50
les collections aristophil
32
COCTEAU JEAN
L.A.S. « Jean Cocteau
», 6 mars 1924
; sur 1 page in-4.
100 / 150 €
«
Merci de tout cœur
»...
33
COCTEAU JEAN
L.A.S. « Jean Cocteau
», Villefranche-sur-Mer août 1924, à
Carl EINSTEIN
; 1 page in-4.
300 / 400 €
Au sujet de ses traductions en allemand
.
[L’écrivain Carl EINSTEIN (1885-1940) avait dû quitter l’Allemagne
après sa condamnation pour blasphème provoquée par sa pièce
Die Schlimme Botschaft
, et s’était installé en France.]
Cocteau attache «
la plus grande importance à être traduit en langue
allemande
». Il faut écrire à
M
an
R
ay
pour la photo, à la Sirène, Stock
et la N.R.F. pour les textes. « J’aimerais bien qu’on traduise
Thomas
l’Imposteur
»...
On joint
une autre L.A.S., 22 janvier 1950 (1
p. in-4)
: « Hélas, je ne
pouvais pas venir à Bruxelles à cause du travail d’
Orphée
et des
Enfants terribles
. Et j’y viens tout de même – c’est vous dire que je
saute d’un train dans l’autre
»...
34
COCTEAU JEAN
L.A.S. « Jean Cocteau
», Le Calme Villefranche-sur-mer
Août 1924, à Henri MASSIS
; 1 page in-4 très remplie,
jusque dans les marges.
400 / 500 €
Quelques mois après la mort de Raymond Radiguet
(12 décembre
1923).
Cocteau remercie Massis de son article qu’il a lu «
à travers les
larmes. […] Maritain vous dira ma détresse. Depuis 5 ans, je renonçais
à moi-même, j’essayais à travers Radiguet une expérience que mes
instruments encrassés m’eussent empêché de réussir seul. (Pourtant
dans
Thomas
j’ai fait du blanc. La Princesse de Clèves et Thomas
furent les livres que Radiguet aimait le plus au monde). – Je souffre.
Je reste sans forces au milieu d’un vide mortel, sur les décombres
d’une usine de cristal. […] Nous écrivions
Le Bal
et
Thomas
sur la
même table – nous voulions faire de l’“invisible” du “céleste”
»… Il
rappelle que « déjà dans ma dédicace des
Visites à Barrès
en 1915 je
salue en Radiguet le “contradicteur-né de de la poésie maudite”
»…
On joint
une L.A.S., Paris 5 août 1920, [à Franz HELLENS], le remerciant
de son livre
Mélusine
(1 page in-4).