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SCIENCES

Vor allem: wenn man keine Gesundheit hat,

soll man sich eine anschaffen. –

Haben

wir

sie aber, dann soll noch manches Gute zu

Stande kommen, nicht wahr?

Treulich der Ihre Friedrich Nietzsche

Sorrent, Villa Rubinacci (eventuell können

Sie hier Wohnung finden) ».

Il remercie cordialement Seydlitz de sa lettre,

et lui demande si sa santé est suffisamment

solide pour lui permettre de faire des projets

pour le printemps. Il l’espère et le souhaite

de tout son cœur. Nietzsche alors encore

à Sorrente. Ses deux amis et compagnons

[le philosophe Paul Rée et son élève Albert

Brenner] le quitteront à la fin de mars et il

restera avec Mlle von Meysenburg... ses

yeux ont empiré et sa tête ne va guère mieux

– aussi, comme dit la vieille expression ita-

lienne (utilisée pour la première fois par le

neveu d’un pape lorsque les huissiers sont

venus le chercher avant son exécution) : “Va

bene, patienza !”

Les jours sont d’une beauté exceptionnelle ;

le climat de Sorrente mélange l’océan, la forêt

et la montagne. On y trouve de nombreux

chemins calmes et ombragés. De nombreux

projets lui viennent à l’esprit (et à Mlle v. M.),

et Seydlitz en fait toujours partie… Surtout : si

on n’a pas de santé, il faut s’en acheter une.

Mais si on en a, de bonnes choses devraient

alors arriver, pas vrai ?...

Référence

 : eKGWB, BVN-1877, 596.