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128

351.

Louis PASTEUR

. L.S.,

Paris

23 mars 1891 ; 1 page et demie in-8, en-tête

Institut Pasteur

.

200/300

« Je vous devais déjà une réputation fort inattendue de graveur. Vous me donnez maintenant un titre de bibliophile

en m’envoyant ce beau livre. Tout me plaît dans ces mémoires de Madame de Staal, qui auront, grâce à vous, un regain

de célébrité »… [

Mémoires

de Madame de Staal, illustrations de C. Delort (L. Conquet, 1891)]

352.

Pierre-François PERCY

(1754-1825) chirurgien militaire. L.A.S., Augsbourg 8 thermidor VIII (27 juillet 1800),

au citoyen

R

oussillon

, médecin de l’hôpital de Poppelsdorf, près Bonn ; 1 page et demie in-4, adresse avec

marque postale

4

e

D

on

Armée du Rhin

(taches).

400/500

Il ignorait les scènes scandaleuses qui ne cessent d’avoir lieu autour de lui : « comment avez-vous fait pour tarder

si longtems à me révéler de telles horreurs ? La suppression du théatre où quelques mauvais sujets ont joué, jusqu’à

ce jour, un rôle si coupable et si honteux, va disperser ces acteurs dignes de votre animadversion et de la mienne. Ils

tomberont sous une surveillance moins éloignée, et par consequent plus active. Je renonce avec plaisir au droit de les

diriger, et me désiste de même du titre de leur chef. Le mal qu’ils ont fait a trop duré. Le tems de l’expiation approche.

J’espère que la réforme qui doit se faire, à la paix, les rendra à l’obscurité d’où je ne m’aviserai point de les tirer jamais

– vous ferez désormais partie de l’armée du Bas-Rhin. […] Le g

al

A

ugereau

enverra des troupes du côté de Mayence et y

viendra peut-etre lui-même. Tachez de vous séparer de ces hommes sans pudeur qui n’ont en partage que le plus sot

orgueil, et la plus repoussante ignorance »…

353.

Jean-Rodolphe PERRONET

(1708-1794) ingénieur des ponts et chaussées et inspecteur général des

salines. L.A.S., Dreux 4 mai 1738, à M. Demotes ; 4 pages in-4.

200/250

Il a reçu les ordres de M. de La Bourdonnaye concernant le chemin de Nonancourt, et il a fait la répartition entre les

paroisses, des réparations à faire sur 6800 toises, « dont 2850 sont sur Paris, et il reviens à chaque homme pour sa tache

total, quatres toises de longueur de chemin, ce qui peut estre fait en deux années eû egard au nombre des voitures

&

a

. […] J’ay dessein de doner au chemin sur Rouën 48 pieds de largeur entre les fossés et 20 p

d

de chaussée »… Il leur

faudra deux piqueurs, un chef d’atelier, des brouettes et camions, « et je ne scay si je puis commander ces équipages

ni aux frais de qui ils seront payés »…

O

n

joint

un certificat d’études aux Ponts et Chaussées pour Théodore

I

zoard

, signé par Jacques-Élie

L

amblardie

,

Pierre-Charles

L

esage

et Pierre

C

lément

, 1794.

354.

Adhémar de SAINT-VENANT

(1797-1886) physicien et mécanicien (Académie des Sciences). 2 L.A.S.,

Vendôme 1876, à Michel

C

hasles

 ; 5 pages in-8.

120/150

D

eux

belles

lettres

à

un

confrère

et

ami

.

13 avril

. Son vieil ami a encouragé sa candidature académique, mais il veut

l’inciter à se tourner vers la religion : « Vous, né de parents honorables et chrétiens dont vous vénérez la mémoire

pieusement, vous, neveu d’un curé-archiprêtre de la belle cathédrale de Chartres », et lui « parler de la nécessité

inévitablement prochaine où nous sommes de paraître devant Dieu, notre père mais aussi notre juge »… Etc.

25 juillet

.

Joseph

B

oussinesq

se dit son disciple, mais lui donne plus d’utiles conseils qu’il n’en reçoit. « Il m’a dit quel serait le

programme de son cours pendant sept années et plus, s’il était appelé à en faire un de

Mécanique

physique à Paris.

Il s’efforcerait de pousser un certain nombre de jeunes chercheurs dans la voie aussi fertile qu’intéressante et même

brillante de la représentation et du calcul des phénomènes naturels, sorte de géométrie vivante du monde terrestre,

où il y a bien plus à trouver que dans la Mécanique céleste, parce que les problèmes y sont bien autrement variés »…

355.

Albert SCHWEITZER

(1875-1965) médecin, organiste et écrivain. L.A.S., Lambaréné (Gabon) 11 février

1961, à une doctoresse ; 4 pages in-4 ; en allemand.

700/800

B

elle

et

longue

lettre

sur

la

vie

à

L

ambaréné

. Il va bien, mais ses yeux sont fatigués par les nouvelles des journaux, et les

disputes entre savants et politiques au sujet de l’atome… La correspondance ne faiblit pas : 200 lettres par semaine !

Il a fait construire des cases « pour le personnel indigène de la Maison », ainsi que 12 chambres pour les aliénés, une

nouvelle maison pour les malades légers, ce qui donne plus de place dans l’hôpital pour les malades… Une Mercédès

permet d’aller facilement à Libreville. Il se réjouit de travailler avec le Dr

M

üller

, très savant et excellent chirurgien.

Il parle des infirmiers… Son portrait figure sur un timbre du Gabon… Pour son anniversaire, le premier ministre est

venu… Nouvelles des animaux (pélican, chats, gorille)… Etc.

O

n

joint

une coupure de presse sur une nouveauté médicale, annotée par Schweitzer.

Reproduit page 127

356.

SCIENCES

. 24 lettres ou pièces, la plupart L.A.S., XVII

e

-XIX

e

siècle.

400/500

Antoine

B

ecquerel

(3, une à François Magendie), Gabriel

B

onvalot

(7, dont 3 à Henri Cazalis), Eugène

B

urnouf

(2, pour

la Société Asiatique), Georges

C

uvier

, Jean-Baptiste

D

elambre

(secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences), Émile

H

ourst

, Auguste

L

aurent

(3, de teneur saint-simonienne et maçonnique, à Pierre-Euryale Cazeaux), Guillaume

L

e

G

entil

de

L

a

G

alaisière

(quittance pour le tome II de son

Voyage dans les mers de l’Inde

, 1781), Paul

L

ucas

(avant d’embarquer

pour le Levant, 1699), Jacques-Antoine de

M

aurey

(longue l. d’observations sur le tissage, 1812, à Molard), Eugène

Duflot de

M

ofras

, Claude

P

ouillet

(sur la politique, à François Carisey).