Background Image
Previous Page  8 / 102 Next Page
Basic version Information
Show Menu
Previous Page 8 / 102 Next Page
Page Background

Gouda, Lukas Kloppenburg, 1712, petit 4°, XX (un premier

f. semble manquer : frontispice ?)-259-1 blanche p., vignette

au titre et 8 figures dans le texte de Wandelaar.

Suivi de :

BIDLOO (G[overt]). Brieven der gemartelde apostele. De

derde druk. Amsterdam, Wed. Van Barent Visser, 1712, petit

4°, [12, dont titre-frontispice et titre]-122 p., frontispice et 15

figures dans le texte de Romeyn de Hooghe. Ensemble un

vol. petit 4°, demi-veau rouge de l’époque, dos à nerfs, titre

doré (traces d’usure aux plats). Jan van Hoogstraten (1662-

1756). Hij bezocht de erasmiaansche school in zijn

geboorteplaats en hielp zijn vader reeds vroeg bij vertalingen

uit het Latijn. Te Dordrecht, waarheen hij zijn vader op

zeventienjarigen leeftijd gevolgd was, vestigde hij zich als

boekverkooper ; tevens oefende hij daar het ambt van

commies ter recherche uit. Hij vervaardigde een groot aantal

nederlandsche gelegenheidsgedichten. Omstreeks 1700 begaf

hij zich naar Breda en leerde daar den dichter Pieter Nuyts

kennen. Daarna trok hij naar Gouda, waar hij, eveneens als

boekhandelaar, de rest van zijn leven sleet en zich bij zijn

tijdgenooten beroemd maakte als huispoëet der goudsche

regenten (Nieuw Nederlandsch biografisch woordenboek).

Govert ou Govard Bidloo (1649-1713), est un médecin, un

anatomiste, un poète et un auteur dramatique néerlandais.

Son livre est illustré de scènes de martyre pour lesquelles

excelle Romeyn de Hooghe. – Est. 100/150

INCUNABLE D’ANTOINE KOBERGER

36

[GUILLELMUS DURANDUS]. Rationale divinorum

officiorum.

Nuremberg, Antoine Koberger, 30 septembre

1494 (colophon au f. CCCIIv : « Rationale diuinorum offici-

orum im / pensis Antonij kobergers Nurnberge / impressum.

Anno salutis millesimoq[ua] / dringentesimo nonagesimo-

quarto. pri / die kal[endis] octobris finit feliciter. », in-4°, 307

f., soit : [3]-CCCII (I-XXVII, XVIII, XXIX-CCCII)-1 blanc

f., impression en caractères gothiques sur 2 col. de 45 lignes,

lettres d’attente, initiales peintes en rouge sauf la 1

re

en bleu,

qq. pieds de mouche et soulignements en rouge, plein veau

brun de l’époque sur ais de bois, décor estampé à froid avec

frises d’animaux, restes de fermoirs (rel. usée et frottée, man-

ques au dos en partie (mal) restauré, papier lég. bruni, mouill.

marg., rousseurs), étui moderne. Bon ex. dans sa reliure

d’époque. Anton Koberger (ca 1443-1513) est un orfèvre,

imprimeur, éditeur et libraire de détail allemand, qui imprime

et fait graver, puis publie les « Chroniques de Nuremberg »,

l’un des incunables les plus fameux. Cet entrepreneur du

monde du livre, ainsi que le terme allemand « Verleger » le

précise, véritable financier qui contrôle l’usage du papier de

ses moulins à papier jusqu’à la librairie de détail en passant

par l’impression ou l’imposition de motifs gravés, s’impose

comme le principal éditeur de l’Europe incunable. Il réussit

également en directeur d’éditions par la vente d’ouvrages à

d’autres imprimeurs. Il installe dans sa ville natale de Nurem-

berg la première imprimerie moderne juxtaposée à un atelier

de gravure en 1470. Guillaume Durand, né vers 1230 à Pui-

misson près de Béziers et mort en 1296, dit le Spéculateur

(« Speculator »), en référence à son « Speculum judiciale »,

était un ecclésiastique français. Il fut évêque de Mende en

Gévaudan. Le « Rationale divinorum officiorum » (1286) est

un des premiers livres qui aient été imprimés (Mayence,

1459). « Its eight books contain a detailed account of the

laws, ceremonies, customs, and mystical interpretation of the

Roman Rite. Book I treats of religious art and archictecture :

the church, altar, pictures, bells, churchyard, etc. ; Book II of

the ministers ; Book III of vestments ; Book IV of the Mass ;

Book V of the canonical hours ; Book VI of the Proprium

Temporis ; Book VII of the Proprium Sanctorum ; and Book

VIII of the astronomical calendar, manner of finding Easter,

Epacts, etc. The Rationale is the most complete medieval

treatise of its kind ; it is still the standard authority of the

ritual of the thirteenth century and for the symbolism of rites

and vestments » (Catholic Encyclopedia). 3

e

édit. chez

Koberger (Polain, II, 1383 ; Hain, 6497 ; GW, 9140 ; Goff,

D-438 ; Proctor, 2094 ; Pellechet, 4516 ; Borm, 940 ; Collijn,

515 ; Madsen, 1479 ; Schlechter-Ries, 622 ; Ohly-Sack,

1080 ; Walsh, 744 ; Feigelmanas, 15 ; BMC, II, 439 ; BSB-

Ink D-355 ; CIH, 1245 ; IBE, 2240 ; IBP, 2030 ; IDL, 1662 ;

IGI, 3644 ; ISTC, id00438000). – Est. 1200/1800

37 JOHANNES

A

LEYDIS. Chronicon Egmundanum

seu

Annales regalium abbatum egmundensium [...]. Lugduni

Batavorum [à Leyde], Apud Fredericum Haaring, 1692, petit

4°, [16]-267-[1 blanche] p. (1 f. non chiffré entre les pp. 156

et 157), plein veau brun de l’époque, dos à nerfs orné (rel.

lég. frottée, bruniss. et rousseurs). Marque d’appartenance

manuscrite au titre : « Bibliothecae Hafflighemensis. 1784. »

(abbaye bénédictine d’Affligem supprimée en 1796). Johan-

nes a Leydis ou Jan Gerbrandszoon van Leiden est un chro-

niqueur hollandais mort en 1504. L’Abbaye d’Egmond ou

Abbaye Saint-Adalbert (en néerlandais : Abdij van Egmond

ou Sint-Adelbertabdij) est un monastère bénédictin entre

Egmond aan den Hoef et Bakkum sur Egmond-Binnen dans

la municipalité de Bergen dans la province néerlandaise de

Hollande-Méridionale. Fondée en 975 et détruite pendant la

Réforme par les Gueux de mer, elle a été rétablie comme

abbaye bénédictine en 1935 sous le nom de Sint-Adel-

bertabdij, au sein du diocèse de Haarlem. – Est. 100/150

38 JUSTINIEN (Empereur). Institutionum sive elemen-

torum, libri quatuor,

notis perpetuis multo, quam hucusque,

diligentius illustrati, cura et studio Arnoldi Vinnii. Editio

postrema ab auctore recognita. Amstelodami, Ex Officina

Elzeviriana, 1679, petit in-12, [24 (dont titre-front. et titre)]-

643-1 blanche p., plein veau brun de l’époque (rel. usée et

frottée, lég. bruniss.). La date d’édit. est bien celle du titre-

front. (1679) et non celle du titre (1669). 5

e

et dernière édit.

elzevirienne (Willems, 1565). – Est. 25/50

L’ÉDITION DES FERMIERS GÉNÉRAUX RELIÉE PAR LORTIC

39 LA FONTAINE (Jean

DE

). Contes et nouvelles en vers.

Amsterdam [Paris, Jean Barbou], 1762, 2 vol. 8°, XIV-268-

[2] p., pp. 1-8 (avis au relieur) et VIII-306-[3-1 blanche] p.,

pp. 9-16 (suite de l’avis au relieur), plein maroquin rouge,

dos à nerfs finement décorés, plats encadrés d’un triple filet

doré, double filet doré sur les coupes, dentelle dorée

intérieure (lég. griffes superficielles au plat arrière du second

vol.) (reliure signée Lortic). Très bel. L’une des plus célèbres

illustrations du 17

e

s. Elle s’inscrit dans le courant initié par

Watteau, l’art galant, genre dans lequel les Contes trouvèrent

leur juste équivalent. Commandée par les Fermiers généraux,

puissants financiers, cette édition apparaît comme l’une des

plus parfaites productions d’imprimerie du 17

e

s. Ils sollicitè-

rent Eisen (1720-1778), alors professeur de dessin de la mar-

quise de Pompadour, pour l’illustrer. Ce dernier s’acquitta de

cette tâche avec talent, et devint le dessinateur qui sut

« adapter au mieux les Contes de La Fontaine à l’esprit de

son époque ». Il fut précédé dans cet exercice par Larmessin

(ca 1740) et Charles-Nicolas Cochin (1742) et devança Fra-

gonard (1795) qui sut s’en souvenir quelques années plus

tard. Un portrait de La Fontaine interprété par Ficquet

d’après Rigaud, un portrait de l’illustrateur gravé par le

même d’après Vispré, et 80 figures d’Eisen interprétées par

Aliamet, Baquoy, Choffard, de Longueil. 4 vignettes et 53

culs-de-lampe par Choffard. (Cohen, 558 et suiv.). – Est.

1500/2000