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imposer directement sur le proprietaire en execution de l’edit de 1766 »… Il lui soumet un précis de l’affaire, ainsi
qu’un mémoire sur « les atteintes portées aux privileges. Cette question n’est pas decidée, elle interesse directement
la cour des aides. Je vous supplie de vouloir la prendre en consideration et d’en conferer avec M. Dormesson et M.
le control. g
l
. Je ne scais pas en vertu de quelle loi on commence à imposer les exempts pour leur bois, prés &c et s’il
n’y a point de loi formelle, des lettres ne parroissent pas suffire pour detruire d’anciens privileges. Or lédit de 1766 qui
est la derniere loi n’en dit rien »…
Il sollicite aussi pour la ville d’Orléans le rétablissement de l’exemption de franc-fief, « impitoiablement » supprimée
par l’abbé
T
erray
: « on vouloit de l’argent actuel, et l’on a si bien fait par cette operation grevée de 8 sols pour livre, et
par les 5000
ll
de confirmation de noblesse exigés la meme année, qu’on n’a laissé dans cette pauvre ville (sauf chez les
negotians) que les deux sols pour livre de l’argent qui pouvoit etre entre les mains des proprietaires fonciers en 1770,
et plusieurs privés de près de deux années de leur revenus ont été reduits a emprunter pour vivre. J’en puis citer un
qui a paié 8400
ll
le roi de Prusse n’est pas plus expert à lever des contributions »…
Il ajoute qu’il joint à sa lettre « une petite plaisanterie que je me suis amusé à faire, et qui contient quelques verités
utiles mises à la portée du peuple » [probablement sa
Lettre des laboureuses de la paroisse de Noisy, près Versailles
,
qui sera imprimée en 1777]…
Note autographe de
M
alesherbes
en tête : « sur l’imposition de vignes et sur le franc fief demandé par la ville
d’Orléans ».
347.
MÉDECINE
. 35 lettres ou pièces, la plupart L.A.S. ou P.A.S., fin XVIII
e
-XIX
e
siècle.
500/700
Jean-Louis
A
libert
, Charles-Louis-François
A
ndry
(1813, comme « Médecin consultant » de l’Empereur, certificat
médical), Étienne-Marin
B
ailly
(1836 à M. de La Saussaye, plus ms d’un discours sur sa tombe), Jacques-François
B
aron
(1844, ordonnance), Jean
C
iviale
, Maxime
D
urand
-F
ardel
(bon pour des bains gratuits à Vichy, 1853), Johann-Friedrich
E
rdmann
, Pierre-Élie
F
ouquier
(à Gabriel Andral), Auguste-Nicolas
G
endrin
(1860), Auguste
G
odart
(certificat médical,
1845), Adolphe
G
ubler
(à un savant collègue), Noël
G
uéneau
de
M
ussy
(ordonnance), Paul
G
uersant
, Natalis
G
uillot
(certificat médical, 1848), Samuel
H
eller
(1824), André-Marie
L
allemant
(comme chirurgien en chef de la Salpêtrière,
certificat pour un élève externe, 1804), Augustin-Jacob
L
andré
-B
eauvais
(certificat médical, 1825), Amédée
L
atour
(2, 1864),
L
e
B
oucher
(1788), Auguste
L
emontagnier
(au Dr Civiale, Châteaulin 1828), Jean-Jacques-Joseph
L
eroy
d
’É
tiolles
(1854), Louis
M
acartan
(parlant d’Abel de Pujol), Joseph-François
M
algaigne
(au Dr Lemire), Charles
M
archal
de
C
alvi
(procuration, 1854), Alexandre
M
ayer
(sur le changement d’adresse de
La Presse médicale
, 1853), Auguste
M
illard
(1870), Mathieu
O
rfila
(autorisation à un médecin de pratiquer les «
touchers
» de sa clinique en présence de
la sage-femme en chef, 1842 ; et sa femme Gabrielle), Philibert
P
atissier
, Philippe
R
icord
(2), Francesco
R
ognetta
(sur
les
Annales de thérapeutique et de toxicologie
, 1843), Hippolyte
R
oyer
-C
ollard
(à son oncle), Jean
S
ayoux
(détail de
dépenses pharmaceutiques, La Rochelle 1787), Armand
T
rousseau
.
348.
MÉDECINE
. 5 L.A.S. ou P.A.S., 1805-1864 et sans date.
100/150
Jean-Louis
A
libert
(à Mme de Genlis), François
B
roussais
(ordonnance), Jean-Baptiste
N
acquart
(prescription, cosignée
par
L
isfranc
, de pilules, infusions, régime alimentaire etc.), Antoine
P
ortal
(longue prescription détaillée pour une
demoiselle), Alfred
V
elpeau
(à un confrère, pour « écouter vos misères pathologiques »).
349.
Louis PASTEUR
(1822-1895). P.A.S. « L.P. », [1866 ?] ; 10 lignes au crayon en marge d’une pièce manuscrite
de 3 pages et quart in-4.
700/800
S
ur
sa
polémique
avec
le
savant
italien
G
iovanni
C
antoni
(1818-1897)
, dont les recherches sur la maladie du vers à soie
et les expériences sur les germes contredisaient celles de Pasteur.
On a traduit ici un extrait des comptes-rendus de l’Institut royal lombard, présentant les expériences de Cantoni sur
la production des vibrions dans les liquides bouillis, dans la séance du 30 août 1866. Cantoni félicite ses confrères
ironiquement de l’élection de Pouchet et Pasteur comme membres correspondants : « c’est une preuve qu’ils pratiquent
le
doute, père des inventions
, et il regrette que l’Académie de France ait laissé percer un jugement préconçu, dans
la question des générations spontanées »… Puis il expose les conclusions de ses expériences avec Oehl mettant en
doute les travaux de Pasteur et « la doctrine des germes »…
Pasteur a écrit en marge : «
Travail très léger.
Cet auteur ne s’est pas rendu compte de mes expériences sur le lait et
sur l’eau de levure qui a bouilli avec de la craie. Il ne fait aucune allusion à l’état neutre ou alcalin ou acide du liquide.
Enfin comment les expériences sur le sang et l’urine qui n’ont pas été chauffés, ne les frappent-ils pas ? L.P. »
350.
Louis PASTEUR
. L.A.S., 3 novembre 1877, à une demoiselle ; ¾ page in-8 (photographie jointe).
1 000/1 200
« Quand on avance en âge, Mademoiselle, c’est un des charmes de la vie d’être agréable à la jeunesse aimable. Aussi
j’éprouve un double plaisir à penser que ces lignes, que vous désirez joindre à vos autographes, vous seront remises
par votre petite amie de la rue d’Ulm »…