126
317.
Esprit REQUIEN
(1788-1851) botaniste et naturaliste, il légua ses collections à la ville d’Avignon. 5 L.A.S., Avignon,
Ajaccio et Vico (Corse) 1846-1850, au botaniste Alexandre
G
odron
, professeur de botanique à Nancy
; 11 pages in-8,
la plupart à son chiffre, 3 adresses.
300/400
I
ntéressante
correspondance
botanique
.
Avignon
11 mars 1846
. Annonce d’envois de plantes de son herbier, et de deux espèces trouvées à Marseille ou dans les
Cévennes ; recommandations pour l’expédition de plantes, fossiles, etc.
Ajaccio
26 avril 1847
. Demande d’envoi de sa
Flore
de France
, « comme je l’ai fait pour le Robert et Perreymond que vous devez avoir reçu » ; encouragements pour un poste de
professeur à l’Université ; la chaire de zoologie à Montpellier est occupée par intérim par
G
ervais
, protégé de Blainville et de tous
les professeurs du Muséum...
Vico 29 août 1847
. Projet d’une Flore de l’île de Corse, et description de plantes cueillies sur le
Monte d’Ora, avec quelques identifications incertaines...
Ajaccio
1
er
août [1848]
. Il félicite Godron de s’être mis sur les rangs pour
la place de professeur de botanique de la future faculté des sciences de Marseille, et lui demande la suite de sa
Flore
. « La Corse
n’étant pas praticable à cause des bandits, qui se font voleurs, j’ai laissé là la botanique cette année et je suis de la conchyliologie »...
Avignon
21 novembre 1850
. Réitération de sa demande d’aide à identifier des espèces botaniques, et demande de fossiles. Il avait
déjà la plupart des plantes d’Égypte de M. Husson, par Delile etc. « M
r
Husson veut-il des plantes de Corse, il en aura quand je
rapporterai mes collections »...
318.
Johann Georg Emanuel ROSNER
(1730-1784) médecin allemand, conseiller du margrave de Bayreuth. 2 L.A.S.,
Leyde ou Amsterdam 1756, [au botaniste Louis
G
érard
]
; 7 pages in-4.
400/500
4 juin 1756
. Il lui a adressé la
Flora Orientalis Rauwolffii
et la nouvelle édition du
Systema Naturæ Linnæi
; lui-même espère
toujours des lettres de
C
ommerson
et
V
illars
... Le prix de livres d’histoire naturelle dans les ventes publiques est « exorbitant
et inouï », comme en témoigne la
Flora Leidensis
de Van Royen. Un 3
e
fascicule des
Plantae americanæ
de
P
lumier
a paru chez
Burmann, dédié à M de
B
üchner
. « Vous avez très bien jugé [...] le plaisir que j’ai de suivre
M. Albinus
,
M. Muschenbroex et M.
Gaubius
. Quelle solidité de savoir, quelle grandeur et justesse de vuës, quelle subtilité de genie, quelle lumineuse precision ! »...
Il souhaiterait parler de l’
Histoire des poisons
de Commerson à
G
ronovius
le jeune, qui continue son
Museum Ichthyologicum
, etc.
15 décembre 1756
. Il s’est entremis pour établir une correspondance entre son ami et le Dr
S
chlosser
, « savant naturaliste » de la
Société royale de Londres, et le célèbre
B
urmann
, professeur de botanique à Amsterdam : ceux-ci acceptent son offre de graines de
plantes de la Provence. Burmann « enverra en echange des plantes et des graines des Indes [...] Monsieur Schlosser vous fera part
de bien des pieces rares dont il a ramassé un nombre prodigieux dans ses voyages de France et d’Angleterre »... [un extrait de cette
lettre a été publié dans l’
Étude biographique sur Louis Gérard
d’Octave Teissier, p. 44].
319.
François ROZIER
(1734-1793) prêtre, botaniste et agronome, auteur d’un important
Cours complet d’agriculture
théorique et pratique
. 10 L.A.S., Lyon 1764-1766, au botaniste Louis
G
érard
, docteur en médecine à Cotignac ;
13 pages in-4, adresses.
800/1 000
B
elle
correspondance
sur
la
botanique
.
11 décembre 1764
. Après avoir adressé à Gérard un paquet de plantes sèches, il revient demander « en nature » une dizaine de
plantes : l’
anagyris fœtida
, le molle ou poivrier d’Inde, le nerprun, la graine d’Avignon, le « therebinte », etc.
30 mars 1765
. Il
annonce l’envoi de la
Matière médicale raisonnée
de
B
ourgelat
, « à l’usage des élèves de notre école », ainsi que de graines et d’un
catalogue de plantes ; il espère la visite de
G
ouan
...
3 mars 1766
. Il a reçu des graines mais voudrait surtout des semences des
plantes usuelles, pour des démonstrations. « Je recevrai avec le plus grand plaisir les plantes grasses [...] Si vous pouvés y joindre
des bulbeuses ce seroit encore mieux. Quant aux plantes qui exigent des serres chaudes il m’est impossible de les cultiver »...
14 avril
[un extrait publié dans l’
Étude biographique sur Louis Gérard
d’Octave Teissier, p. 79]. Il invite Gérard à prendre chez le
libraire les
Démonstrations élémentaires de botanique
: « L’introduction est de M
r
de
L
atourette
et les démonstrations sont mon
ouvrage. [...] Vous trouverés beaucoup de fautes dans les demonstrations. Si vous prennés quelque interet à ce qui me regarde
vous m’avertirés je vous supplie de celles que vous y découvrirés. Je sai que l’ouvrage est informe mais il pressoit pour nos
élèves »... Il se recommande à Gérard comme « un élève qui vous doit ses premières connoissances de botanique »…
25 avril
. Il a
fait partir par la diligence les livres de botanique et d’entomologie. « L’ouvrage de
J
acquin
intitulé
Observationum Botanicarum
pars 1° est bien different de celui des plantes d’Amerique »...
6 mai
. Il recommande son ami
L
a
T
ourette
, en priant de « lui faire
voir les richesses dont vous êtes possesseur »...
30 mai
. Il s’inquiète du silence de son maître...
21 juin
. « Dans peu vous recevrés
le catalogue de nos plantes étrangères et vous aurés la bonté de marquer ce que vous voudrés que je fasse dessecher pour vous
et même celles dont vous désirerés les semences ou que vous voudrés en nature »...
4 juillet
. « Si vous pouviés nous procurer cet
hiver la scamonée de Montpellier, (cynanchum monspeliarum Lin) vous nous feriés plaisir, car l’on m’a envoyé le
periploca greca
à sa place »...
12 novembre
. Il s’excuse d’avoir séjourné deux mois à Paris sans le voir, et envoie son souvenir au jardinier en chef
de Trianon,
R
ichard
...
320.
SAVOIE. CHARLES-EMMANUEL II
(1634-1675) duc de Savoie, prince de Piémont.
A
ffiche
, Turin 1657 ; grand
in-fol., armoiries et lettrine ; en italien.
100/120
Décret du 25 février 1656 en faveur de Domenico Amati Romano, médecin : autorisation d’exercer sur les territoires du duc de
Savoie et d’y vendre des remèdes secrets et des médicaments...