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27. BAuDELAIRE (Charles). L
ES
F
LEuRS Du
M
AL
.
Paris, Poulet-MaIassis et De Broise, 1857.
In-12, demi-chagrin
aubergine, dos orné de filets à froid, tête dorée, non rogné (
Reliure de l’époque
).
15 000 / 20 000 €
Édition originale.
Exemplaire du journaliste Adolphe Gaïffe, ami de Baudelaire, Théophile Gautier et Flaubert, portant cet
ENVOI AuTOGRAPHE SuR
LE FAuX
-
TITRE
.
E
XEMPLAIRE GRAND DE MARGES
, comportant trois corrections au crayon, pp. 29, 43 et 110. Il est bien complet des six pièces
condamnées :
Les Bijoux
,
Le Lethé
,
À celle qui est trop gaie
, la première partie des
Femmes damnées
,
Lesbos
et
Les Métamorphoses du vampire
.
28. BAuDELAIRE (Charles). L
ES
F
LEuRS Du
M
AL
.
Paris, Poulet-MaIassis et De Broise, 1857
. In-12, broché,
chemise demi-maroquin noir et étui modernes.
15 000 / 20 000 €
Édition originale.
E
XEMPLAIRE BROCHÉ TEL quE PARu
,
D
’
uNE FRAîCHEuR REMARquABLE
,
AVEC LA COuVERTuRE EN PREMIER ÉTAT
.
Il est bien complet des six pièces condamnées :
Les Bijoux
,
Le Lethé
,
À celle qui est trop gaie
, la première partie des
Femmes damnées
,
Lesbos
et
Les Métamorphoses du vampire
.
Condition très rare.
29. BAuDELAIRE (Charles). Lettre autographe signée à Poulet-Malassis, datée du
28 février
[18]
59
, signée
Ch. Baudelaire
, 3 pages in-8 (251 x 132 mm) sur un bibeuillet, sous chemise demi-maroquin noir moderne.
2 000 / 2 500 €
L
ETTRE IMPORTANTE SuR LES RAPPORTS DE
B
AuDELAIRE ET DE
S
AINTE
-B
EuVE
.
Écrite d’Honfleur, où le poète était venu chercher le repos auprès de sa mère et tâcher d’oublier sa pauvreté, cette lettre est
presque entièrement consacrée à l’affaire Sainte-Beuve/Babou. Malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n’a jamais
publié d’article sur
Les Fleurs du Mal
. Dans un article de
La Revue française
du 20 février 1859 soulignant les erreurs de
jugement du critique, Hippolyte Babou, ami de Baudelaire (il lui aurait suggéré le titre
Les Fleurs du Mal
), reproche
notamment à Sainte-Beuve de n’avoir pas ouvertement pris la défense du poète lors de son procès :
Il glorifiera Fanny
[d’Ernest Feydeau]
, l’honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal
, écrivit-il. Cet article mettait Baudelaire
dans une position inconfortable par rapport à Sainte-Beuve, qui lui écrivit pour se dédouaner. Il fait à Poulet-Malassis le
compte rendu de la réponse du critique, il dit avoir reçu une lettre
épouvantable de Sainte-Beuve,
mais que celui-ci, qui
l’avait d’ailleurs aidé de ses conseils lors du procès, n’a pas cru que Baudelaire avait inspiré cet article à Babou.
Ou Babou
a voulu m’être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche; ou il a voulu, sans
s’inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse.
Après s’être enquis d’une traite de 1035 F, Baudelaire
revient à ses inquiétudes :
Voyez donc comme cette affaire Babou peut m’être désagréable.
Il parle d’un
ignoble article
du
Figaro
, où on l’accuse justement de se
moquer des chefs du Romantisme
, puis de gravures de Debucourt, et en vient à
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