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AUTOGRAPHES ET MANUSCRITS

TAJAN - 25

95 - Henri 1

er

de MONTMORENCY.

1534-1614. Comte de

Danville, Connétable de France, gouverneur du Languedoc, accompagna

Marie Stuart en Ecosse.

2 documents : P.S.

contresigné par Charretier.

Beaucaire,

26 novembre 1572.

1 pp. in-folio, cachet sous papier ; bord int.

effrangé, important manque au pli. &

L.S. avec compliment aut. à M.

de Grandlac.

Paris, février 1597

. 1 pp. grand in-4, bord droit rogné avec

perte des dernières lettres.

300/400 €

Document intéressant pour l’Histoire du protestantisme dans les

Cévennes au XVI

e

 siècle. 1572

 : Supplique des consuls de la ville de

La Canourgue et réponse du duc de Montmoreny ;

Voyant (…) ceulx de la

novelle oppinion du pays de Gévaudan fere actes d’hostilité jusques à pilher

et massacrer aux environs dudit La Canorgue,

les consuls et les habitants

de la ville supplie le duc de les autoriser à prendre pour chef et capitaine

Jean de Malian sieur de Granlac avec trente soldats

pour garder ladite ville à

l’obeyssance du Roy (…).

1597 :

Ordre contre les levées de gens de guerre

et de contribution qui causent de grands mécontentements, donnant pouvoir

sous l’autorité du Sr de Fosseux et du duc de Vantadour, Pair de France et son

lieutenant en Languedoc, de faire régner l’ordre.

96 - Anne-Marie-Louise

d’Orléans

duchesse

de

MONTPENSIER.

1627-1693. La Grande Demoiselle, fille de Gaston

d’Orléans

L.A.S. "M.L. d’Orléans" à Louis XIV.

S.l.n.d. (1666).

3 pp. bi-feuillet

in-8, adresse "Au Roy", 2 petits cachets de cire noire aux armes.

500/700 €

Elle recommande au Roi

une affaire don luy parlera l’abé Manicelly. Je suplie

V.M. d’avoir la bonté de soufrir que ledit abé l’an informe et de vouloir esgar à ma

recommandation (…). Je suis persuadé de la bonté que V.M. à pour moy (…).

97 - Anna de NOAILLE.

1876-1933. Femme de lettres.

Poème aut. signée, à Mlle Linette Chalupt.

(Paris, décembre 1908).

1 double feuillet in-8 oblong ; accompagnée de son enveloppe timbrée.

150/200 €

Quatrain signé "Psse Mathieu de Noailles" et dédié à son amie Linette Chalupt,

fille du poète, proche de Satie :

Ah, Jeunesse, qu’un jour vous ne soyez plus là,

Vous, vos rêves, vos pleurs, vos rires et vos roses,

Les plaisirs et l’Amour nous tenant, - quelle gnose

Pour ceux qui n’ont vraiment désiré que cela…

98 - Anna de NOAILLES.

1876-1933. Née Bibesco, poète,

romancière.

L.A.S.

S.l.n.d.

(Jeudi 20). 8 pp. petit in-12 carré.

150/200 €

La princesse se montre réconfortée par la lettre de son correspondant ;

Je

reçois votre lettre ce matin où la fatigue, la neurasthénie si profonde me font

supposer et souhaiter la mort ; et l’admirable accent humain de cette lettre,

l’émouvante et chère franchise, les mots dont chacun est si lourd de vibration

et de sang, qu’il pèse sur mon cœur. Le nom de Beethoven qui me fait pleurer,

tout cela (…) me bouleverse de douceur (…) Le mot d’humanité dit par vous

dont les livres nous ont par amour d’elle, tant déchirés, je ne puis vous dire

comme cela porte loin dans l’âme, comme cela éveille la conscience et incline

le cœur. Quand j’ai fini de relire votre lettre, elle ne cesse pas en moi (…).

Etc.

99 - Anna de NOAILLES.

1876-1933. Née Bibesco, poète,

romancière.

3 L.A.S. au docteur Y***

S.d. (1932).

3 pp. in-8, adresse au verso.

300/350 €

La comtesse ne se décide pas à se faire vacciner et demande conseil sur la

prise de médicament ; elle le prie de lui faire dire par le téléphone, le "oui, c’est

bien", ou le "non, n’en prenez pas", qui guide nos destinées (…). Elle lui adresse

"notre" article et fait part de ses sentiments ; lui offrant

quelques fleurs observées

avec cœur (…).

Joint 3 lettres aut. du comte Anne Jules de Noailles (1900-1979),

avec

carte de visite annotée ; remerciant son correspondant de lui avoir envoyé

l’acerbe critique de Monsieur Hergmuller sur trois exégèses de Jean Cocteau,

et

concernant une publication qui ne donne aucune référence le concernant.

100 - Louis NUBLE.

1603-1686. Avocat, érudit.

2 L.A.S. à M. Ménage,

chez M. le coadjuteur au Cloistre Notre-Dame.

Grenoble, 13-28 juillet 1647.

2 pp. bi-feuillet in-4, adresse au verso

avec 2 petits cachets de cire rouge.

500/700 €

Belle correspondance littéraire mentionnant les travaux de Saumaise,

Barlzac, Vaugelas, et sur les nouvelles du temps :

il lui conseille de reporter

son voyage à Commercy à cause des grosses chaleurs ;

La Gazette nous a

confirmé la nouvelle que vous nous aviez escrites du secours de Landrecye

et les lettres qui arrivent de Provinces portent que M. le Prince a deffait les

ennemis en Catalogne. Voici mesme que M. le comte d’Alais en a receu advis

de la paix de M. le Prince (…)

À propos des travaux de Saumaise :

Je pensais

que M. de Saumaise aurait dit ce qu’il avait à dire traitant la Papesse Jeanne

en son traité des Primats S. Petri (…).

Il lui demande si l’éditeur Blondel avait

fait imprimé ce traité, et s’il avait été laissé en latin ou traduit en français

dont il a une copie.

Je suis bien aise de la résolution qu’a prise Vincent de

faire imprimer Le Corps du Droit de Godefroy à Leyde, et encore davantage

avec des notes de M. de Saumaise (…).

Il indique que deux autres éditions

avaient été travaillés pour

la rendre plus illustre

, avec l’ajout de corrections et

de nombreuses contributions dont celle de Fabres ; Nublé termine à propos des

observations de M. de Vaugelas et du nouveau recueil de M. de Balzac, ainsi

que du mémoire de M. de Belan. Sur les nouvelles du Dauphiné ;

Le prévôst

de Lisle a eu ordre de conduire de la Bastille à Lyon, Doré, Talon et un autre

pour estre confrontés à M. le mareschal de La Mothe ; le Procureur général du

Parlement a demandé que le Président de La Coste et un conseiller nommé

Rosset de La Martillière soit destiné pour l’instruction du procès (…). L’ordre

qu’a reçu M. l’évesque de Reims de se retirer de son diocèse au lieu qu’il se

proposait de venir en solidarité pour son frère, me semble d’estre un assez

mauvais présage pour l’accusé. SI vous savez le sujet de la disgrace de M.

l’évesque de Grasse, je vous supplie de m’en faire part (…).