Background Image
Previous Page  64 / 140 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 64 / 140 Next Page
Page Background

62

188.

Romain ROLLAND

. L.A.S., Villeneuve 29 juin 1928, à Paul Landormy ; 1 page et quart in-8.

120/150

Félicitations pour sa

Vie de Schubert

(Paris, NRF, 1928) : « Votre Schubert est charmant. Ce pauvre petit bonhomme, aux

beaux yeux myopes – (le joli dessin, à 16 ans !) – vous l’avez porté dans votre cœur. On le plaint et on l’aime, avec vous. On est

tenté de le consoler. Et j’ai pensé, en vous lisant, aux soirées d’antan rue de la Sorbonne où l’on chantait le

Doppelgänger

... Le

corps a vieilli, depuis. Mais non pas l’âme »...

189.

Joseph ROUMANILLE

(1818-1891) poète provençal et libraire. Manuscrits autographes pour

Li Margarideto

,

[vers 1847] ; 7 pages formats divers.

300/400

Fragments de prose ou vers destinés à son recueil

Li Margarideto

, poésies provençales (Paris,Techener, 1847), avec indications

pour l’imprimeur. L’ensemble comprend un texte sur la poétesse Lucretia Davidson, suivi de la traduction en français de son

poème

L’adieu de Moore à sa harpe

; un texte sur J.-B. Crousillat de Salon avec citation de 3 quatrains en provençal ; une

traduction en français de

La Sérénade

(3 quatrains) de Ludwig Uhland, avec une brève présentation ; une brève présentation du

poète italien Forti, avec le manuscrit original de son poème

All’Italia 

; une note sur le patois avec extrait du

Tableau historique

et littéraire de la langue

de Mary-Lafon.

190.

Joseph ROUMANILLE

. Manuscrit autographe de 75 poèmes pour

Li Prouvençalo

, la plupart copiés de sa main,

1848-1852 ; environ 175 pages formats divers.

1 800/2 000

Important ensemble de poèmes provençaux de nombreux auteurs félibréens, recueillis par Roumanille pour son

ouvrage collectif

L

i

P

rouvençalo

, poésies diverses recueillies par J. Roumanille

(Avignon, Seguin Aîné, 1852), deux ans

avant la création du Félibrige. Certains poèmes sont de la main de leur auteur, parfois corrigés par Roumanille ; la plupart

ont été retranscrits par lui ; ils sont généralement localisés et datés. Plusieurs sont dédiés à Roumanille. On relève quelques

poèmes non retenus dans le recueil.

Théodore Aubanel :

La Vèuso

,

Requien

,

Lou vin cuieu

,

Li-z-enchaplaire de Daio

suivi de

Li Segaire

(Avignon 1850-1851).

F. Aubert: 2 fables,

Mineto e Ratoun

et

Lou ratier et lou roussignou

(St Rémy et Auriol 1851).

Barthélemy :

À l’autour de Chichois

. J. Bastiéra :

Lou Gibous que nèdo, conte

(Cornillon 1851). Pierre Bellot :

Per lou

mariagi de Rosino et de Jeanet

,

Epitre, à moun ami Landais

,

À Moussu Jean Icard

,

À moun Courdounier

que fasiet de marri

vers

,

Lou Martegau et lou Singe doû Signour

,

Epitro à moun fillóu Duco

,

Lou Songi d’un voulur ou lou Boûmian counverti

(Marseille 1851). G. Bénédit

(Chichois) :

Leis dous paysan à Tivoli

(Marseille 1852). Pierre Bonnet :

Quau voi emé li galino...

,

L’aloueto et sa fio

,

Lou caladaire e lou medecin

(Beaucaire 1840-1851). Augustin Boudin :

A moun ami Bigand pintre d’istori

(Avignon 1851). Boufarel :

A la Civado fèro

(1851). Marius Bourrelly :

Lou panier de figuos

,

Lou Provençau

,

Leis Voulurs

,

Jocrisso (conte)

(Marseille 1850-1851).

Denis-Casimir Cassan :

Lou Goudroun

(Avignon1850). Castil-Blaze :

L’Ome prouposa (Elegia)

,

Lou grand bal

(Paris août

1851). B. Chalvet :

Madeloun

(Nyons 1851). Léonide Constans :

L’adiou dou Cassaire à la Bastido

(Toulon 1851). Antoine-

Blaise Crousillat :

À Dido

,

La Margaridetto

,

Eis Estellos

,

Adiéu

,

La Bono nouvello

,

Lou róure et la canetto

(Salon 1851).

A. D. [Dupuy] :

À J. Roumanille

, et

Lou Bichou e lou tigre

(Avignon 1851).

Eugène Garcin :

Roundèu, I troubaire di Prouvençalo

(Alleins 1851). Jean-Baptiste Gaut :

Brunetto (villanello)

(Aix 1846).

A. Gautier :

Li dous mióu (Fablo imitado de La Fontaine)

,

Li Dous pela (Fablo imitado de Florian)

,

Lou grié e lou parpaioun

(id.)

,

Lagremo (Sonnet)

(Tarascon 1851, plus une épreuve corrigée). Glaup

(pseudonyme de Paul Giéra) :

Li mau partaja

,

Uno

bono fiero

,

À Moussu Bigand

,

Preditioun

(1851).

Jacques Jasmin :

Sèn Bincèn de Pol

(Toulouse 1851).

Alphonse Maillet :

L’avugle

(La Tour-d’Aigues). Anselme Mathieu :

Gatouno

,

Lou Riéu

(Châteauneuf 1851). Auguste

Moquin-Tandon :

L’Aiga bouillida

, et

Lou papié timbrat

(Toulouse 1851).

Jean-Antoine Peyrottes :

Lou Celibatari

,

La Filla del pople

,

Un cant sus una toumba

,

Ave Maris Stella

(Clermont-l’Hérault

1842-1851).

Camille Reybaud :

Adiéu à ma muso Countadino

,

À J. R.

,

Lou Roussignóu e la machoto

,

À Y. Z. quan anavo faire imprima

soun libre de ver

,

À M. Carle (sonnet)

,

Balado

,

À Aubery

,

À M. Plantovin de Cavailloun

,

Mei Veiado (sonnet)

,

Nostro-Damo

de Santa

,

Epitro à Moussu Requien

(Nyons et Carpentras 1844-1851). Ricard-Bérard :

Leis douas vouas

(Pélissanne 1851).

Joseph Roumanille :

E

Toinoun...

,

Lou Bon rescontre

,

À Bigand qui me fai moun pourtrè

,

L’aiglo e lou quinsoun

,

Paurío

et Carita

,

Ma Vesino

,

Lou Moûnié, soun drole e l’ase (Fablo imitado de La Fontaine)

,

Lou Mistrau (odo)

,

Li dous Serafin

,

Rampelage (sonnet)

,

Dideto (remembranço)

,

L’Avaras (fablo)

,

Se n’en fasiam un avouca

(

conte)

(Saint-Rémy et Avignon

1840-1851).

On joint quelques feuillets d’épreuves corrigées de la préface de Saint-René Taillandier.

Reproduit en page 65