AUTOGRAPHES ET MANUSCRITS
TAJAN - 31
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le duc de Croy a appliqué à cet objet, doit se suffire à elle-même.
Il l’assure
de son soutien, ayant déjà favorisé dans son intendance la construction des
casernes et prisons à Valenciennes, la formation d’une manufacture à l’hôpital
général qui donne une subsistance assurée aux pauvres de son département,
etc.
Joint
la copie de la réponse du prince.
124 - Madeleine de SCUDERY.
1607-1701. Romancière,
célèbre Précieuse, auteure de Cyrus et Clélie.
P.S.
14 février 1675.
1 pp. in-folio, contrecollé en bordure de gauche
sur papier fort avec légende.
500/700 €
Sur la pension du cardinal de Mazarin pour Madame de Scudéry ;
elle
reconnait avoir reçu
de Monseigneur le duc de Mazarini héritier institué et
légataire universel de Monseigneur éminentissime Cardinal de Mazarini (…)
la some de mil livres tz pour une année eschue (…)
sur une pension viagère
à
elle accordée par ledit feu seigneur Cardinal Mazarini (…).
125 - Pierre SOULAGES.
Né en 1919. Artiste peintre, graveur.
L.A.S. à Otto et Elsa, et dessin.
S.l., 3 décembre 1966.
3 pp. in-4 et
1 pp. dessin au crayon.
400/500 €
Soulages expose ses projet d’expositions au Musée d’Art Moderne :
Nous sommes de retour à Paris depuis hier seulement après six mois à Sète
où j’ai travaillé à la peinture et à une céramique de 25 m
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pour un building
de Pittsburg ; l’an passé a été une année très chargée surtout avec mon
exposition à New-York en novembre et l’exposition rétrospective de Houston
organisée par Siveeney. Nous étions invités au Texas et tout cela m’a fait
perdre beaucoup de temps (…).
Il doit changer tous ses projets cette
année, et a besoin d’aide pour l’organisation d’une exposition au Musée
d’art moderne ; il va leur envoyer les photos des toiles que le conservateur a
retenues.
Joint
un carton indiquant la nouvelle adresse à Paris de Soulages.
Accompagnée d’un dessin au portrait dessiné par Soulages.
Joint une L.T.S. du marchand d’art Daniel-Henry KAHNWEILER
en 1963
(1 pp. in-4 sur papier en-tête de la Galerie Louise Leiris.
126 - Charles d’Escoubleau marquis de SOURDIS
. 1588-
1666. Lieut. général des Armées du Roi, gouverneur d’Orléans.
L.A.S. au comte de Brionne.
Paris, 7 août 1658.
2 pp. bi-feuillet in-4,
adresse au verso avec deux petits cachets sir rouge aux armes.
200/300 €
Curieuse lettre du marquis de Sourdis sur sa collection unique de
peinture ;
il se targue d’avoir la plus grande et les plus belles collections de
tableaux qu’il y aient en France ; s’il se trouvait une occasion qu’il vienne à
Paris, comme il s’en présentât une en 1636, sur ordre du roi, il lui présenterait
outre tous les Nicolo, des tableaux de touts les grands peintres grands et petits.
J’en ay quatre (salles) remplies sans compter une grande armoire pleine de
petits. Je continueray et mesmes feray bastir un logement exprès pour mes
tableaux (…).
127 - Germaine Necker baronne de STAËL.
1766-1817.
Femme de lettres.
L.A.S. "Necker de Staël Holstein" à Joseph Bonaparte
.
Coppet,
20 août 1809.
3 pp. bi-feuillet in-4.
1 500/2 000 €
Très belle lettre amicale au frère de Napoléon, roi d’Espagne, dans
laquelle elle demande un congé pour Anselme de Barante,
fils du préfet
de Genève,
l’un des administrateurs les plus respectables de France ;
elle
indique que Barante dont les deux frères ont été tués au service de la France,
a été blessé en Allemagne il y a deux ans de 7 coups de lances ;
(…) J’ose
demander à Votre Majesté un congé de trois mois pour ce fils afin qu’il vienne
consoler son père au désespoir (…).
Elle débutait sa lettre ainsi ;
Je conserve
l’espoir que Votre Majesté dans tous les événements de sa vie, daigne se
souvenir d’une affection qui commença dans un temps où il était plus doux
de vous aimer puisqu’il était plus facile de vous voir. Comment arriver où vous
régnez ? J’ose vous demander une grâce (…) qui me touchera profondément
(…) par la preuve qu’elle me donnera que Votre Majesté ne m’a pas tout à
fait oubliée (…).
Elle ajoute
: Sans doute, Sire, les plus importants intérêts
absorbent toutes vos pensées, mais je vous ai connu trouvant toujours un
moment pour manifester votre bonté (…) et mon attachement pour vous, Sire,
a précédé vos grandeurs et vous attendrait dans une retraite, s’il pouvait en
exister une après tant d’éclat (…).
Lot illustré en page 32
128 - John TALBOT.
1630-1714. Comte de Sherington, anobli par
Charles II en 1660, militaire capitaine des Garde du Roi, et homme
politique anglais, siégea à la Chambre des Commune, célèbre après
son duel avec le duc de Buckingham.
P.S.
S.l., 16 juin 1671.
1 pp. petit in-folio ; rousseurs.
150/200 €
Reçu en marge d’un état de paiement de juin 1671 concernant ses gages et
service du roi.