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131

Il le remercie de son envoi de noix de Saint-Jean : « elles ont été stratifiées sur le champ en attendant la saison de les semer. Grace

à vous nous obtiendrons beaucoup d’individus d’un arbre utile à notre économie rurale et qui seront francs de pied »... Il exprime

son grand plaisir de savoir qu’il n’y aura pas de suite fâcheuse à l’accident de son collègue, le renseigne sur les prix de pots, et lui

promet, après la gelée, « des drageons du

munispermum canadense

que vous désirez cultiver. Je puis aussi vous procurer des cônes

de Pin de Riga, qui produit cette haute et belle mature du nord »...

O

n

joint

2 L.S. relatives à la distribution de graines du Jardin, Paris 1820-1821.

330. [

André THOUIN

]. 22 lettres, la plupart L.A.S., à lui adressées, 1782-1823.

800/1 000

Charles-Claude de Flahault de La Billarderie comte d’

A

ngiviller

(1802, en faveur du jeune Dr Weber, botaniste d’Holstein),

Antoine-Alexis

C

adet de

V

aux

(1806, protestant contre un rapport de lecture défavorable), Jean-François

C

ailhava

(3, 1812, à son

confrère de l’Institut), Barthélemy de

C

astelbajac

(1823, sur un melon blanc dégusté chez Cuvier), Anselme

C

hampagneux

(1806,

transmettant un demande de graines), Vicenzo

D

andolo

(de l’Institut national de la République italienne, 1804), Pierre-Louis

D

avous

(du Sénat-Conservateur, an X), René baron

D

esgenettes

(1821, candidature au fauteuil de Corvisart), Laurent-Michel

É

on

de

C

ély

(2 comme évêque d’Apt, d’intérêt botanique, 1782), Francesco

F

avi

(secrétaire de la légation du grand-duché de

Toscane, 1807), Étienne

G

eoffroy

S

aint

-H

ilaire

(1819, demande d’arbustes pour le préfet de la Creuse),

H

offmann

(cultivateur

de Haguenau, 1800, avec copie jointe d’un rapport de Tessier à l’Institut), général Alexandre

L

ameth

(préfet de la Roër, 1807),

Pierre-Jean-Claude

M

auduyt

(rappelant comment il forma « Monsieur André » à préparer des « productions du règne animal » pour

envoi depuis la Perse), Anatole de

M

ontesquiou

(1821, envoi des « fruits de mes travaux », en remerciement des « productions »

du Jardin), Emmanuel

P

astoret

(1807, requête en faveur de Mme d’Houdetot), Joseph

P

elet

de la Lozère (1808), Jean-Baptiste

R

ougier de

la

B

ergerie

(1789)

, Léopold prince de

S

axe

-C

obourg

(1808, demande d’entretien, et promesse de « choses rares ou de

l’Allemagne ou de la Russie »).

Archives

S

oubrier

-M

ignot

(1995).

Reproduction page 129

[

André THOUIN

] : voir aussi les n

os

188, 203, 209, 222, 254, 255, 265, 289, 295, 327, 328, 336.

331.

VACCINE

. 3 P.S. ou L.S., 1 L.A.S. et 2 imprimés, 1786-1844.

300/400

Lettre de Mme

R

ambourg

de

L

a

B

rosse

racontant l’inoculation réussie de ses enfants contre « l’affreuse maladie de la petite

vérole » (1786).

Société d’amis de l’Agriculture, du Commerce et des Arts de Bourges

 : communications sur l’inoculation, l’électricité

appliquée à la médecine, etc. (1799). L.S. de François

B

escherel

, évêque de Valence, exprimant son soutien au Comité central de

Vaccine (1804). Affiche d’une proclamation du préfet de l’Ombrone, président du Comité central de vaccine siégeant à Sienne

(Sienne 1808). L.S. de Léons, officier de santé à Regusse (1819). Diplôme d’associé libre de la Société nationale de Vaccine de France

pour le marquis de

F

aletans

, signé par le duc de Montmorency et le Dr Labat (1844).

332.

Achille VALENCIENNES

(1794-1865) zoologiste, spécialiste des mollusques et des poissons. 8 L.A.S., 1855-1865,

à M. et Mme Antoine

P

assy

 ; 10 pages in-8, la plupart à en-tête

Muséum d’Histoire Naturelle

.

300/400

C

orrespondance

amicale

. Il a examiné les truites d’Anjou que son confrère Passy lui a procurées : « nous avons appris avec

plaisir,

F

remy

et moi, que le saumonage des truites d’eau douce est dû à la même matière grasse qui colore la chair du saumon,

et des autres truites marines. C’est une matière complexe qui n’avait pas encore été examinée avant nous » (28 juin 1855)... Avec

Mme Passy, il adopte un ton plaisant pour parler de ses travaux, comparant favorablement les écrevisses rouges aux petits oiseaux,

mais lui proposant des volailles (une cochinchine, des poules indiennes ou d’ancienne race, « de vrais Montmorency », 21 février

1859)... Il se plaint d’une conjonctivite provoquée par les projections d’un ascaride d’un ours de Syrie (20 décembre 1861), mais

s’impose toujours un ordre du jour « comme du temps de Cuvier » (17 janvier 1865), etc.

333.

René VALLERY-RADOT

(1853-1933) écrivain, gendre et premier biographe de Pasteur. L.A.S., Paris 4 décembre

1904, [à Louis

P

assy

, secrétaire perpétuel de la Société nationale d’Agriculture] ; 10 pages et demie in-8 (deuil).

150/200

L

ongue

lettre

sur

P

asteur

. En vue de la commémoration de la naissance de Pasteur, Vallery-Radot évoque le souvenir du

chimiste Jean-Baptiste

D

umas

, dont l’influence remonte aux années de l’École Normale ; le mathématicien Joseph

B

ertrand

, que

Pasteur reçut à l’Académie française ; le vétérinaire Henry

B

ouley

, professeur de science expérimentale, qui appelait Pasteur « avec

un accent si fier et si tendre : “le Maître” » ; le chimiste et physicien Henri

D

uclaux

... « Lorsque la nouvelle de la mort de Pasteur

s’étendit comme un grand deuil sur le monde, Duclaux écrivait dans les

Annales de l’Institut Pasteur

du mois d’octobre 1895 :

“Nous éprouvons tous en ce moment un peu de la stupeur indignée de soldats qui voient tomber leur général” »... Et de citer enfin

le Dr

R

oux

, successeur de Pasteur : « L’œuvre de Pasteur est admirable, elle montre son génie, mais il faut avoir vécu dans son

intimité pour connaître toute la bonté de son cœur »...