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137. SPONTINI (Gasparo). L

ETTRE AUTOGRAPHE

SIGNÉE

À

H

ECTOR

B

ERLIOZ

, datée

mercredi matin

[5 juin 1839],

1 page in-8 (213 x 139 mm) adresse autographe avec marques postales, sous chemise demi-maroquin rouge

moderne.

500 / 800 €

Fervent admirateur et défenseur de Spontini, Berlioz entretint avec lui, dès septembre 1830, une correspondance régulière. “Je suis

de la religion de Beethoven, de Weber, de Gluck, de Spontini”, écrit Berlioz dans ses

Mémoires

.

Le début de la lettre est assez mystérieux. Spontini le prie instamment de

passer un quart d’heure

dans son cabinet, demain jeudi,

ajoutant :

demain absolument, j’ai à vous parler de choses très importantes, auxquelles vous n’êtes pas étranger ; je serai à votre

disposition à vous attendre sans sortir de toute la journée

depuis six heures du matin (et c’est tard pour nous autres tudesques)

jusqu’à six heures du soir

. Sans doute s’agissait-il d’une affaire ayant relation avec la musique. Il demande ensuite à Berlioz de lui

apporter un numéro de la

Gazette musicale

contenant un article de lui :

Vous promîtes à ma femme un exemplaire de ce n° de la

gazette musicale, du

[sic]

mai ou avril 1838, dans lequel vous fîtes insérer un article sur mon Agnès !

[

Agnès de Hohenstaufen

,

opéra de Spontini, créé à Berlin en 1837]

Apportez-le-moi avec vous.

138. STRAUSS (Johann). L

ETTRE AUTOGRAPHE

,

EN ALLEMAND

,

À

F

RITZ

S

IMROCK

, éditeur de musique, signée

Johann

Vienne

[23 décembre 1890], date indiquée par le destinataire en tête de la première page avec la date de sa réponse

(

Wien 23/12 90 Strauss / R 24/12 90

), 6 pages in-12 (176 x 110 mm) sur 3 cartes de correspondance à son chiffre

doré, sous chemise demi-maroquin rouge moderne.

1 200 / 1 800 €

R

EMARQUABLE

ET

EXUBÉRANTE

LETTRE

INÉDITE AU

SUJET DE

SON OPÉRA

R

ITTER

P

AZMAN

.

Ritter Pazman

fut l’un des derniers grands succès de Johann Strauss, et son seul opéra. Il a été écrit, sur un livret de Ludwig Doczi,

pour être joué au Hofoper de Vienne au Nouvel An 1892.

Strauss se plaint auprès de son éditeur des conflits relatifs à la mise en scène de son opéra. Pour des raisons contractuelles, la

première de son opéra doit être donnée au Hofoper de Vienne. Néanmoins, si la direction de l’opéra de Vienne ne lui assure pas une

compagnie convenable pour la prochaine saison, il aimerait conserver la possibilité de présenter son opéra à Hambourg ou à Munich.

La direction ayant affirmé pouvoir monter l’opéra en cinq semaines après la réception de la musique, Strauss refuse de fixer une

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