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appel, avec l’aide du radiologue Hyacinthe

G

uilleminot

(1869-1922), à une pléiade de médecins, physiciens et chercheurs de

premier plan, pionniers de l’étude des rayonnements. Cette entreprise collective donnera naissance au

Traité de radiologie médicale

(Paris, G. Steinheil, 1904). Les lettres présentées ici, classées sous chemises d’origine annotées, concernent les contributions des

scientifiques à cet ouvrage : avancées de leurs recherches, envois des textes, suggestions de plans pour l’ouvrage, rectificatifs, etc.

Arsène d’

A

rsonval

(1851-1940, médecin, physicien et inventeur) : l.a.s., 1903, au sujet de recherches sur l’ozone (avec croquis).

– Antoine

B

eclère

(1856-1929, père de la radiologie française) : 2 l.a.s., avec le plan de la partie théorique. – Jean

B

ergonié

(1857-

1925, médecin bordelais, pionnier de la thérapie du cancer par les rayons) : 15 l.s. et 5 l.a.s., 1900-1902 (38 p., la plupart à son

en-tête ou des

Archives d’Électricité Médicale expérimentales & cliniques

), importante correspondance sur ses propres recherches

et travaux. – Henri

B

ertin

-S

ans

(1862-1952, professeur à la Faculté de Médecine de Montpellier) : 2 l.a.s., sur l’interprétation

des clichés radiographiques. – Henri

B

ordier

(1863-1942, électroradiologiste, directeur du Laboratoire de physique médicale de

l’Université de Lyon) : 8 l.a.s., concernant les sources d’électricité et l’électricité statique. – Léon

B

ouchacourt

(1865-1949, pionnier

de la radiologie, inventeur de l’endodiascope) : 10 l.a.s., sur l’endodiascopie et la radiographie obstétricale. – Charles

B

ouchard

(1837-1915) : 4 l.a.s., 1900-1902, commentaires et directives sur la réalisation du

Traité

. – André

B

roca

(1863-1925, physicien et

médecin) : 7 l.a.s., sur les radiations et ses recherches ophtalmologiques. – Jean

F

abre

(1864-1921, obstétricien lyonnais) : 5 l.a.s.,

sur l’application de la radiographie à l’obstétrique. – Théodore

G

uilloz

(1868-1916, physicien et médecin, pionnier et martyr de

la radiologie clinique) : 5 l.a.s. – Armand

I

mbert

(1850-1922, médecin et physicien, professeur à Montpellier, un des premiers à

obtenir des clichés de radiographies) : 11 l.a.s., sur l’historique de la radiographie et ses applications aux pathologies. – Stéphane

L

educ

(1853-1939, médecin, professeur à Nantes, promoteur de l’électrothérapie) : 7 l.a.s. – Théodore

M

arie

(1859-1930, médecin

et physicien, professeur à Toulouse, pionnier de la radiothérapie cancéreuse) : 13 l.s. – Gabriel

M

aunoury

(1850-1931, chirurgien

et homme politique) : 17 l.a.s., Chartres 1900-1903 (60 p.), importante correspondance sur la radiographie. – Maurice

M

ignon

(radiologue à Nice) : 7 l.a.s. – Paul

O

udin

(1851-1923, médecin, physicien et inventeur) : 4 l.a.s. – Georges

S

agnac

(1869-1928,

physicien, découvreur de la fluorescence des rayons X) : 13 l.a.s. (40 p.), importante correspondance sur les rayons X. – Max

S

cheier

(médecin allemand) : 12 l.a.s., Berlin 1900-1902 (38 p.), importante correspondance sur l’application de la radiologie

à l’otorhinolaryngologie. – Clément

S

igalas

(1866-1942, médecin et physicien bordelais) : 3 l.a.s. – Paul

V

illard

(1860-1934,

physicien et chimiste, découvreur du rayonnement gamma) : 11 l.a.s. (44 p.), importante correspondance sur ses travaux et

recherches, notamment sur les rayons cathodiques…

On trouve également 3 plans généraux de l’ouvrage, à des étapes successives, probablement de la main de Guilleminot, plus la

copie d’un plan définitif soumis aux collaborateurs, avec un texte d’accompagnement (23 août 1900, en 12 exemplaires) ; 7 lettres

de l’éditeur G.

S

teinheil

à Guilleminot (envois d’épreuves, conditions financières, calcul du prix de revient et du nombre de

tirages, éventualité d’éditions ultérieures...) et un projet de contrat d’édition ; un brouillon de lettre à propos de la traduction de

l’ouvrage en allemand…

313.

François-Vincent RASPAIL

(1794-1878) chimiste et révolutionnaire. 3 L.A.S., Paris 1829-1830, à Camille

K

oechlin

,

à Mulhouse ; 5 pages in-4 et 1 page in-8, adresses (petites déchirures par bris de cachet).

200/250

17 novembre 1829

. Il vient d’apprendre que la pomme de terre dite

Lanckmann

« produit beaucoup plus que les autres variétés,

mais qu’elle est d’une qualité inférieure », ce qui explique l’abandon de sa culture...

14 novembre 1829

. Il a étudié une pomme de

terre envoyée par Koechlin qui ne semble pas encore avoir été décrite ; quant au communiqué de M. Barruel, il a été publié, mais

les deux tiers ont été supprimés. Le libraire

B

audoin

est un fourbe, il y a appel contre lui, « mais il a des amis, des solliciteurs, des

Cuvier, des Brongniart, etc. Que ne fait-on avec de semblables protecteurs. On fait tout excepté le bien ». Il se sent « plus ennemi

que jamais de tous nos charlatans libéraux de la Capitale »...

6 février 1830

. Les

Annales

ont repris, en vertu d’une ordonnance de

référé, malgré les difficultés passées. Il évoque le sort des malheureux à Paris : « on leur donne pour deux jours de quoi se chauffer

quatre heures ; et il faut qu’ils gagnent leur pain avec des doigts gelés. Bon Dieu ! Que les hommes sont bêtes même alors qu’ils

font le bien ! »...

O

n

joint

une autre L.A.S., 25 février 1845, à Saint-Maurice Cabany, concernant une édition de

L’Histoire de la santé 

; une L.A.S.

de son fils Benjamin

R

aspail

, représentant du Peuple, 18 juillet 1850, au rédacteur du

Moniteur

, et un portrait lithographié.

314.

René Antoine Ferchault de RÉAUMUR

(1683-1757) physicien et naturaliste. L.A.S., Paris 6 décembre 1747, [au

chevalier Étienne-François

T

urgot

, à Malte] ; 4 pages in-4.

1 500/2 000

B

elle

lettre

scientifique

à

l

administrateur

de

l

île

de

M

alte

.

Ses vacances en Poitou et l’accumulation d’affaires pendant ce temps ont retardé sa réponse. Il est content de le voir s’occuper

du bien de son île et combien il se montre « ami du genre humain. Mais il vous arrive comm’a touts ceux qui voudroient etre

utiles a celui-ci de n’etre pas assez secondé », et il comprend qu’il soit dégoûté « d’un pays où l’on ne veut pas profiter assez de vos

vues »… Il s’intéresse aux des filatures de coton que Turgot a établies à Malte : « Les toiles de coton peintes sont un objet d’un grand

commerce, il me semble que vous avez déjà fait beaucoup pour votre isle en y etablisant des femmes qui le filent ; et peut-être estes

vous déjà parvenu a faire faire des toiles avec ce fil »... Réaumur, avec l’aide de

H

ellot

, pourra lui communiquer des mémoires et

des renseignements sur les procédés pour teindre et peindre les tissus, notamment tous les procédés dont on se servait à Chantilly.

« Mais eussiez vous d’exactes memoires, et tres amples, il en faudroit encore venir a des experiences qui ne sont pas l’ouvrage d’un

jour »... Le mieux serait de faire « quelqu’ouvrier instruit, qui eust travaillé dans des manufactures de toiles peintes, en Angleterre,

aux environs d’Avignon ou ailleurs »...