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avec autant de succès jusqu’à sa mort en 1877. Sa veuve reste trois ans encore à la tête de la maison puis cède à

BURCKARDT qui prend sa suite de 1880 à 1889.

50-100

425

[Imagerie religieuse] Nancy

,

FERRY

François-Émile et

Strasbourg

,

SIMON

E. Fin du XIX

e

siècle.

Réunion de

15 lithographies

à rehaut de couleurs :

La Sainte Famille au travail

, 46 x 35 cm ;

Saint Joseph

;

St Louis de Gonzague

;

Saint Nicolas

;

Sainte Anne

;

St Antoine de Padoue

;

Laissez venir à moi les petits enfants

;

La

Sainte famille

;

Le Sauveur du monde

;

L’Ange gardien

;

Sainte Cécile

; etc.

Joint

:

1 publicité

de la maison E. Ferry, 4 pp. grand in-fol.

20-40

426

[Imagerie religieuse] Strasbourg

,

OTTINGER

Joseph. 4

e

quart du XVIII

e

siècle.

8 estampes

gravées en taille douce sur papier vergé, avec incrustation de papiers colorés et de feuilles de

métal illustrant la vie de Jésus-Christ à destination des petits enfants. Contrecollées sur papier épais. Env.

29 x 16,5 cm. Rousseurs, petits défauts et manques. Rare.

Joseph OTTINGER, graveur en taille douce, exerce à Münich avant de s’installer à Strasbourg durant la seconde moitié

du XVIIIe siècle. La particularité de ces petites images est l’évidage et le collage des papiers colorés ou des feuilles de

métal en guise de coloriage.

300-600

427

[Imagerie religieuse]

Italie

, famille

REMONDINI

. XVIII

e

et XIX

e

siècles.

Rare et exceptionnelle réunion de

+ de 55 estampes

religieuses gravées en taille-douce sur papier vergé,

toutes rehaussées de coloris d’époque et légendées en italien, allemand, espagnol, français, latin ou

cyrillique, en majorité 37/40 cm x 24/25 cm, dont :

Assumpta est Maria in Coelum

d’après Giovanni

Battista Piazzetta par Johann Georg Gutwein ;

S. Michaël

;

Vera effigie del S.S. ecce Homi di Calvaruso

;

S.

Ioseph

;

Sanctus Wendelinus

;

Nativitas domini nostri Jesu Christi

;

Santa Margarita de Cortona

;

S. Helena Imp.

;

La

senora S. Lucia Virgen y martyr

;

Sanctus Paulus Apostolus

;

S. Lorenzo martyr

;

Santa librada virgen y martir

;

La

Senora Virgen de la Vera Cruz

;

San Narcisso

;

L’immaculée conception de la Vierge

; etc.

La maison Remondini est la plus importante des éditeurs-libraires italiens au XVIIIe siècle. Originaire de Bassano petite

ville au nord de Venise, la saga des Remondini débuta avec Giovanni Antonio Remondini

(Padoue 1634 – Bassano 1711),

ancien marchand de Bassano (depuis 1650) de rideaux, de fer et drogues. Il a commencé à imprimer des images

pieuses puis s’en est suivie une production intensive de livres de dévotion et de récits populaires bon marché et de

mauvaise qualité.

Puis l’entreprise a eu son premier graveur :

Isabella Piccini, une religieuse qui a travaillé avec les Remondini pendant

un demi-siècle. Lorsqu’il hérita de l’imprimerie, son fils,

Giuseppe (Bassano 1672 – Bassano, vers 1750), a favorisé

l’exportation vers les états de la Vénétie, et obtenu de la République de Venise le monopole de la fabrication et de la

vente de cartes en or, argent, etc. (1739). Il a même créé une autre imprimerie au cœur de Venise, où son fils, Giovan

Battista

(Bassano 1713 – Castello Tesino 1776) a travaillé en collaboration avec les meilleurs graveurs de son temps.

Avec le fils de Jean-Baptiste, Giuseppe (Bassano 1754 – 1811), la maison a produit les plus belles éditions, se prévalant

de la collaboration de B. Gamba, directeur de l’imprimerie et collecteur pour les Remondini d’une riche collection de

livres rares.

Au XVIIIe siècle, l’imprimerie comptait plus de 18 presses pour caractères mobiles, 24 presses pour la chalcographie et

plus de 1000 ouvriers. Ils disposaient d’un réseau commercial de centaines de correspondants et de vendeurs

ambulants qui vendaient leur production dans toute l’Europe, en Russie et en Amérique Latine.

La chute de la République de Venise marqua le déclin de l’entreprise, le fils de Joseph, Francesco Girolamo (1773 –

1820), a tenté en vain de sauver l’entreprise, secoué par des conflits juridiques et des événements politiques. Sa

femme, Gaetana Baseggio et leur fille

Teresa Gioseffa (1817-1873) ne purent empêcher une inexorable décadence et, en

1861, après deux-cents ans d’intense activité, les lignes de production furent démontées et cédées à divers producteurs.

Désormais, les collections de la famille Remondini (connues sous le nom de Collezione remondiniana commencée par

les frères Giuseppe et Antonio enrichie par Francesco, fils de Giuseppe) sont conservées et présentées au public au

Museo Civico di Bassano del Grappa.

500-1000

428

[Imagerie religieuse]

Italie

, famille

REMONDINI

. XVIII

e

et XIX

e

siècles.

27 estampes

gravées en taille-douce sur papier vergé à rehauts de coloris d’époque : chemin de croix du

Christ composé d’une suite 14 épreuves numérotées (manque Statio I) et reliées par un fil, 37,5 x 24 cm ;

autre suite de 9 épreuves d’un chemin de croix (manque Statio 4, 9, 12 et 13), 26,5 x 39 cm, rousseurs,

tâches, plis et petits défauts ; suite de 4 épreuves illustrant les sept sacrements (manque 1, 2 et 3),

contrecollées sur papier épais, 22 x 30 cm, rousseurs et plis.

200-400