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GROS & DELETTREZ
- LIVRES, MANUSCRITS & PHOTOGRAPHIES ORIENTALISTES -
2 DÉCEMBRE 2015
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BEREZINE (Ilya Nicolaevitch).
Catalogue des
monnaies et des médailles du cabinet numismatique
de l'Université de Casan. Casan, Imprimerie de
l'Université 1855. in-4 demi-basane vii-(19)-52-
(lxxxvi) 20-71 p. avec 17 planches hors texte.
1 500 / 2 000 €
Professeur et conservateur au cabinet des médailles à
l'Université de Kazan puis à Saint Pétersbourg, membre
des Sociétés asiatiques de Paris et Leipzig, traducteur de
l'Histoire des Mongols de Rachid ed-din, Bérézine connaissait
la majorité des langues de l'Orient musulman. Constituée
autour de la collection des monnaies de la Horde d'or
(1770 pièces), la collection s'enrichit progressivement de
monnaies persanes et asiatiques. Les matériaux du cabinet
numismatique ont été préparés par les orientalistes Fraehn
et Erdmann avant que Bérésine ne prenne la relève pour
l'établissement du catalogue systématique.
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BEY Mahmoud (Mahmoud pacha al-Falaki).
Mémoire sur l'Antique Alexandrie, ses faubourgs
et environs découverts, par les fouilles, sondages,
nivellements et autres recherches. Copenhague,
Imprimerie de Bianco Luno par F.S. Muhle, 1872;
in-8, 132 pp. avec 2 cartes dépliantes hors texte,
demi-percaline.
(A. Bernard : Alexandrie la grande
pp. 17 et sq.).
700/ 800 €
Le premier plan de la ville d'Alexandrie est celui
que "l'illustre Danville" dressa en 1766, à partir de
ses devanciers, et qui servit à Bonaparte, pour son
débarquement. Le progrès décisif apparait avec la carte de
la Mission française d'Egypte, établie par les ingénieurs des
Ponts Gratien Le Père et Saint-Génie, à partir des relevés
faits in-situ. En 1863, une demande de Napoléon III au
Khédive Ismail fit faire encore un pas à cette topographie
d'Alexandrie qui doit tant à Napoléon Bonaparte :
l'empereur, en effet, ayant besoin, pour écrire son histoire
de César, d'un plan d'Alexandrie, le demanda au Khédive,
qui confia à l'astronome égyptien Mahmoud bey (plus tard
Mahmoud pacha el-Falaki) le soin de faire les sondages et
mesures nécessaires. Cette carte, sur laquelle Mahmoud el-
Falaki reconstitua la configuration de l'ancienne Alexandrie,
fut finie en 1866 : c'est la dernière sur laquelle on peut
suivre encore le tracé des anciennes murailles, qui devaient
disparaitre à la suite des travaux entrepris à partir de 1882.
Cherchant à dessiner le plan d'Alexandrie, el-Falaki en vint
tout naturellement à tenter de comprendre le développement
de la ville. On peut considérer que c'est lui qui inaugura les
fouilles à Alexandrie
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