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109

E

XEMPLAIRE

ENRICHI DE

11

PIÈCES

:

U

NE

NOTE

AUTOGRAPHE

D

’A

NATOLE

F

RANCE

,

inscrite au verso d’une lettre de Paul Calmann-Lévy à lui

adressée au sujet de la parution de l’édition originale de

T

HAÏS

(1890). Cette note est le brouillon d’un passage

de sa critique sur la biographie de

Jésus Christ

par le Père Henri Didon (1891).

– U

NE

LETTRE

AUTOGRAPHE

SIGNÉE

DE

P

AUL

-A

LBERT

L

AURENS

à l’éditeur Romagnol concernant son illustration

de Thaïs.

– U

NE AQUARELLE ORIGINALE

SIGNÉE DE

P

AUL

-A

LBERT

L

AURENS REPRÉSENTANT

T

HAÏS

(255 x 160 mm), modèle de la

vignette p. 55.

Un portrait-frontispice supplémentaire gravé à l’eau-forte d’après Paul-Albert Laurens. – Un titre

supplémentaire. – Une première couverture supplémentaire (sans illustration). – Un tirage supplémentaire

de la vignette de la p. 55 en un quatrième état. – Le prospectus illustré de l’éditeur, soit 4 pp. comprenant

une composition supplémentaire. – 2 tirages d’état de la composition supplémentaire du prospectus. – Une

coupure de presse concernant le personnage de Thaïs.

Provenance : Henri Lenseigne (vignette ex-libris).

J

OINT

,

UN VOLUME DE SUITE DES PLANCHES TIRÉES AU

FORMAT

IN

-

FOLIO

,

COMPRENANT

le portrait supplémentaire tiré

sur chine, et, signées par Léon Boisson, les 60 eaux-fortes tirées sur japon, un tirage d’état supplémentaire

de la composition de la p. 55, et l’eau-forte supplémentaire du prospectus. Le tout relié à la bradel en demi-

percaline à coins, couvertures et dos conservés (

E. Carayon

).

103. GOURMONT

(Remy de).

Le Latin mystique. Les poètes de l’antiphonaire et la symbolique au Moyen Âge.

À Paris, édition du «

Mercure de France

», et se vend chez Léon Vanier, 1892. In-8, xvi-378-(2 dont

la dernière blanche) pp., exemplaire à très grandes marges, maroquin grenat, dos à nerfs, décor

couvrant les plats et le dos composé de lets, de eurons, de eurs de lis et anneaux noirs, titre et

date dorés au dos, coupes letées, encadrement intérieur de maroquin grenat orné de lets dorés et

noirs, doublures et gardes de soie rouge, tête dorée sur témoins, couvertures et dos conservés, étui

bordé, dos légèrement terni, mors frottés, usures aux gardes de soie (

Gruel

).

6 000 / 8 000

É

DITION

ORIGINALE

TIRÉE

À

220

EXEMPLAIRES

,

CELUI

-

CI

UN

DES

7

SUR

JAPON

POURPRE

CARDINALICE

numérotés et

justi és par l’auteur. Elle fut publiée par souscription.

É

DITION

ORIGINALE

DE

LA

PRÉFACE

DE

J

ORIS

-K

ARL

H

UYSMANS

: «Le naturalisme est mort [...]. Partout, dans les

lettres, il y a foison de vanité et disette d’art [...]. Les seules soirées à Paris qui valent, celles où l’on est

solitaire, chez soi, à l’abri des mu es, exigent l’alternance des lectures et des rêves. Et où les chercher sinon

dans les vieux mystiques qui nous enlèvent loin du cloaque pestilentiel de ce temps, qui nous permettent

d’oublier les vaines ou les malpropres journées que nous vécûmes ? » Cette préface est absente des éditions

ultérieures à la brouille qui sépara les deux écrivains.

C

OUVERTURE

ILLUSTRÉE

EN

COULEURS

PAR

LE

PEINTRE

C

HARLES

F

ILIGER

:

ami de Gauguin et d’Émile Bernard,

il suscita l’intérêt d’Alfred Jarry et de Remy de Gourmont qui accueillirent sa collaboration dans leur revue

L’Ymagier

.

E

XEMPLAIRE

ENRICHI DE DEUX

PIÈCES

:

– U

NE

LETTRE

AUTOGRAPHE

SIGNÉE

DE

R

EMY

DE

G

OURMONT

(Paris, 12 juin 1892, sur japon rouge cardinalice) :

«

Monsieur, je ne dois à nul (hors de nécessaires services) donner d’exemplaires du “Latin mystique”, – mais que

vous soyez à cette règle l’unique exception, cela me plaira. Si ce n’est de moi que vous recevez le volume, ce sera de

quelqu’un des miens. Je suis, Monsieur, votre humble frère en saint Bernard...

» Cette lettre semble répondre à celle

que Léon Bloy écrivit à Remy de Gourmont le 6 juin 1892 : « [...] J’ai l’honneur de croire le latin et surtout le

latin d’église, qu’il vous plaît d’appeler “mystique” incomparablement plus valide que toutes les langues

prétendues

vivantes

. Je rêve de posséder votre livre dont le coût m’intimide et me déconcerte [...]. Veuillez

croire en outre qu’il me serait in niment agréable de le tenir de vous-même [...]. » (

Journal inédit

, Lausanne,

L’Âge d’homme, 1996, p. 89).

– U

NE

COUPURE DE

PRESSE DU

T

EMPS

PORTANT

LA

CRITIQUE

LITTÉRAIRE D

’A

NATOLE

F

RANCE

SUR

L

E

L

ATIN MYSTIQUE

,

parue le 11 décembre 1892 (6 colonnes montées chacune sur une page).

Provenance : Guy de Montlivaut (vignette ex-libris gravée à l’eau-forte reliée en tête du volume).