Joint
: estampe gravée en taille-douce intitulée
Jodelet
, 42 x 27 cm, accidents et manques.
Imprimeurs-libraires, marchands d’estampes, graveurs et fabricants de papiers peints, les Basset sont certainement
parmi les plus productifs dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle en éditant bien entendu des images religieuses, mais
aussi des vues d’optique, des portraits... Actif dès le début du XVIIIe siècle, l’enseigne est située « A Sainte Geneviève,
rue Saint Jacques, 670, au coin de celle des Mathurins », puis devient n°64 au début du XIXe siècle. André Basset - dit
Basset le Jeune – semble actif de 1750 environ à 1785. Paul-André Basset son fils exerce à la suite de son père jusqu’en
1833.
1000-2000
411bis
[Imagerie religieuse]
Paris
, famille
BASSET
. Seconde moitié du XVIII
e
siècle – 1
er
quart du XIX
e
siècle.
13 estampes
gravées en taille-douce sur papier vergé et rehaussées de coloris d’époque, ayant pour
thème principal la Crucifixion, 42 x 27 cm.
100-300
412
[Imagerie religieuse].
Paris
, famille
BASSET
. Seconde moitié du XVIII
e
siècle – 1
er
quart du XIX
e
siècle.
Réunion de
37 planches à compartiments
d’images religieuses gravées en taille-douce en majorité sur
papier vergé et la plupart rehaussées au coloris d’époque : planches de saintetés, personnages et scènes
bibliques. Certaines planches contrecollées sur papier épais. Env. 42 x 27 cm.
200-400
413
[Imagerie religieuse] Paris
,
DAUMONT
Jean-François, actif jusqu’en 1775.
8 estampes
gravées en taille-douce sur papier vergé, contrecollées sur papier épais, dont : 4 p.
rehaussées de coloris d’époque intitulées
La chasteté de Joseph, Joseph prédit à Pharaon les sept années d’abondance
et de famine
,
Joseph explique à l’Echanson et pannetier leur songe
,
Joseph explique à ses frères le songe qu’il avait eu à leur
sujet
, 20 32 cm, accidents et restaurations – 3 planches à compartiments de saintetés, 42 x 26 cm et 26 x
42 cm –
Ste Thérèse de Jesus
d’après Lebrun gravé par Gissey, 28 x 22 cm.
Marchand d’estampes et éditeur rue Saint Martin, près Saint-Julien-des-Ménétriers de 1735 à 1775, il a édité des images
du type de la rue Saint Jacques, des estampes d’artistes et des vues d’optiques. Quelques-uns de ses cuivres sont passés
à La Chaussée et d’autres, le plus grand nombre, furent réédités par Basset.
100-200
414
[Imagerie religieuse] Paris
,
LE DOYEN
, actif au n°21 rue St Jacques entre 1827 et 1849.
53 estampes
gravées en taille-douce ou au pointillé, sur papier vergé ou papier simple, 43 x 27 cm et
autres formats, dont : 2 p. rehaussées au coloris d’époque,
Saint Sébastien
et
Le repentir de Saint Pierre
– 50
planches à compartiments de saintetés, de personnages et de scènes bibliques dont 19 rehaussées au
coloris d’époque.
Marchand d’estampes et de cartes géographiques, rue Saint Jacques n°21, il fit paraître également en abondance des
images religieuses à découper pour mettre dans les livres de messe.
100-300
415
[Imagerie religieuse] Paris
, famille
CHÉREAU
. XVIII
e
siècle – 1
er
quart du XIX
e
siècle.
18 estampes
gravées en taille-douce sur papier vergé, en majorité rehaussées de coloris d’époque, env.
42 x 27 cm et autres format, dont : L’Annonciation ; le Quatrième mystère le portement de la Croix ;
planche à compartiments (2x2) de saintetés ;
Ste Dorotée
;
St Philippe
;
St François d’Assise
;
St George ;
Ste
Geneviève patrone de Paris ;
Ste Rosalie ;
Ste Euphrasie ;
Ste Flore ;
Ste Suzanne ;
St René évêque ;
St Julien
;
Le Saint
Suaire
;
Ste Adélaïde reine de France et de Lombardie
;
Ste Barbe
;
Ste Catherine
(en l’état).
C’est une des plus célèbres maisons de la rue Saint-Jacques. François Ier (1680-1729), graveur et marchand d’estampes
« Aux Piliers d’Or » reprend, en 1718, cette enseigne qui $était celle de la veuve de son maître ; Gérard Audran. La
veuve de François Chéreau (1729-1775) continue le commerce son mari. François II son fils (1717-1755) également
graveur et marchand d’estampes s’installe du vivant de son père « au Grand Saint Henry ». Le fils de ce dernier fut le
célèbre graveur et marchand d’estampes Jacques-François Chéreau (1732-1794), d’abord « Au Coq », puis « Aux deux
Colonnes rue Saint Jacques, n°257, près de la fontaine Saint Séverin ». Son fils exerce de 1794 à 1810 dans la même
boutique dont l’adresse devient en 1805, rue Saint Jacques, n°10. Il réédite la plupart des estampes de son père et imite
souvent celles de ses concurrents. Sa veuve le remplace sous le nom de Vve Chéreau ou Vve-Chéreau-Matrat (ne pas
confondre avec la Veuve Fr. Chéreau). Elle exerce jusqu’en 1819, puis vend à Tessier.