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185. BEAUCHESNE Alcide Vicomte de (1804-1873).

Note biographie rédigée par le Vicomte Lettre autographe sur

les activités ordonnée par le roi pour son fils le Dauphin en

date du 1

er

mai 1787, 1 page manuscrit, in-folio.

80/100 €

186. MARIE-THERESE, princesse de France,

Madame

Royale (1778-1851). Pièce manuscrite « mot d’audience »

rédigée de la main de la princesse durant sa captivité à la

prison du Temple adressée à Jean-Baptiste Gomin, gardien

de la princesse durant son emprisonnement, 1 page, in-8.

Pliures.

600/800 €

« 

Je me souviens toujours avec reconnaissance de Fontgerville. Je désire que

Fontgerville vienne me voir

 ».

Provenance

 : collection Jean-Baptiste Gomin (1757-1841), remis à son décès

par sa veuve le 2 juin 1841, au Vicomte Alcide de Beauchesne. Comme le

précise la lettre qui accompagne ce document : « 

Sachant combien M. Gomin

avait d’affection pour vous, je suis sûre de rendre hommage à sa mémoire et de

remplir en quelques sorte ses intentions en vous léguant en son nom les papiers

ci-joints auxquels il attachait un prix si grand et si légitime : - 1°) un écrit

de Madame Royale indiquant les postes de Paris à Huningue ; 2°) la relation

du voyage faite par S.A.R. et écrite également de sa main. 3°) Deux pièces de

vers composées par Madame dans la Tour du Temple et écrites de la main de

S.A.R.

4°) un mot d’audience pour M. Gomin de la main de Madame.

5°) Des cheveux du Roi, de la Reine, de Madame Royale, et de Louis XVII.

Veuillez recevoir, Monsieur, et conserver ce legs comme le souvenir et conserver

ce legs comme un souvenir de mon excellent mari, et comme un témoignage de

la haute estime avec laquelle j’ai l’honneur d’être, votre très humble et servante

très affectionnée, Pontoise, le 2 juin 1841 ».

Au dos, le Vicomte a noté des

informations biographiques sur M. Gomin.

Puis collection du Vicomte

Alcide-Hyacinthe du Bois de Beauchesne (1804-1873).

187. MARIE-THERESE, princesse de France,

Madame

Royale (1778-1851). Petite enveloppe pliée contenant des

mèches de cheveux ayant appartenu à la fille du roi Louis

XVI et de la reine Marie-Antoinette de France, sur laquelle

est inscrit à l’encre : « 

Cheveux de Madame Royale, duchesse

d’Angoulême 

».

2 000/3 000 €

Provenance

 : collection de Jean-Baptiste Gomin (1757-1841), remis à son

décès par sa veuve le 2 juin 1841, au Vicomte Alcide de Beauchesne. Comme

le précise la lettre qui accompagne ce document : « 

Sachant combien M.

Gomin avait d’affection pour vous, je suis sûre de rendre hommage à sa mémoire

et de remplir en quelques sorte ses intentions en vous léguant en son nom les

papiers ci-joints auxquels il attachait un prix si grand et si légitime : - 1°) un écrit

de Madame Royale indiquant les postes de Paris à Huningue ; 2°) la relation

du voyage faite par S.A.R. et écrite également de sa main. 3°) Deux pièces de

vers composées par Madame dans la Tour du Temple et écrites de la main de

S.A.R. 4°) un mot d’audience pour M. Gomin de la main de Madame.

5°)

Des cheveux du Roi, de la Reine, de Madame Royale, et de Louis XVII.

Veuillez recevoir, Monsieur, et conserver ce legs comme le souvenir et conserver

ce legs comme un souvenir de mon excellent mari, et comme un témoignage de

la haute estime avec laquelle j’ai l’honneur d’être, votre très humble et servante

très affectionnée, Pontoise, le 2 juin 1841 ».

Au dos, le Vicomte a noté des

informations biographiques sur M. Gomin. Puis collection du Vicomte

Alcide-Hyacinthe du Bois de Beauchesne (1804-1873).

188. FONTGERVILLE G. de, général de la 9ème Légion.

Lettre autographe signée

G de Fontgerville

, sans date, adressée à

la princesse Marie-Thérèse de France, duchesse d’Angoulême,

3 pages, in-8°.

Pliures et petits manques en bas de page.

200/300 €

« Madame, Encouragé par les glorieux témoignages de bienveillance que j’ai eu

l’honneur de recevoir de votre Altesse royale dans des lieux où le ciel voulut mettre

à l’épreuve la constance de vos vertus. Protégé par le nom de Fontgerville que

votre bonté daigna substituer au mien dans des intentions bienveillantes ; fier

et heureux possesseur enfin d’un petit journal de voyage écrit de votre auguste

main et sur lequel je fais mon bonheur de lire chaque jour les honorables

sentiments que votre généreuse sensibilité daigna y déposer pour moi. […] Je

veux dire le bonheur d’obtenir de votre Altesse la grâce de déposer à ses pieds des

sentiments d’attendrissement, de joie et de respect dont nul autre ne peut être plus

profondément pénétré. […] Daigner, Madame, excuser un zèle que le respect ne

peut comprimer ni contenir plus longtemps ; daigner couronner votre indulgente

bonté en ne vous offensant point de l’indiscrète prière d’un sujet qui aurait mille

fois sacrifié sa vie pour vous prouver son inébranlable fidélité, qui n’a cherché que

la retraite et l’obscurité pendant la longue durée du deuil que votre absence a

répandu sur la France, et qui ne s’est empressé de se mêler aux phalanges nationale

que pour participer à la pompe de votre heureux retour […] ».

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