103 PORTRAITS
8 BRACHELIUS (Adolphus). Historia nostri temporis,
dat is : Geschiedenis onses tijts.
Beginnende met het jaer
1618, en vervolght tot het jaer 1654. Uyt de Latijnsche in de
Nederduytsch tael overgeset door L.v.B. [Lambert van den
Bos]. Nymegen, Andries van Hoogenhuyse, 1659, in-8°, [8
(dont titre-frontispice et titre)]-648-[15]-1 blanche p., 103
portraits h. t. (les quelques ex. décrits que nous avons repérés
contiennent moins de 100 portraits), plein vélin de l’époque à
petits rabats. Bel ex. Hoogenhuyse published his first edition
of the Dutch translation of Brachelius popular Latin work on
the Thirty Years’ War in 1656 in Rotterdam and then this
second when he moved his operation to Nymegen. Johann
Adolph Brachel, mort en 1652, est un historien et théologien
catholique. Impressionnante galerie de portraits. – Est.
75/100
RELIURE AUX ARMES D’HÉLIE DUFRESNOY
9 BRANTOME (Pierre
DE
BOURDEILLE, seigneur
DE
).
– Mémoires
de Messire Pierre de Bourdeille, seigneur de
Brantome. Mémoires contenans Les Vies des Hommes il-
lustres et grands Capitaines estrangers de son temps. Leyde,
Jean Sambix le Jeune (à la sphère), 1665, petit in-12, 2 vol.
reliés en un, en pagination continue (la page de titre du 1
er
vol. ne porte pas de mention de tomaison ; la page de titre du
second vol. qui doit se trouver entre les pp. 304 et 305,
manque comme souvent), [12]-600 p. 2 f. blancs, plein veau
brun granité de l’époque, dos à nerfs décorés, monogramme
doré répété dans chaque caisson, pièce de titre, armes au
centre des plats, plats encadrés d’un double filet doré avec
aux angles le même monogramme répété (armes et mono-
gramme de Hélie Dufresnoy) (petites traces d’usure aux
mors). Édit. orig. des « Vies des hommes illustres et grands
Capitaines estrangers de son temps », 4
e
et 5
e
vol. des « Mé-
moire ». Fils de l’apothicaire Martin Dufresnoy, de Paris,
Hélie Dufresnoy fut premier commis au Secrétariat de la
Guerre sous les ordres successifs de Sublet de Noyers, de Le
Tellier, de Louvois et de M. de Barbézieux, fils de Louvois.
Il épousa en 1663 ou 1664 une ravissante jeune fille qui fut
célébrée par Saint-Simon, M
me
de Sévigné, d’Hozier, La
Fare, et d’autres. Elle devint la maîtresse de Louvois et on
créa pour elle, en 1673, la charge de « Dame du lit de la
Reine ». Les livres d’Hélie Dufresnoy, sont de format 8°, très
rarement in-12. D’après leurs dates, on peut penser qu’il
commença à collectionner en 1662 pour s’arrêter en 1690
(Willems, 1369 ; Tchemerzine-Scheller, II, 112). – Est.
300/400
10 BREDERO (G.A.). Spaanschen Brabander Ierolimo.
Ghespeelt op de eerse Duytsche Academie. Amsterdam
Cornelis Lodewijcksz. Vander Plasse, 1619, petit 4°, [72] p.,
plein cuir brun moderne à la Bradel, titre au plat avant à froid
(petit manque sans conséquence à un angle du titre et du
dernier f., petite tache au titre, titre et dernier f. lég. salis). De
grande rareté. Gerbrand Adriaensz. Bredero (1585-1618) was
een Nederlands dichter, toneelschrijver en rederijker. Hij was
een der grote Nederlandse 17de-eeuwse auteurs. Het boek de
Spaansche Brabander is ingedeeld in 5 delen, oorspronkelijk
was het namelijk een toneelstuk. Naar aanleiding van dit
toneelstuk is er een boek geschreven met dezelfde titel :
Spaanschen Brabander. Jerolimo Rodrigo is vanuit Antwer-
pen naar Amsterdam gevlucht om al zijn schuldeisers te
ontlopen. Hij vindt dat hij beter is dan de Amsterdammers
omdat zijn taal en manieren volgens hem veel verder
ontwikkeld zijn. Hij neemt als hij net in Amsterdam is een
knecht aan, Robbeknol genaamd. Robbeknol is een bedelaar
die toevallig op zoek is naar een baantje. Robbeknol moet
echter wel beschaafd Nederlands gaan spreken en zich ook
zeer netjes kleden. Om aan eten te komen moet Robbeknol
buiten gaan bedelen, hij geeft ook een deel van zijn eten aan
Jerolimo omdat hij erachter is gekomen dat zijn meester ook
geen geld heeft voor eten. Het blijkt namelijk dat Jerolimo
graag doet alsof hij wel geld heeft, hij gaat namelijk de stad
in in zijn beste kleren en gedraagt zich als een rijk persoon.
Dit krijgen ook de twee « hoeren », Trijn Jans en Bleecke
An, door die Jerolimo zien als een rijke burger, als zij hem
echter vragen om hen te trakteren gaat hij snel de andere kant
op. – Est. 100/150
L’EMPIRE OTTOMAN VU PAR LES FRÈRES DE BRY
11 BRY (Johann Theodor et Johann Israel). – I. Acta
Mechmeti I Saracenorum principis natales,
vitam, victo-
rias, imperium et mortem eius ominosam complectentia. Ge-
nealogia successorum eiusdem ad modernum usque Mech-
metem III. Ex variis hinc inde autoribus fide dignis diligenter
congesta. II. Vaticinia. Severi et Leonis in Oriente impp. cum
quibusdam aliorum aliis, interitum regni Turcici sub
Mechmete hoc III. Praedicentia. Iconibus artificiose in aere
sculptis exornata, recens foras data per Io. Theodorum et Io.
Israelem de Bry fratres. [Frankfurt], sans édit., 1597, in-4°, [8
(titre-frontispice, dédicace et avis au lecteur)]-96 (sans,
comme presque toujours, le f. blanc qui sépare les 2 parties
entre les pp. 58 et 59)-[6 (index)] p., ill. (voir plus loin), plein
cart. papier vélin moderne, dos lisse, titre en long à l’encre
(coins infér. lég. écrasés, exemplaire lavé (?), qq. pages avec
petites et très fines restaurations, bords des 4 premiers f.
finement restaurés, dont l’angle supér. externe du frontispice
redessiné sur 5 × 1 cm, qq. piqûres brunes, taches brunes aux
pp. 1, 2, 67, 68, 71, 72, 81, 82 et 93-96). Rare édit. orig. de
cet important ouvrage consacré à l’empire ottoman. Le texte
est divisé en 2 parties distinctes. La 1
re
retrace l’histoire de
l’Islam depuis sa création avec Mahomet, jusqu’au début du
sultanat de Mahomet III ; la 2
de
relate une prophétie de la
chute de l’empire Ottoman. L’abondante et superbe illustra-
tion est l’œuvre des frères Johann Theodor et Johann Israel
de Bry. Mis à part le très beau frontispice, celle du premier
texte est composée de 9 planches gravées sur cuivre (10,4 ×
10,8 cm) illustrant la vie du prophète. La seconde partie de
l’ouvrage présente 16 emblèmes finement exécutés et légen-
dés à l’aide de lettres de l’alphabet qui se référant aux
épigrammes imprimées en dessous. Un texte explicatif
accompagne chacune des épigrammes. Ces emblèmes sont
tirés de l’édit. orig. du « Vaticiana » publié à Brescia en 1596
(Cicognara, 1863 ; Praz, S. 291 ; Göllner, 2286 ; Blackmer
Coll 464 ; Atabey 331). – Est. 1000/1500
GRAMMAIRE HÉBRAÏQUE
12 BUXTORF (Johannes). Epitome grammaticae Hebre-
aeae.
Breviter et methodicè ad publicum scholarum usum
proposita. Editio quinta. Basileae [à Bâle], Impensis Ludovici
Regis, 1629, petit 8°, [16]-120 p., plein vélin de l’époque,
imprimé par la fin comme les ouvrages en langue hébraïque,
qq. annotations anciennes (vélin sali avec petits manques, ex.
lég. défr., bruniss., qq. f. froissés). Cinquième édit. de cette
célèbre grammaire de Johannes Buxtorf (1564-1629), réputé
hébraïsant, appartenant à une famille d’orientalistes qui fut
professeur d’hébreu à l’Univ. de Bâle pendant 39 ans et
qu’on connaissait sous le titre de « Maître des rabbins ». –
Est. 50/75
MAROQUIN ROUGE DE CHARLES DE SAMBLANX
13 CHARRON (Pierre). De la sagesse.
Trois livres. Suivant
la vraye copie de Bourdeaux [
sic
]. Amsterdam, Louys et
Daniel Elzevier, 1662, petit in-12, [16 (dont titre-front. et
titre)]-622-[8] p., plein maroquin rouge janséniste, dos à
nerfs, titre doré, double filet doré sur les coupes, petite
dentelle dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure, étui
en papier marbré (reliure signée Charles De Samblanx). Très




