Comme celle des Basset, la production de cette dynastie est une des plus importantes et des plus variées d’un accent
parfois très populaire.
200-400
416
[Imagerie religieuse] Paris
, famille
JEAN
. XVIII
e
siècle – 1
ère
moitié du XIX
e
siècle.
33 estampes
gravées en taille-douce ou au pointillé, sur papier vergé ou papier simple, dont 15 p.
rehaussées au coloris d’époque, formats divers, dont : 3 planches de station (12
e
, 13
e
et 14
e
), 47 x 61 cm,
accidents et manques, en l’état ;
Notre Dame de Grace
;
Notre St Père le pape Pie VII
; 7 planches à
compartiments de saints, de stations et des 7 sacrements ; 11 planches entières ou partie à
compartiments d’images de saints et de scènes bibliques à découper ; La Vierge pleurant le Christ mort ;
St Guillaume
;
St Grégoire
d’après Ph. de Champagne par Poilly ; Jésus Christ mourant d’après Ch. Lebrun ;
La descente de croix d’après Ch. Lebrun par
Cl. Duflos
; La Résurrection d’après Rubens ;
Saint Bruno
d’après Jouvenet ;
Marie
;
St Ambroise
;
St Augustin
;
Ste Marguerite
.
Papetiers, graveurs et marchands d’estampes, les Jean débutent vers 1785. Jean-Baptiste JEAN s’installe d’abord 32, rue
Saint-Jean de Beauvais. Vers 1797, il passe au n°10 de la même rue. En 1821, son fils Auguste reprend la maison
paternelle. En 1827, il meurt et sa veuve continue sous le nom de veuve Auguste JEAN. En 1846, elle vend son fonds
d’estampes aux enchères.
200-400
417
[Imagerie religieuse] Paris
, famille
PILLOT
. XVIII
e
siècle – 1
ère
moitié du XIX
e
siècle.
15 estampes
gravées en taille-douce, sur papier vergé ou papier simple, dont 2 p. rehaussées au coloris
d’époque (XVIIIe siècle), formats divers, la plupart contrecollées sur papier épais, dont : 12 planches à
compartiments de saintetés, maximes et scènes bibliques dont une portant mention manuscrite et
signature de Pillot :
Je déclare le tirage conforme à la présente, Paris, ce 30 mars 1824
;
Le Martire de St Laurent
d’après Eustache Lesueur, 42,5 x 30 cm ;
Immaculée conception
, 36,5 x 28 cm ;
Jesus sauveur du Monde
, 41,5 x
29 cm.
Pillot était marchand d’estampes, 101 rue du Petit-Pont, « A Saint Augustin », à la fin du XVIIIe siècle. En 1797 jusqu’en
1804, c’est la veuve Pillot qu’on trouve à cette adresse. Elle y est remplacée par Lenoir dont un frère a épousé quelque
temps après la fille de la veuve Pillot, qui s’installe 6 rue Saint Jacques, « Au nom de Marie » et éditera sous diverses
appellations : Lenoir, Lenoir et Pillot, etc.
50-100
418
[Imagerie religieuse] Paris
, famille
PINTARD
. 1
ère
moitié du XIX
e
siècle.
23 estampes
gravées en taille-douce ou lithographiées, sur papier vergé ou papier simple, dont 2 p.
rehaussées au coloris d’époque, formats divers, la plupart contrecollées sur papier épais ou entoilées,
dont : 5 planches d’images pieuses à découper ;
St Charles de Borromée
, 44 x 27 cm ;
St Louis de Gonzague
,
33,5 x 28 cm ;
Ste Anne instruisant la Ste Vierge
, 36,5 x 28 cm ; 10 lithographies extraites de la Galerie du
Chrétien, 41 x 30 cm ; 3 planches d’images pieuses à découper ;
Adoration de la Croix
et
Le Sauveur du
Monde
, 37 x 28,5 cm.
Joint
:
2 lithographies
éditées par Pintard jeune à Lyon :
Ste Thérèse
;
Dieu seul est la vérité
.
Pintard le jeune, marchand d’estampes en taille-douce et lithographiées au 30 rue Saint Jacques avant 1831. Il disparaît
en 1840 remplacé par Le Taille.
100-200
419
[Imagerie religieuse] Paris
, famille
AGUSTONI
. Monarchie de Juillet et Second Empire.
38 estampes
lithographiées à thème religieux, la plupart rehaussées de coloris d’époque, env. 43 x 29
cm, dont :
Hommage aux sacrés cœurs
;
La Présence de Dieu
;
Les mystères du Rosaire
;
Notre Dame de Grâce
;
Ste
Appoline
;
Ste Catherine
;
Sainte Julie
;
Adoration des mages
;
La présentation de la Ste Vierge au Temple
;
St Victor
;
St Crépin et St Crépinien
; etc.
Les Agustoni, fabricants de bordures et de cadres, d’origine italienne ou corse, faisaient imprimer des gravures pour les
vendre encadrées avec leur nom comme éditeurs. Véritables images du type de la rue Saint Jacques, ils ont d’abord
produit des gravures en taille-douce rehaussées de couleurs, puis lorsque la lithographie fut adoptée par les imagiers,
vers le milieu de la Restauration, cette maison utilisa le crayon lithographique. Dans les dernières années de l’Empire,
Agustoni est situé rue Percée Saint Antoine, puis se transfère rue de la Mortellerie. En 1825, le magasin d’estampes et
la fabrique de cadres déménagent au n°21 rue Saint Jacques jusqu’en 1835 pour ensuite se positionner au n°30. A partir
des années 1840 et durant tout le second Empire, nous trouvons Agustoni Frères.
50-100