![Show Menu](styles/mobile-menu.png)
![Page Background](./../common/page-substrates/page0105.jpg)
104
L
E
PRÉCIEUX
EXEMPLAIRE DE
S
ALVADOR
D
ALI
,
ILLUSTRATEUR DE
L
’
OUVRAGE
97. CHAR
(René).
Artine
. À Paris, Éditions surréalistes, chez José Corti, 1930. In-4, 24 feuillets dont
5 blancs, broché, étui-boîte de maroquin noir moderne, plats de papier illustré. 85 000 / 95 000
É
DITION ORIGINALE
,
UN DES
2
EXEMPLAIRES NUMÉROTÉS HORS COMMERCE
,
SUR
JAPON
.
R
ARISSIME
EXEMPLAIRE
JUSTIFIÉ
PAR
L
’
AUTEUR
(«
HC 2/2
»)
ET
ILLUSTRÉ D
’
UN
FRONTISPICE GRAVÉ
SUR
CUIVRE D
’
APRÈS
S
ALVADOR
D
ALI
: seuls les 2 exemplaires hors commerce et les 30 de tête sur grands papiers divers présentent
cette importante particularité.
E
XCEPTIONNEL
ENVOI AUTOGRAPHE
SIGNÉ
«
À
S
ALVADOR
D
ALI
son ami par n’importe quel temps... »
L’écrivain et l’artiste avaient tous deux intégré le groupe surréaliste l’année précédente.
«D
ANS
LES
PLIS
D
’
UNE
SOIE
BRÛLANTE
PEUPLÉE
D
’
ARBRES
AUX
FEUILLES
DE
CENDRE
»
:
suite de tableaux et pensées
oniriques recomposant le souvenir de femmes apparues fugitivement dans sa vie, beautés fascinantes,
inattendues, dont une portait le nom d’une noyée lue sur une tombe, Lola Abba. Le prière d’insérer, écrit
par Breton et Éluard, interrogeait : «Qui a vu notre ami René Char depuis qu’il a trouvé femme mod. pour
poème, femme dont il rêvait, femme belle à lui interd. de s’éveil. ? La femme était aussi dang. pour le poète
que le poète pour la femme. Nous les av. quittés au bord d’un précip. Personne. Qui peut dire où nous mène
ce parfum disparu ? ».
n° 97