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la girelle (nombreuses variétés), le cheilion élégant, le baliste (quatre épines, huit épines, trois
raies, etc.), le labre queue-cerclée et le labre perdition, le tétrodon (mosaïque et lunelé), la
« clupée » australe, la rhinobate, l’exocet, le temnodon, le diodon, le squale glauque, ainsi que
des plies, raies, merlans, squales etc. Suivent des Mollusques, pp. 212-228, et pour le groupe
des Articulés, des annélides, et une vingtaine de crustacés ; mais la section prévue pour les
arachnides et les insectes est restée vide. Les Zoophytes sont bien représentés, notamment par
les polypes à polypiers (plus de 50 spécimens étudiés, pp. 302-329)... Ce volume se termine par
la copie d’un « premier mémoire » envoyé à l’Académie des sciences, mai-juin 1826 (pp. 333-
360), et celle d’une lettre au zoologiste Blainville ; il est complété par une table alphabétique
des matières (pp. 366-379).
Voyage de l’Astrolabe. Zoologie. Tome II
. Les Mammifères dans ce registre sont
représentés uniquement par l’homme (pp. 1-58). Les relevés des dimensions d’individus
étudiés en Nouvelle-Zélande, à Tongabatou et aux îles Viti dépassent très largement en
précision tout ce qui sera publié : dans le
Voyage
, les descriptions s’apparentent plutôt à une
appréciation presque esthétique des formes, des proportions et des couleurs (les Vitiens, par
exemple, beaux, sveltes et forts, eussent pu servir de modèles pour « la statue du gladiateur
combattant », t. I, p. 38). Le vocabulaire des indigènes est, ici aussi, inédit : Gaimard donne
des glossaires de près de mille mots ou expressions usités dans la baie Chouraki et la baie
d’Ipiripi (Nouvelle-Zélande), aux Îles des Amis et aux îles Viti, y compris des termes de
marine et de zoologie. On trouve aussi un tableau des chefs des districts de Tongatabou,
avec les noms de leur femme et leur héritier, et celui du premier Mataboulé, et des listes des
îles de l’archipel Viti, avec estimation de leurs populations. Les Mollusques sont très bien
représentés (pp. 119-192) : plus de 140 individus sont décrits, et parfois désignés par leur appellation indigène aussi
bien que par leur nom latin. Réordonnées, retouchées et souvent abrégées, ces observations trouveront place dans le tome II de
la partie
Zoologie
du
Voyage
. Parmi les Articulés, les annélides sont bien représentés, par des térébelles, amphitritées, serpules,
néréides, ophicéphales et une sangsue d’Amboine (pp. 193-205). Les Zoophytes
abondent, en particulier en Nouvelle-Irlande, au Hâvre-Carteret : plus de 130
individus font l’objet d’une notice (pp. 219-295 et 343-346). Des « Remarques
anatomiques sur les Holothuriens, faites sur l’Holothurie feuillue » (pp. 259-
263) ne semblent pas avoir trouvé place dans le
Voyage
: « Tout est encore, pour
ainsi dire, à faire pour l’Histoire de ces animaux »...
[
Tome
III
]. Les Vertébrés sont représentés ici par 25 poissons (pp. 5-22), et par
une étude de l’« Appareil auditif du Requin », où est relaté l’examen méticuleux
d’un
Squalus Carcharias
« pris le 20 octobre 1827, entre la Nouvelle-Hollande
et les îles du Grand-Archipel d’Asie » (la partie nord-ouest de l’Océanie). Le
groupe des Mollusques est le plus riche (pp. 79-214), la collecte à Tongabatou, à
la Nouvelle-Irlande, sur les côtes d’Australie et de la Nouvelle-Guinée, aux îles
Moluques et dans les Nouvelles-Hébrides ayant été particulièrement heureuse :
plus de 230 spécimens font ici l’objet d’une description.
On joint les 4 tomes en 6 volumes de la partie
Zoologie
, par Quoy et
Gaimard, de
Voyage de l’Astrolabe pendant les années 1826-1827-1828-1829
sous le commandement de M. Dumont d’Urville
(Paris, J. Tastu, 1830-1835), et
la première partie du tome d’
Entomologie
du même ouvrage par le Dr Boisduval
(1832). Exemplaires défraîchis, abîmés (dos manquants, premier plat détaché,
piqûres). La couverture du premier volume de
Zoologie
porte cette note de la
main de Gaimard : « M
r
Jean-Baptiste Allard, à S
t
Maximin », et la page de garde
porte cet envoi autographe : « à mon Oncle, et à ma tante Allard. Hommage de
leur dévoué et reconnaissant neveu P. Gaimard. Paris, le 9 mars 1831 ».