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40*. [DUC D’ENGHIEN]. BRILLOUET.
Histoire de l’éducation physique de Son Altesse Sérénissime
Monseigneur le Duc d’Enghien, depuis sa naissance jusqu’en
1786.
Grand in-4°, 102 pages dorées sur tranches, reliure
d’époque en maroquin rouge, dos lisse orné de grenades
or, pièce de titre en maroquin olive, titre en lettres d’or,
encadrement de filets dorés sur les plats, intérieur de page
en tissu. Ouvrage entièrement manuscrit, comportant des
annotations manuscrites complémentaires dans les marges.
Usures du temps, traces d’humidité et mouillures mais bon
état dans l’ensemble.
400/600 €
Historique
:
l’auteur enseignait à l’université de Paris, fut chirurgien et aide-
major des armées du roi, puis premier chirurgien de S.A.S. le duc de Bourbon.
Cet exemplaire fut offert au château de Chantilly par le duc d’Aumale à Mr
Louis-Gustave Havy (1814-1926) et conservé depuis dans la descendance de
ce dernier.
41. [DUC D’ENGHIEN].
BEAUCHESNE Alcide vicomte de (1804-1873).
Mémoires historiques sur Louis-Antoine-Henri de Bourbon-
Condé, duc d’Enghien.
Manuscrit autographe de 37 pages
rédigé par Beauchesne, on y joint un ensemble de notes
biographiques et documents complémentaires sur la vie du
prince de Condé ; un important ensemble de 186 copies
manuscrites de lettres adressées au prince, datant de 1754 à
1758, en grande partie écrites par sa femme, un fac-similé
d’une L.A.S. du duc d’Enghien datée du 18 juillet 1803, une
gravure représentant l’armée de Condé, et un ensemble de
documents manuscrits sur l’arrestation du duc d’Enghien,
etc… Formats divers.
400/600 €
« Monsieur le Baron, Je venais de vous adresser une …dont l’objectif était de
demander l’arrestation du Comité d’émigrés français, résident à Offenbourg,
lorsque le premier Consul par l’arrestation successive des » - « J’avais déjà parlé
mon cher mari a mon cher papa du projet que nous avions sur Mr de Maillé,
je croy que vous ne pouvez pas mieux faire que de vous adressera luy, il vous
conseillera bien si vous pouviez mettre M de XXX dans vos intérêts, cela pourrait
nous être fort utile, si le roy veut du bien à Mr de Maillé il doit luy être égal que
ce soit une …, ou une autre qu’il épouse ; je vous croy très capable de conduire cette
affaire. » - « Je n’ay pas eu le tems hier mon cher Mari de vous faire part du plaisir
que j’ay eu mercredi Melle de Melun et ma sœur sont venues diner avec moy,
vous jugez bien de la joye que j’ay eu de les voir, rien ne m’en donnerait autant
mon cher mari que si vous me parliez de votre retour, je vous attends avec bien
de l’impatience, et je meur d’envie d’être a portée de vous dire combien je vous
aime et de pouvoir vous en persuader, ce sera toujours mon unique occupation. »
« Je vous envoye mon cher Mari une lettre que je vien de recevoir de mon cher
papa ou il m’apprend une triste nouvelle, je vous conseille de venir a Meudon.
SI vous craigniez d’importuner ma chère tante, vous la verrez peu, vous resterez
dans l’autre pièce, mais du moins cela luy manquera votre bonne volonté, je
vous embrasse chre mari du plus tendre de mon cœur. » - « Je n’ay pas le tems
cher Mari, de vous écrire une lettre bien longue, le courrier va partir, je veux
seulement vous dire que je vous aime bien et que je meurs d’envie de vous voir
et de vous embrasser, la supérieure de l’assomption m’a fait dire qu’elle payerait
sa fête mardi 7 octobre, vous aurez la bonté de penser au gibier que vous m’avez
promis pour elle, il faut que vous lui envoyez samedi au soir, adieu cher enfant,
aimez-moy comme je vous aime. »
42. LOUIS-ANTOINE, prince de Bourbon-Condé,
duc d’Enghien (1772-1804).
Ensemble de 3 médailles commémoratives en bronze : ornée
du profil du duc d’Enghien d’une part, et d’un cheval de
l’autre, signée E. Gatteaux ; ornée du profil de la duchesse de
Berry d’une part, et de fleurs de lys de l’autre, signée Gayrard
;
ornée du profil de la duchesse d’Angoulême d’une part, et de
l’inscription « piété filiale, charité, courage, amour pour les
français » de l’autre, signée Gayrard.
150/200 €
43. LOUIS-JOSEPH, de Bourbon, prince de Condé
(1736-1818
). Quittance manuscrite signée
Louis Joseph de
Bourbon
, Paris, le 25 avril 1789, 1 page, in-4°.
80/120 €
Voir illustration page 23.
«
Pour servir de quittance de la somme de trois mille neuf cent vingt-sept livres
cinq sols cinq deniers […] accordée pendant la Triennalité de 1787 […] pour
l’entretien de la Compagnie nos Gardes ».
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