69
205.
THÉÂTRE
. 29 L.A.S.
200/250
Mira Brunet, Grandmesnil (à Braccini), Léonide Leblanc (4, dont une à Léon Bloy refusant le rôle de Ruth dans
Le
Nouveau Monde
de Villiers de l’Isle-Adam), Fortunée Gariot dite Mademoiselle Maxime, Théophile Omer, Alice Pasca, Porel
(2, dont une de 1911 sur un projet avec Polaire), Achille Raucourt (2, une à Jules Janin en faveur de deux jeunes talents),
Alfred Ravel (1842), Marie Rousseil (demande d’aide à Proudhon face aux calomnies dont elle est victime), Vera Sergine (2, à
Charlotte Lysès), Serre (accord pour jouer
Marguerite Fortier
), Abel Tarride, Félicia Thierret (5), Charles Thiron (2, plus carte
de visite), Jules Truffier (rendez-vous avec Dumas et Claretie), Gustave Worms (1894, à Armand Silvestre).
206.
THÉÂTRE
. Environ 125 lettres, cartes et pièces diverses d’acteurs, d’actrices, d’auteurs dramatiques et de directeurs
de théâtres, la plupart L.A.S.
250/300
Agar, Edmond Audran, Émile Augier (6, plus photo), Théodore Barrière (6, plus portrait), Julia Bartet (9), Henry Bataille,
Louis Beauvallet, Ernest Blum (4), Bocage, Victor Boucher, Édouard Bourdet, Jules Brésil, Bressant, Eugène Brieux, Augustine et
Madeleine Brohan, Alfred Capus (3), Marianne Chassin, Clairville, Jules Claretie, Constant Coquelin (plus photo de jeunesse),
François de Curel, Max Dearly (4), Virginie Déjazet, Delaunay, Julie Despoix, Maurice Donnay, Camille Doucet, Dumersan (9),
Pierre Dux, Empis (3), Émile Fabre, André Falcon, Marie Favart, Maurice de Féraudy (3), Paul Ferrier, Paul Foucher, N. Fournier
(à Paul Lacroix), Pierre Fresnay (à Maurice Sachs), Frédéric Gaillardet, Léon Gandillot, Firmin Gémier, Auguste Gentil, Edmond
Got, Charles Grandmougin, Léon Guérin, Ludovic Halévy, Jules Janin, Jean Jullien (à Henri Mazel), Henri Kéroul, Henry
Kistemaeckers (4), Laplace, Ernest Legouvé, T.-R. Le Peletier, Gabriel de Lurieu, Paul Mahalin, Louis Marsolleau, Jean-Toussaint
Merle, Jean-Paul Mounet, Louis Nau, Georges Noblet, Édouard Pailleron, Louis-Benoit Picard (et 4 l. à lui adressées), Georges
de Porto-Riche, Eugène de Pradel, J. Renot, Victorien Sardou, Abel Tarride (et sa demande de Légion d’honneur motivée et
signée par Harry Baur, Henry Bernstein, Francis de Croisset, Henri Duvernois, Robert de Flers et André Rivoire), Mathieu de
Tournay, Blanche Toutain, Jules Truffier, Albin Valabrègue, Valmy-Baysse (article sur les débuts de l’acteur Jean Claudio)…
On joint un album de portraits d’acteurs et d’actrices (certains dédicacés) ; le manuscrit d’un drame en 4 actes ,
L’Ex-
Duchesse
; 5 portraits gravés sous verre (Mme Albert, Francisque aîné, Le Kain, Lepeintre aîné et Régnier).
207.
Francis THOMÉ
(1850-1909) compositeur et pédagogue. Manuscrit musical autographe ; 2 pages oblong in-8.
70/80
Esquisses musicales certifiées par la fille du compositeur.
208.
Francis VIÉLÉ-GRIFFIN
(1863-1937) poète. 2 manuscrits autographes (un signé),
Les Cygnes
, janvier 1935 et
s.d. ; 3 pages in-fol.
200/250
Notice sur son recueil
L
es
C
ygnes
(poésies, 1885-86)
, paru chez Alcan-Lévy en 1887.
Présentation de son ouvrage par l’auteur (3 janvier 1935) : « Ce recueil éveille la critique, qui commence à distinguer les
Symbolistes
des
Décadents
; le ton général est celui d’une curiosité qui va jusqu’à l’intérêt, souvent à la sympathie, parfois à
l’admiration. Leconte de Lisle est souvent cité ; Clovis Hugues, dans les cafés littéraires, où les femmes d’alors fréquentaient
leurs ainés, proclame que “l’auteur des
Cygnes
est le Leconte de Lisle de la nouvelle génération”. Par ailleurs, Théodor de
Wyzewa formule cette restriction : “L’imitation de M. Leconte de Lisle, par instant, seule empêche ce volume d’être tout à fait
gracieux”.
Les Cygnes
restent, en effet, un livre
clef
; pour le situer, il faut évoquer la lutte entre le
beau vers
et la
strophe
. Elle
fut ardue et antérieure au Symbolisme ; elle dure encore »... Un brouillon de ce même texte, comportant de nombreuses ratures,
est suivi de références à des critiques lors de la publication du recueil : articles de Theuriet dans
La Revue Bleue
, Philippe Gille
dans
Le Figaro
, etc.
On joint 5 L.A.S., 1900-1937, à divers dont Paul Fort et Francis Ambrière.
209.
Frédéric Victor Stéphane Vignon, dit VIGNON RÉTIF DE LA BRETONE
(1794-1856) littérateur, petit-fils
de l’écrivain Nicolas Restif de la Bretonne. L.A.S., Paris 15 mars 1824, aux administrateurs de l’hospice civil de
Louvres ; 4 pages in-4.
200/250
À propos du harcèlement dont est victime sa cousine, la sœur hospitalière Joséphine Rétif… « Le fait est que cette
pauvre sœur est très maltraitée par une autre sœur qui a formé le dessein de la faire partir de l’hospice, en l’abreuvant de
dégoûts, en l’accablant d’insultes, d’outrages, etc. Parmi les injures qu’elle ne cesse d’adresser à ma cousine, elle en profère,
aussi, contre notre famille, qui, dit-elle, est inconnue, etc. La famille Rétif inconnue !!! Il n’y a pas une ville d’Europe où ce nom
ne soit connu et en grande renommée au contraire ! Qui n’a pas entendu parler du célèbre Rétif de la Bretone, notre ayeul ?
[...] J’ose croire être assez connu moi-même pour que mon nom ne soit pas considéré comme celui d’une famille inconnue. Tout
jeune que je suis encore, j’ai déjà publié des ouvrages qui, seuls, suffiraient pour empêcher le nom de Rétif d’être inconnu »...
210.
Alfred de VIGNY
(1797-1863). P.A.S., Paris 21 janvier 1842 ; 1 page oblong in-8.
200/250
Reçu de l’éditeur Gervais Charpentier « la somme de
cinq-mille-sept-cent-cinquante
francs pour solde complète du montant
de notre contrat du 19 septembre 1841 » [accord pour la réimpression de ses œuvres dans la « Bibliothèque Charpentier »,
volumes de petit format et bon marché préfigurant le livre de poche].