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et l’a dédicacé au verso à Marie Laurencin :
A Madame
La Baronne de Waetjen
pour être illustré
par
Marie Laurencin
(Marie Laurencin avait épousé le 21 juin 1914 le baron Otto von Wäetjen).
On y trouve 7
POÈMES AUTOGRAPHES
:
- La Grâce exilée, - La Boucle retrouvée, - Refus de la Colombe, - Les feux du bivouac,
- Les Grenadines repentantes, - Tourbillon de mouches,
et le célèbre -
L’adieu du cavalier
C
ES POÈMES RECUEILLIS PLUS TARD DANS
C
ALLIGRAMMES
SONT PARMI LES PLUS BEAUX DU POÈTE
.
Marie Laurencin, son ancien amour, n’exécuta pas ce projet qui, abouti, aurait pu devenir l’objet d’une
éventuelle publication.
Ce manuscrit est décrit en partie par M. Adéma dans son ouvrage “Apollinaire le mal-aimé” :
Le 24 juin 1915, Apollinaire écrivait à Mme Laure Favier
: “…
Je vous envoie le Médaillon toujours fermé
pour Marie à qui j’avais promis ces poèmes. Faites-lui remarquer que dans les Grenadines repentantes qui est
une allusion à son merveilleux dessin, il faut dire œuf coché et non caché…
Le poète recopia deux autres fois ce recueil à l’intention de Lou et Madeleine, ses deux autres grands amours,
en y modifiant un vers, une strophe ou un titre, variantes allusives pour chacune d’elles, mais sans leur
dissimuler que Marie en était l’inspiratrice essentielle…