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268. VERLAINE (Paul). J’
AVAIS PEINÉ COMME
S
ISYPHE
... Poème autographe signé
P.V.,
[1875 ?], 2 pages in-8
(212 x 131 mm), à l’encre brune sur papier bleu, sous chemise demi-maroquin noir moderne.
3 000 / 4 000 €
Beau manuscrit d’un long poème religieux, publié en 1881 dans
Sagesse
.
Composé à « Arras un après-midi, chez ma mère, vers 7bre 1875 », selon une annotation de Verlaine dans un exemplaire
annoté de
Sagesse
, ce poème de 76 vers constitue un dialogue entre le poète repentant et une Dame, qui se révèle à la fin
être la Prière. Verlaine met en scène, de façon allégorique, le déchirement entre sa culpabilité et la pureté tant désirée, qui
triomphe des désirs du poète dans le dernier échange.
Je suis le seul hôte opportun,
Je parle au ROI le vrai langage
Du matin rose et du soir brun,
Je suis la PRIERE, et mon gage
C’est ton vice qui déroute au loin
une variante au v. 12 (
manœuvré
pour
travaillé
) ; nombreuses variantes de ponctuation. Trois autres manuscrits du poème
sont connus.
Œuvres poétiques complètes
, éd. Y.-G. Le Dantec et J. Borel, Pléiade, 1965, p. 241-243.
Légères pliures, papier légèrement déteint.
240
268