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88

239.

Joseph-François DUPLEIX

(1697-1763) gouverneur des établissements français aux Indes. L.A.S., Paris 2 février

1742, à un ami ; 3 pages et demie in-4.

1 200/1 500

B

elle

et

rare

lettre

concernant

la

c

ompagnie

Des

i

nDes

. Il a écrit en faveur de son protégé à M. de

p

ressigny

, qui a répondu ne

rien pouvoir prendre sur lui, vu les faits dont

g

uirauD

se trouve chargé par une procédure. « J’en ay conferé icy avec la Compagnie

qui est si outrée des friponneries dont led. Guiraud Guichard et leurs complices sont accusés que ma sollicitation a été assez mal

receüe. Cependant j’ay entrevu par les discours de M.

h

ocquart

chargé de la correspondance que la compagnie se determineroit a

faire grace audit Giraud sil la meritoit en faisant une confession generalle et bien sincere de toutes les manœuvres auxquelles il peut

avoir eu part directement ou indirectement et de tout ce qui peut en estre venu a sa connoissance. A sa place j’accepterois la voye

qui m’est offerte parce que pour percer la verité on l’offrira à quelques autres de ses complices qui pour se soustraire aux poursuittes

qu’ils ont à craindre ne manqueront pas de l’accepter et de charger Guiraud luy meme qui alors trouvera tout chemin clos pour obtenir

grace »… Dupleix avoue ne pas aimer se mêler d’affaires de cette espèce ; seule une recommandation comme celle de son ami pouvait

l’y déterminer. « Si donc Guiraud veut tirer son épingle du jeu qu’il se deboutonne et avoue tout sans deguisement soit juridiquement

devant l’intendant qui a un arrest d’attribution soit par une declaration signée de luy qu’il poura adresser a M

r

Hocquard ou meme a

moy, parce que je n’en ferois usage qu’apres m’estre assuré qu’en cette consideration il luy sera fait grace »…

240.

EUGÉNIE

(1826-1920) Impératrice, femme de Napoléon III. L.A.S. « E. », Madrid 23 novembre 1871, au comte

D

aVilliers

; 4 pages in-8.

250/300

À

l

ancien

premier

écuyer

De

n

apoléon

iii

. Ayant reçu une montagne de lettres de France, elle est extrêmement touchée de

toutes ces preuves d’affection « à une heure, où l’

on compte les amis

. On me dit dans chaque lettre que la santé de la

colonie

est

excellente, et que mon fils travaille bien. On dit même qu’il grandit beaucoup. L’E. m’a demandé le jour précis de mon arrivée. Je

n’aime pas le lui dire parce que je ne veux pas que dans cette saison si froide il aille à l’hôtel m’

attendre

». Elle-même a eu bien

froid à Avila, où elle a été passer sa fête... Si elle ne s’appesantit pas davantage sur le sujet de sa lettre, « c’est parce que le souvenir

des jours passés est trop douloureux »...

o

n

joint

une photographie, une carte de piété à son effigie, et une feuille à en-tête de la

Maison de l’Impératrice avec un dessin.

241.

FINANCIERS

. L.A.S. et 2 L.S. ; 2 pages in-fol. avec adresse, 1 page in-4, et 1 page et demie in-4 avec adresse et

cachet cire rouge aux armes, les deux premières montées sur onglets (avec cachets de collection

Archives Victor de

Swarte

) dans un volume in-fol. dos vélin (rel. usagée).

500/700

B

el

et

rare

ensemBle

De

granDs

financiers

.

* Claude de

B

ullion

(1569-1640, Surintendant des Finances, président à mortier du Parlement de Paris). L.A.S., Rueil 31 août, au

cardinal de

l

a

V

alette

,

intendant général de l’armée du Roi. L’affaire du demi-quartier des compagnies de gendarmes est réglée.

« Quant au fonds de la monstre j’estime qu’il est tel que VE aura subjet de contentement y ayant encores en fonds de la monstre

derniere de dix-huit mil ll auquel nous n’avons touché. D’ailleurs nous estimons qu’aurez avec la monstre les III

c

mil ll de M. le

239

241

… / …