Background Image
Previous Page  92 / 120 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 92 / 120 Next Page
Page Background

90

Duc de Veymar et que par ce moyen on remettra entre les mains du commissaire de l’extraordinaire les vingt mil escus qu’il dit

avoir advancez […] Pour les bleds on faict l’impossible pour en faire voiturer à Nancy et à Mets affin que les puissiez tirer de l’un

de ces deux lieux »…

* Samuel

B

ernard

(1651-1739, financier, il prêta des fonds à Louis XIV et à Louis XV). L.S., Paris 30 janvier 1702 : « je vous diray

franchement qu’il ne me convient pas de donner des quittances pour semblables choses. Les lettres de change que je fournis doivent

servir de quittance, je fournis pour environ quarante millions de lettres de change dans l’année, pour lesquelles on m’envoye des

ordonnances que je reçois sans quittance. Elles sont payables au porteur sans endossement »… (anc. coll. Dubrunfaut).

* Jean

P

âris

de

M

onmartel

, marquis de Brunoy

(1690-1766, financier). L.S., Sampigny 10 octobre 1729, à M. de Milsonneau.

Lors de sa disgrâce : « je craignois veritablement que ce que je vous dois ne vous fît faute en tout ou partie c’est le seul motif qui

m’a engagé à vous en rappeler le souvenir et à vous offrir ce que je pourrois vous donner à compte ; […] je ne ressens pas moins

combien ma situation vous touche et si jamais l’amitié s’est montrée dans tout son jour j’en reçois aujourd’huy de vous monsieur

une preuve à laquelle je seray toujours sensible »…

*

242.

Mohandas Karamchand GANDHI

(1869-1948).

P

hotographie

avec signature autographe « MK Gandhi » ; 18,4 x

23 cm à vue (encadrée, encre un peu pâle).

5 000/7 000

Photographie de presse originale, avec le cachet au dos de

Planet News Ltd

. Elle représente Gandhi quittant le palais de Saint-

James où il avait assisté à la deuxième

Round Table Conference

à propos des réformes constitutionnelles en Inde (7 septembre-

1

er

 décembre 1931), sous l’œil des policiers ; Gandhi a signé sur le paillasson sur lequel il marche.

Reproduction page précédente

243.

GARD

. 2

manuscrits

, La Bastide d’Engras 1573 et Nîmes 1675 ; 2 cahiers de papier de 24 pages petit in-fol., et de

54 pages in-4 avec cachets fiscaux.

300/400

La Bastide d’Engras 6 octobre 1573

. Enquête sur une évasion rocambolesque au temps des guerres de religion. Les témoignages

mettent en accusation le prêtre Jean Robert, accusé d’avoir favorisé l’évasion de Jean Lou Cardayre (Jean le cardeur), emprisonné

dans les crottons du château de La Bastide pour avoir tenté de tuer M. de La Fare. Les témoins, même marchands, portent alors les

armes « pour le service du roi » car « ceux de la religion se surprirent d’Uzès », etc.

Nîmes 12 juin 1675

. « Compte de recepte et despence que remettent et baillent les Sieurs consulz de ceste ville de Nismes l’année

dernière mil six cens soixante et quatorze, quy ont fait la recepte et levée des deniers royaux »…, riche d’informations : frais

d’organisation d’une session des États du Languedoc, gages des consuls, frais de « gouvernement de l’horloge » et de guet, frais

du second consul comme « scindic des habitants de la Religion P. R. » (les protestants), gages des portiers des différentes portes,

sommes versées aux Jésuites, etc.

244.

Charles de GAULLE

(1890-1970). L.A.S., 12 octobre 1939, à un ami ; 2 pages in-4 (cachet de l’Académie de Mâcon,

qqs infimes déchir. marg.).

2 000/2 500

R

emarquable

lettre

au

début

de

la

guerre

,

à

propos

des

chars

.

« Commandant les chars d’une Armée », il écrit à un ami qui lui a demandé d’intervenir pour un jeune homme ; il a transmis sa

missive « au Commandant du Dépôt 507 » et ajoute : « Pas plus que vous-même je ne me mêlerai de commenter les événements,

me bornant à vous poser, en camarade, la question suivante : si vous aviez disposé à temps, par exemple le 7 mars 36, du corps de

char cuirassé que réclamait de Gaulle, croyez-vous que les événements auraient tourné comme ils ont tourné ? En tous cas, dans

cette guerre bizarrement commencée, il faut vaincre ou abdiquer »…

Reproduction page précédente

245.

Charles de GAULLE

. P.S. comme « Chef des Français libres », Londres 2 avril 1942 ; 1 page in-4 à en-tête

dactylographié

France Libre. État-Major particulier du Général de Gaulle

, avec cachet

Top secret

(trous de classeur).

600/800

O

rdre

de

mission

, pour la mission

B

en

.

Le sergent-radio Henri

B

enoit

« 

se rendra en mission en France (Zone occupée) dans

les conditions qui lui seront précisées par l’État-Major Particulier. À dater de son entrée en école anglaise (1-2-42) et jusqu’à son

retour de mission, le sergent

B

enoit

Henri sera assimilé au grade d’un chargé de mission de 3

ème

Classe »...

Reproduction page précédente

246.

Charles de GAULLE

. L.S., Paris 17 janvier 1968, à Sven

N

ielsen

, président directeur général du Groupe des Presses

de la Cité ; 1 page in-4 à son en-tête

Le Général de Gaulle

.

300/400

« Je vous remercie de vos aimables vœux de nouvelle année, auxquels je suis très sensible. Recevez ceux, profondément sincères,

que je forme pour vous »...

O

n

joint

un ensemble de photocopies de la correspondance de De Gaulle avec la librairie Plon (1938-1939) ; une note dactylogr.

pour le maréchal Pétain sur la rénovation de l’administration (janvier 1941) ; une l.s. de René de Chambrun à J.R. Tournoux au

sujet de Pierre Laval (avec photocopies).