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SCIENCES
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HIPPOCRATE
(vers 460-377 avant J.-C.).
De Morbis libri IIII
… (Paris, Claude Chevallon, Paris, 1526).
Petit in-8 (10,7 x 7,1 cm), vélin souple, dos lisse, titre et date
à l’encre au dos (
reliure du XVII
e
siècle
).
600 / 800 €
Édition de la traduction du grec en latin par Marco Fabio CALVO
(1470 ?-1827), de Ravenne, comprenant :
De morbis
, libri IIII ;
De
passionibus
, libri II ;
De sacro morbo comitialive
, liber I ;
De glan-
dulis per omnia membra
, liber I ;
De locis in homine
, liber I ;
De
specie, acie, visuve
, liber I ;
De humoribus
liber I ;
De mariscis &
hæmorrhoidibus
, liber I ;
De furore insaniave
, liber I ; et
De atræbilis
agitatione melancholiave
, liber I.
Quelques taches, rousseurs et mouillures, reliure tachée, lacets
manquants.
Provenance
Emmanuel Jeanbernat Barthelemy De Ferrari Doria (ex-libris gravé
à ses armes).
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JUNG Carl Gustav
(1875-1961).
L.A.S. « Jung »,
Burghölzli-Zürich
3 janvier 1908, à Ernest
JONES ; 1 page ¾ in-4 à son en-tête
Dr. C. G. Jung
Privatdocent der Psychiatrie
; en allemand.
2 000 / 2 500 €
Au psychiatre et psychanalyste britannique Ernest JONES (1879-1958),
le biographe officiel de Sigmund Freud.
Il va lui écrire en allemand, son anglais étant trop pauvre. Il le remercie
de ses vœux, et lui souhaite à son tour une bonne année, riche en
nouvelles connaissances et progrès intérieurs (« an neuen Erkenntnissen
und innern Fortschritten »). Il va bientôt lui envoyer une circulaire pour
le prochain Congrès qui aura lieu à Salzburg, ville plus facilement
accessible qu’Innsbruck, et beaucoup plus jolie. Il a reçu d’Amérique
une courte lettre du Dr Frederick PETERSON (1859-1938, neurologue
américain), qui se dit prêt à soutenir leurs projets et à intercéder en
leur faveur auprès de Morton PRINCE (1854-1929, autre neurologue
américain). En outre, il évoque l’analyse en cours d’un très intéressant
cas d’hystérie qui prouve magnifiquement la doctrine de FREUD :
« Ich habe gegenwärtig eine überaus interessante Hysterieanalyse,
an der sich die Freud’sche Lehre wieder glänzend bestägtigt ». Le Dr
Abraham BRILL (1874-1948) est en train de procéder à la traduction
en anglais du livre de Jung, qui s’inquiète du style (« Ich habe aber
grosse Sorgen wegen des Styles »), et il demande à Jones de relire
le manuscrit. Enfin, Jung s’attend à revoir Jones au printemps et
espère retourner à Londres un jour pour y rencontrer ses nouveaux
amis (« meine dartigen neugewonnenen Freunde im eigenen Lande
zu begrüssen »)...