon Abdallah,

d’un dessin et d’un tableau exécutés par son ami, d’un

cadeau de flacons pour un prochain voyage… « Je suis un

sauvage – redevenu sauvage »…Hommage appuyé à l’ami,

le conseiller et l’avocat, dont il loue le talent et la courtoisie

(Zarzis, 8 mai 1948)… Photographies d’arbres et arbustes

d’Afrique du Nord montées sur 4 feuilles, avec légendes

autographes, destinées à publication… Programme d’une

soirée de gala à l’occasion de la projection de

La Croisière

noire

au Théâtre municipal de Tunis, 19 mai 1928, et carton

d’invitation.

O

n joint

l’éditionoriginalede

LaCroisière noire, expédition

Citroën Centre-Afrique

de Georges-Marie Haardt et Louis

Audouin-Dubreuil, avec 80 gravures hors-texte, 4 cartes

et 57 compositions décoratives (Plon, 1927, gr. in-4, couv.

illustrée, qqs rousseurs int.), et

envoi

a.s. du 28 juin 1940 :

« Après des années d’amitié, après avoir vécu des heures

tristes et joyeuses, nous nous sommes retrouvés, un soir de

malheur, et en regardant le beau lac, […] Carthage, nous

nous sommes évadés dans l’Afrique Noire et dans les jours

d’autrefois »...

334.

Marie CURIE

(1867-1934). L.A.S.,

Paris

25 avril 1910, à l’éditeur

G

authier

-V

illars

 ; 1 page et demie in-8,

en-tête

Faculté des Sciences de Paris. Laboratoire de Physique générale

.

4 000/5 000

A

u

sujet

de

l

édition

de

son

T

raité

de

radioactivité

(2 vol., Gauthier-Villars, 1910).

Elle presse l’éditeur d’activer « l’envoi des épreuves du second volume de mon livre. Je ne pense pas qu’il soit bon de

faire paraître les deux volumes à un certain intervalle de temps, parce que ces volumes forment un tout inséparable. De

plus, il est désirable de

faire paraître le tout aussi tôt que possible

parce que, les placards étant déjà tous corrigés, je

serais très ennuyée d’avoir à faire encore des corrections importantes qui pourraient être occasionnées par des travaux

pouvant paraître prochainement. Enfin je tiendrais essentiellement à avoir fini avec cette publication parce que je ne

puis entreprendre de travail sérieux d’aucune espèce avant d’être sûre que je ne serai plus dérangée par le souci des

modifications et des perfectionnements de ce livre, de la correction d’épreuves etc. »…

335.

René Dufriche DESGENETTES

(1762-1837) médecin militaire, médecin en chef de l’Armée d’Égypte et du

Val de Grâce. L.A.S., 27 vendémiaire XII (20 octobre 1803), au conseiller d’État Antoine-François

F

ourcroy

,

chargé de la direction de l’Instruction publique ; 1 page in-4, en-tête

Hôpital militaire de Paris, au Val-de-

Grâce

.

150/200

Il lui recommande « mon compatriote le C

n

Louis

D

ubois

ex-bibliotecaire du département de l’Orne, dont le zèle

ardent et les talents se trouvent sans emploi par la supression de l’Ecole centrale »…

O

n

joint

une L.A.S. de

L

usigny

, premier médecin de S.M. [le roi de Hollande, Louis Bonaparte], à M. de Senegras,

grand-maître de la Maison du Roi [de Hollande], Aix-la-Chapelle 17 septembre 1806.

336.

Henri DUPUY DE LÔME

(1816-1885) ingénieur militaire, homme politique et administrateur. P.A.S. comme

« conseiller d’État, commissaire du gouvernement », 17 mai 1864 ; 1 page in-4 sur carton, tranches dorées.

100/150

Pour un album, il copie un extrait d’une intervention au Corps Législatif, sur la nouvelle flotte cuirassée de la Marine.

« Dans cette question d’art nautique qui change radicalement les conditions des marines militaires, la France a pris

les devants […]. Go ahead ! disent nos voisins. De tout temps aussi le cri favori de la France a été : en avant ! Et c’est

maintenant plus que jamais notre droit »…