AUTOGRAPHES ET MANUSCRITS
TAJAN - 30
118 - Charles-Augustin
SAINTE-BEUVE.
1804-1869.
Écrivain.
12 B.A.S. au conservateur de la Mazarine.
1850-1855.
12 pp. in-8
et in-12.
200/300 €
Concernant la recherche de certains titres et sollicitant les conseils du
bibliothécaire, plusieurs requêtes pour le prêt d’ouvrage de la Bibliothèque
pendant quelques jours ; à propos de l’organisation de conférences, relevant
Sacy pour une séance ; remerciements pour M. Baudemont, etc.
119 - George SAND.
1804-1876. Femme de lettres.
L.A.S. à Madame Tastu.
S.l.n.d.
1 pp. bi-feuillet in-4, chiffre "GS"
estampée en coin, adresse au verso.
800/1 000 €
Correspondance de Sand au moment où elle rendait les épreuves
d’une publication ;
elle est désolée d’avoir fait faire
des courses inutiles
à
M. Tastu.
Je lui envoye l’épreuve et le supplie de la renvoyer, après l’avoir lue, à
l’imprimerie, sans me consulter sur les corrections qu’il aura jugé à propos de
faire, car le tems et Buloz me pressent.
Une seconde partie de son manuscrit
lui sera envoyée demain soir ou après-demain ; elle le prie de corriger les
fautes exécrables de cette seconde partie
et d’en surveiller l’impression.
Elle ajoute à l’adresse de Mme Tastu :
Je ne puis vous dire combien je suis
heureuse de votre bonheur et comme je le comprends. J’irai vous féliciter
par une embrassade de bien grand cœur, aussitôt que je serai sortie de mes
barbouillages d’épreuves qui me rendent imbécille (…).
120 - George SAND.
1804-1876. Femme de lettres.
L.A.S.
S.l.n.d., ce mercredi.
2 pp. sur bi-feuillet petit in-12, chiffre "GS"
estampée en coin.
400/500 €
S’excusant après un rendez-vous manqué ;
Mon Dieu, Mdame, que je suis
coupable envers vous de vous avoir indiqué une heure à laquelle j’ai manqué
(…). Elle lui propose vendredi de 5 à 6, si vous êtes assez bonne pour me
pardonner (…).
121 - George SAND.
1804-1876. Femme de lettres.
L.A.S.
S.l., 15 avril 1856.
4 pp. bi-feuillet in-8.
1000/1500 €
Relative à la publication de
Comme il vous plaira et sur la représentation
de Françoise ;
(…) J’aurais mauvaise grâce à l’offrir à M. Lévy à qui j’ai
refusé Françoise, et qui, pour faire de nouveaux arrangemens avec moi,
me demandait probablement de m’engager pour l’avenir (…).
Elle accepte
les 2 000 francs qu’on lui offre pour cette pièce malgré l
e mauvais vouloir
de la critique (…). Je sais que cela soulève beaucoup de paroles et peu
d’effet. Car les recettes vont en montant au Gymnase.
Le Comme il vous
plaira a eu hier un très bon succès et le littéraire est tellement acquis
que la vente de l’ouvrage sera bonne.
Elle rappelle les propositions de
M. Aucante sur ses publications :
Il nous importe peu que les pièces
de Mme Sand aient ou non un grand succès. Il nous suffit qu’elles
s’adressent à un public littéraire (…) J’ai laissé refroidir mes relations
avec les autres éditeurs. Vous savez qu’on peut toujours les renouer
(…).
Elle préfère travailler son correspondant et
son utile entreprise de la
librairie en grand. Les prix convenus entre nous ne doivent donc pas varier
(…).
Elle lui envoie le manuscrit de
Comme il vous plaira et son petit travail
littéraire qui devront paraitre dans La Presse.
122 - George SAND.
1804-1876. Femme de lettres.
L.A.S. (à Mme Thalberg).
S.l., 23 mars 1862.
1 pp. bi-feuillet in-8.
700/800 €
Je ne croyais pas mériter de si aimables remerciemens, Madame, et c’est
moi qui vous en dois pour votre lettre (…). Ce n’est pas uniquement aux
deux noms illustres que vous portez que s’adressait mon souvenir.
On ne
peut pas vous oublier quand on vous a vue, et tout en vous envoyant
l’image de ma triste figure, j’avais la vôtre, belle et radieuse dans la
mémoire,
comme un reflet du génie de votre père et comme un rayon du
soleil d’Italie.
123 - Gabriel SENAC de MEILHAN
. 1736-1803. Écrivain,
administrateur.
L.S. au prince de Croy.
À Paris, 19 août 1779
. 6 pp. in-4.
150/200 €
Il demande au prince des renseignements sur l’administration de
la manufacture de Condé,
pour laquelle on demande un secours de
10 000,00 francs ; notamment quels sont les produits provenant de l’étranger,
le nombre de maitres-ouvriers chargés d’instruire les enfants, combien
de pauvres, femme ou enfant, sont employés, etc. (…)
C’est dans les
commencements que les secours du Gouvernement sont indispensables (…).
Mais il semblerait (…) que la manufacture de Condé, aidée dans les premiers
temps et annuellement de sommes considérables que la bienfaisance de M.
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